AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 56 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Martjin rencontre le narrateur à St Rémy de Provence et lui raconte, le temps du séjour, l'histoire de sa fille Léa.
A huit ans, après la mort brutale de sa mère, Léa sombre dans la tristesse.
Un jour, Martjin et Léa rencontrent une violoniste et Léa est envoûtée par le son de l'instrument: elle réclame un violon à son père qui le lui offre immédiatement: Marie Pasteur, son professeur, aide la petite fille à acquérir une aisance extraordinaire, un talent hors du commun.
C'est le début d'une histoire de folie, Léa va toujours plus loin, toujours plus haut et son père jusqu'à l'extrême essaiera de suivre sa fille, pour la rendre heureuse.
Une histoire d'une tristesse infinie, que j'ai trouvée longue malgré la beauté du texte.
Commenter  J’apprécie          60
Le narrateur s'apprête à partir de Provence pour rejoindre Berne où il vit. Il croise un homme, Martijn van Vliet qui retourne lui aussi là-bas et lui propose de le ramener en voiture. Au cours du trajet, ce dernier va raconter sa douloureuse histoire au narrateur : jeune, Léa a perdu sa mère. La vie n'a plus aucune saveur quand un jour, alors qu'elle se promène avec son père, elle entend dans la gare Loyola de Colon qui joue du violon. La jeune fille est émerveillée, comme hypnotisée. La musique et cette vision l'ont totalement happée si bien que peu de temps après, son père lui achète un violon. Elle va vivre cette passion de manière obsessionnelle, très vite devenir un prodige et connaître le succès.
Mais l'on sait que ce que raconte Martijn est une tragédie et, peu à peu, au cours du voyage, on apprend comment Léa a sombré dans la folie.
Pascal Mercier explique dans une postface qu'il a essayé plusieurs façon de narrer cette histoire : le "je" rendait le père de Léa trop proche du lecteur, trop larmoyant. Il a eu l'idée de créer cette perspective narrative, de sorte que l'histoire passe par une troisième personne et que le "je" soit ainsi moins pathétique.
Au début, j'ai cru que cela ne m'intéresserait pas plus que cela quand j'ai vu que c'était l'histoire d'un père et de sa fille, une histoire de musique et de violon et très vite, on est pris par l'envie de savoir où l'obsession de Léa va la mener. Autour d'elle gravitent des professeurs de musique qu'elle semble aussi aimer de manière forte et exclusive.

Lien : http://edencash.forumactif.o..
Commenter  J’apprécie          60
2 hommes se rencontrent à la terrasse d'un café en Provence. Cette rencontre permet de faire émerger un passé et une vie. Ils se côtoieront quelques jours accompagnés du souvenir obsédant de Lèa.

A travers les yeux et les souvenirs du père, comme à travers la perception du confident, nous remontons le fil de l'existence de Léa. de la petite fille qui vient de perdre sa mère à la violoniste virtuose qu'elle deviendra.

Autant vous prévenir tout de suite, c'est un livre émotionnellement difficile à lire. J'ai du faire plusieurs pauses, pour digérer les sentiments, qu'a éprouvé le père de jeunes enfants que je suis.

Dès les premières pages on comprends que Léa s'est donnée la mort. Il est donc difficile de voir défiler au fil du récit toute l'histoire de sa jeune et courte existence en ayant cette pensée a l'esprit.

Un livre qui traite avec justesse et profondeur des sentiments du deuil, de l'amour, de la paternité, de l'exigence, du courage, de l'égo, de la folie... mais qui traite aussi de la maltraitance, volontaire ou non, que l'on s'inflige ou que l'on inflige à une enfant qui pratique le haut niveau dés son plus jeune âge. Que ce soit de la part de professeur appliquant une exigence adulte à des enfants, ou de la part de l'entourage complice ou dépassé par le don et la volonté de son enfant.

Au final, un magnifique texte, mais à réserver à un publique « très averti ».
Lien : https://forum.le-violon.org/..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1084 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}