Les Détrônés, tome 1 : Premiers troubles

Le premier tome de la gaga « Les détrônés », Premiers troubles ,nous immerge dans une fantasy médiévale qui respecte les codes du genre, mais l'autrice Eve C Mércé sait également y ajouter sa touche personnelle.
Dès les premières pages, je me suis sentie happée par un univers bien maîtrisé, mis en place avec cohérence et justesse. L'autrice nous y plonge grâce à une plume riche et des descriptions précises. Elle sait nous immerger dans des scènes qu'on visualise sans mal.

La narration à la troisième personne, en focalisation interne, nous permet d'être proche de chacun des personnages concernés. le roman fonctionne comme un roman choral, alternant le point de vue des princes et princesses, frères et soeurs, personnages principaux entraînés et impliqués au coeur même des intrigues du royaume. J'avoue avoir fait le rapprochement avec Game of Thrones, dont la narration fonctionne de la même façon.
De l'aîné, héritier du trône au plus jeune garçon de la fratrie, chacun mène sa vie selon sa destinée et les désirs du roi, que ça leur plaise ou non. Leur instinct tantôt avide, tantôt rebelle les mènent à transgresser les règles et à planifier leur révolte personnelle.
Ainsi, Barnoin le plus âgé, ne brille pas par son intelligence, mais par son habileté au combat. Il espère pouvoir enfin prouver sa valeur en tant que souverain et remplacer son père au plus tôt. Barnoin est un peu l'archétype du prince héritier qui profite de la vie entre femmes et boissons, pensant que tout lui est dû.
Humbaud, fils adoptif du roi accorde à son frère Barnoin son soutien et ses conseils. Intelligent, pragmatique, fin stratège et expert en potions, il rejoint l'école de formation des Murmures, sous les ordres du roi, laissant Barnoin bien démuni. Accompagné de son adorable dragonléon (petit dragon domestique), il doit se faire une place au sein de son école et prouver sa valeur.
Aénor, leur soeur, revendique la place d'héritière et se verrait bien souveraine à la suite de son père. Elle s'insurge ainsi, à juste titre, contre le sort réservé aux femmes au sein du royaume. Sa soeur jumelle Agathe, plus mesurée et plus docile, la suit comme son ombre. Les machinations d'Aénor influent de manière décisive sur le déroulement de l'intrigue. C'est peu dire, qu'elle manque de discernement et de modestie.
Ansbert, deuxième fils légitime de la fratrie est envoyé en apprentissage pour devenir membre de la garde ailée.Cette décision ne le ravit pas, car il porte une passion et un don pour la forgerie.
Théodora, leur jeune soeur, envoyée dans la cour de son oncle, pour devenir une Dame découvre le triste sort réservé aux femmes et cherche à rester maîtresse de sa destinée. Dans sa rébellion, elle approfondit son savoir sur l'alchimie, art réservé exclusivement aux hommes.
Mesmer le petit dernier, passionné par les dragonléons a à coeur de prouver sa valeur et son courage.
Géographiquement, certains d'entre eux (Ansbet, Humbaud et Théodora) se trouvant loin du château nous permettent de découvrir d'autres aspects du royaume, loin de la capitale, principalement les menaces qui le guettent, mais dont le roi n'a pas forcément grandement conscience.
Les intrigues ne manquent pas et si on s'attache à certains personnages plus qu'aux autres, ils sont très bien caractérisés et très humains. On apprend à connaître leurs passions, leurs ambitions, leurs failles et leurs vices. Il sont la force du roman et c'est un plaisir de les suivre.

Si on est sur un système traditionnel moyenâgeux, avec sa noblesse, le peuple, la guilde artisanale et marchande, on trouve également d'autres castes prestigieuses. Les Chevaliers de la garde ailée, par exemple, chargés de la défense du royaume, qui montent à dos de dragons.
Les Guides, responsables religieux voués au culte du Dieu vengeur, influent sur les décisions du royaume.
A côté d'eux on retrouve les Murmures plus ou moins influents également selon la personne à côté de laquelle ils exercent leur rôle de conseiller.
S'y ajoutent les alchimistes. L'art de l'alchimie s'apparente à un savoir et une magie très spécifique liée aux objets et à leur essence.
Machinations, religion et alchimie semblent être les piliers de cet univers. Les dragons sont un plus non négligeable, que j'ai beaucoup apprécié.

En conclusion le côté immersif m'a vraiment scotchée. J'étais avec les personnages et découvrait avec eux les divers lieux, château, paysages et villes. J'avais vraiment la sensation d'être présente à leurs côté et j'ai adoré. La plume et la narration, la caractérisation des personnages y contribuent largement. Ce premier tome est assez introductif. Même s'il s'y passe de nombreux événements, et qu'on ne s'ennuie jamais, l'intrigue se déroule assez lentement. La fin apporte un bouleversement attendu et redouté, tout en étant le déclencheur d'une nouvelle ère pour les personnages. J'ai hâte de les retrouver et lirai la suite avec plaisir, car ce premier tome fut un coup de coeur !


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🤴 Un premier tome qui pose les fondations d'une aventure fort prometteuse. A travers les six personnages dont l'autrice nous dresse le portrait, le lecteur découvre un univers richement détaillé. J'ai beaucoup apprécié la forme choisie par Eve C. Merce pour nous immerger dans son histoire. Chaque chapitre est dédié à un personnage ce qui amène un véritable souffle à ce premier tome. Car cet univers est tout de même assez complexe. Fort heureusement, l'autrice sait aller à l'essentiel. Elle sait captiver son lectorat en dépeignant son monde si singulier à travers ces chapitres assez courts mais intenses en informations. J'ai eu beaucoup de tendresse pour certains personnages ( Mesmin, Théodora et sa cousine) D'autres en revanche m'ont agacé mais quand on se familiarise avec leur personnalité on constate que c'est tout à fait normal. La vie est ainsi faite. On ne peut aimer tout le monde. La littérature ne fait pas exception à cette règle.

L'intrigue tient bien en haleine de bout en bout. Je n'ai maintenant plus qu'une seule attente: savoir jusqu'où ira cette histoire . L'écriture est fluide, les décors sont intéressants.
N'hésitez donc pas à embarquer pour la grande aventure 😉

Les détrônés, tome 1: Premiers troubles est un roman fantasy écrit par Eve C. Mercé

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Je remercie l'autrice de m'avoir proposé de lire son livre et le site simplement pro de nous avoir mis en relation.

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J'ai été très agréablement surprise par ce roman. Dès le premier chapitre, nous sommes plongés dans l'histoire de la famille du roi Abelène. J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir les histoires de chacun des enfants du roi. Chacun a sa personnalité, ses objectifs malheureusement le roi a d'autres idées pour chacun d'eux.

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Le style d'écriture est vraiment fluide et est agréable à lire. Les chapitres se suivent et les pages se tournent toutes seules.
L'alternance des chapitres sur les différents points de vue de chaque descendant donne du rythme au récit même si parfois un chapitre s'arrête et qu'on n'a pas vraiment envie de quitter ce personnage. Mais on le retrouve plus tard et ça nous donne envie de continuer.

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En conclusion, un très bon premier tome qui nous met en place les différents personnages et les différentes intrigues.

Et toi, aimerais-tu découvrir cette fratrie ?

Les chapitres soient assez longs pour que nous ayons le temps de faire la connaissance de chaque personnage avant de passer au suivant. Ils sont nombreux et pourtant on les distingue sans problème, on parvient facilement à les différencier et connaître leur caractère. La trame de l'histoire est bonne, les personnages intéressants. L'intérêt est maintenu parce qu'on ne devine pas immédiatement comment vont tourner les évènements, on soupçonne certains protagonistes sans certitude.

le vocabulaire est agréable, simple mais de bon niveau. Dommage que l'écriture ne traduise pas mieux les émotions, j'ai trouvé la narration trop froide. Même si le style ne m'a personnellement pas convaincue je pense qu'il peut plaire à d'autres.

Le gros point noir a été l'impression de constamment retrouver des éléments d'autres romans. Il est normal d'être influencé par d'autres auteurs ou d'autres histoire, de s'inspirer d'autres univers, mais autant de points communs ça me dérange.

Le premier tome des « détrônés » de Eve C. Mercé est une belle surprise ! Amatrice de lectures fantastiques, je dois dire que ce premier opus m'a séduite. L'immersion a été rapide et facile, grâce au temps accordé à la contextualisation, le travail fourni sur les personnages, ainsi que les descriptions.

Au programme de cette lecture ? Des intrigues de cour, ainsi que la prospérité d'une famille royale mise en péril. L'histoire s'étend donc aux enfants de la couronne ; entre l'héritier du trône, son futur conseiller, le devoir de ses dames et le désir de faire honneur …

Je dois dire que chaque personnage m'a intéressé, même si, ma préférence en début de lecture allait au futur conseiller et ses expérimentations, ainsi qu'à la rebelle féministe qui souhaite faire bouger la société qui la contraint à un destin dont elle ne veut rien. En avançant dans ma lecture, ce fut le dragonnier et sa monture ainsi que ses rêves d'artisanat, ou encore le petit dernier en quête de reconnaissance et attachant qui m'ont davantage mobilisé dans ma lecture. Pour autant, chaque moment passé avec les personnages, quel qu'il soit, fut intéressant et agréable.

La plume de l'auteure est fluide, facile à visualiser et travaillée. Pour autant, certaines maladresses ou longueurs ont quelques peu freiné ma lecture de temps à autre.

En revanche (et on apprécie), sous couvert de narrer une histoire fantastique, Eve C. Mercé prend le temps d'aborder différents sujets, tels que ; la place de la femme dans le contexte de son roman, la place de chacun dans la fratrie, les préoccupations parentales, l'idéal de soi, les ambitions professionnelles, le devoir familial, le conflit de loyauté, l'ambition, la vanité, etc…

Au coeur de ces pages, vous découvrirez ; quelques dragons, d'étranges mixtures aux vertus variées, des objets qui s'animent ou des cités érigées grâce à l'alchimie, etc… Pour autant, et bien que ce pan de l'histoire soit omniprésent, les intrigues de cour et celle du roman ne sont pas supplantées. Ainsi l'on observe une belle maitrise de l'auteure pour équilibrer son roman.
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