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EAN : 9782351684757
176 pages
Editions Les 2 Encres (24/07/2012)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Prix du polar féminin 2013- Dora-Suarez



Le corps d’une fillette de sept ans est retrouvé.
Elle a été sauvagement assassinée et enterrée dans les sous-bois près de Fort Knox au Kentucky. Les sévices sont au comble de l’horreur : torturée, violée, brûlée sur certaines parties de son corps.
Aaron Wilson, chargé de l’enquête, craint que ce crime soit les prémices d’une longue série. Récemment divorcé et père d’une petite fill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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C'est à l'adolescence que Christelle Mercier se découvre une passion pour l'étude de la psychologie des tueurs en série, la médecine l'égale ou bien encore la police scientifique. Forte de cette révélation, elle s'en inspire aujourd'hui dans l'écriture de ses polars …



Le corps de Amanda Canberra, 7 ans est retrouvé enterré dans les sous-bois de Fort Knox au Kentucky. Brûlures de cigarette, lacérations au couteau, crâne rasé, strangulation et viol sont les stigmates que porte le corps de la fillette, disparue une semaine plus tôt.

C'est à Aaron Wilson, un flic chevronné, expérimenté et surtout réputé pour avoir solutionné des affaires non résolues, que l'enquête est confiée. Son instinct lui souffle que ce crime n'est pas un acte isolé, et il s'attend à devoir compter d'autres victimes dans les prochains jours.

Ce qu'il ne soupçonne pas encore, c'est que la prochaine victime sera sa propre fille, Sydney.


« Il existe des hommes dépourvus de toute morale, d'humanité. Ce livre s'inspire de la face cachée de ces prédateurs ».


Christelle Mercier a choisi de scinder son livre en deux parties. La première, « La mort » s'articule autour de la présentation des personnages et de l'enquête. On y découvre notamment « l'enfant », un gamin terrorisé qui assiste totalement impuissant à des actes d'une violence intolérable. J'ai été très sensible à ce personnage, qui au fur et à mesure prend le pas sur les autres. Une sensation sans doute due aux citations placées au début de certains chapitres, qui étaient pour moi comme un fil d'Ariane.

Concernant l'enquête il m'a manqué un petit quelque chose. Hormis la « livraison » d'une victime, l'enquête avance mais seulement par le biais de la police. Je regrette de ne pas avoir eu plus de pages en compagnie du tueur.

La seconde partie est exclusivement réservée au procès et s'intitule « La vérité ». La prise de connaissance des faits est brute de décoffrage, et particulièrement difficile. L'auteure n'y va pas par quatre chemins et nous évite les enjolivements superflus, qui n'y trouveraient d'ailleurs pas leur place. Christelle Mercier m'a fait vivre ce procès d'une manière éprouvante certes, mais j'ai été très réceptive à ses écrits et c'est exactement ce que j'attends à la lecture d'un roman !

Et quelle fin !!! … La porte ouverte à une éventuelle suite Christelle ?

L'inceste, la pédophilie ou bien encore la mort d'un enfant, autant de sujets compliqués à traiter. Christelle Mercier le fait, et le fait bien !

Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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Par Guillaume-Lecteur.

Le thriller démarre fort, je me suis vite plongé dans l'histoire. Les personnages, de par la description psychologique que vous en faites, sont attachants car on peut y retrouver ici ou là un de ses propres traits de caractère. J'aime votre style. Les phrases courtes. Les petits paragraphes. Même si on y devine aisément certains réflexes professionnels (si je ne vous savais pas journaliste, je l'aurai deviné...), il faut reconnaître que ce style bref a toute sa place ici. Ces courtes phrases sont finalement autant de coups de poing que l'on se prend en pleine figure au fur et à mesure que l'on avance dans la cruauté du (des) prédateur(s) que de respirations saccadées dues au stress que sait nous transmettre le héros. Je n'oublie pas non plus de constater que ce livre met en avant votre humour noir (je pense ici au rapport qu'avait le médecin légiste vis-à-vis de sa défunte femme). Et il se marie parfaitement avec la noirceur de l'atmosphère que vous savez créer. En conclusion, je suis emballé par The Hunter. Il me permet de découvrir une auteure qui sait manier le verbe pour faire en sorte de prendre le lecteur par la main et l'emmener dans son monde fait avant tout de sombritude (comme dirait une certaine Ségolène...). Moi qui ai toujours aimé les mots, sans savoir malheureusement les utiliser (je suis à mon grand regret beaucoup plus scientifique que littéraire), je dois reconnaître être admiratif de votre talent (si si n'ayons pas peur des mots, vous en avez beaucoup). Je pense que votre baby-thriller sera bien vite dévorer. Non, j'en suis sûr en fait Attention à vous,MADAME Christelle Mercier, vous allez faire de moi un homme éxigeant qui saura vous harceler pour vous réclamer la sortie de 3 thrillers par mois...
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C'est un thriller court.

Court mais intense.

Mettant en scène un serial killer et sa famille; un flic et sa famille. Ils résident bien plus proches les uns et des autres que la normalité quotidienne ne le laisse supposer.

C'est le constat terrible que les crimes d'un individu ne s'inscrivent pas sur son visage, que fermer les yeux ou les centrer sur nos vies étriquées peut conduire au drame, que la mort injuste et terrible peut frapper à notre porte à tout moment.

Vous avez peur?

Vous faites bien!

Personne n'est à l'abri!

Non, personne… surtout quand un tueur se trouve encouragé et manipulé par plus retors et pervers que lui, qui va même jusqu'à lui fournir sa "marchandise".

Et c'est l'escalade dans l'horreur.

Et le plus coupable n'est peut-être pas celui qui doit laver le sang des victimes qui dégouline de ses mains. le plus coupable n'est certainement pas celui qui sera offert à la vindicte populaire.

J'ai adoré ce thriller qui, tour à tour, nous questionne sur les influences d'un tueur, bourreau ou éducateur de ses proches; sur le métier de flic, côtoyant la sombre folie des hommes, ayant l'obsession de protéger ceux qu'il aime; sur les limites qu'un individu peut dépasser par soif de carrière, de gloire, d'argent et de pouvoir; sur le traumatisme des êtres au coeur d'assassinats.

Je me suis laissée attendrir par cet enfant, témoin et acteur de monde ahurissant d'adultes, qui s'invente chevalier courageux dans son imaginaire pour mieux terrasser les dragons de la vie, par la réalité appréhendée au travers des yeux de l'innocence et de la logique enfantine, non exempte de candeur toutefois.

Les victimes sont des enfants donc, logiquement, des âmes innocentes dont l'existence est balayée prématurément, donc l'effroi et le sentiment d'injustice concourent à captiver le lecteur dans la traque du tueur.

Tout s'enchaîne dans une accélération de l'indicible jusqu'à la rupture de rythme, par le passage des tortures et des crimes au procès, de l'émotion et de la révolte spontanées à la réflexion et à l'analyse.

L'intrigue est prenante, oppressante par moments, bien menée, incisive et sombre.

On pense que tous les coupables sont enfin sous le joug de la justice…

Mais on n'ose reprendre son souffle, le soulagement se fait attendre… parce qu'on sait que c'est faux!

Tout n'est pas terminé…

Un cliffhanger en guise de fin et, par conséquent, une envie certaine de connaître la suite!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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The Hunter .. « le chasseur »..

Première partie, « la mort »

Amanda, un petite fille de 7 ans a disparu. Un flash spécial l'annonce à la télé. Toute la population se mobilise. Un individu regarde les infos et sourit … La petite fille sera retrouvée, horriblement mutilée.. Aaron, policier du comté, sait qu'il y a eu et qu'il y aura d'autres victimes..

Seconde partie « la vérité »

Aaron et Molly vont être pris dans la tourmente, malgré le soin apporté à protéger leur fille. le procès aura lieu, même si le coupable est mort.

Un roman haletant, sur des sujets très sensibles, voire interdits, et qui se lit d'une traite, tant il est bien écrit, même si certaines scènes sont insoutenables.. C'est non seulement une réelle enquête sur un thème sordide, mais encore une interpellation sociale. A-t-on vraiment vu le fils de la voisine contusionné, où s'est il encore « bagarré à l'école » ? Quand faut il intervenir et dénoncer ? Connaissons-nous bien nos voisins ?

Quant à la fin, époustouflante ! Et qui présage peut être une suite ? En tous cas, bravo Christelle de m‘avoir ainsi tenue en haleine !
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«The Hunter» (Le chasseur) est le dernier livre de Christelle Mercier, correspondante de presse d'un journal local, qui depuis l'adolescence écrit, et étudie la psychologie des tueurs en série. Elle signe là, une oeuvre surprenante.
En effet, dès les premières pages, on peut imaginer que l'on va se trouver face à un scénario classique: le tueur, les familles éplorées, les policiers et les difficultés habituelles pour démêler les fils de l'enquête …
Ce n'est pas seulement cela.
Déjà, la mise en place de l'intrigue est très bien amenée. On suit tour à tour plusieurs personnages et on ne voit pas forcément tout de suite ce qui va les relier.

Comme une chirurgienne, l'auteur découpe au scalpel chaque personnalité, pas forcément avec de grandes phrases psychologiques mais avec l'étude de chacun et une précision remarquable. Elle distille savamment des gestes anodins, des phrases échappées dans une conversation qui semblerait banale, des indices minimes qui font poser question sur le coup, et qu'on peut oublier à la page suivante tant l'histoire nous emmène ailleurs… avec tout cela, une ambiance s'installe, la peur monte en nous, insidieuse, l'angoisse nous prend à la gorge, c'est comme une course contre la montre dont on sait que la victoire sera très difficile …
Toute la première partie du livre: «La mort….» est consacrée à cet état des lieux, aux faits insoutenables, au désespoir sous-jacent en permanence, à la découverte des différents individus et de leur caractère (sans oublier leur part d'ombre….)
Il n'y a rien de pire que la mort, injuste, d'un enfant, alors quand un policier enquête pour que cela cesse et qu'il est lui-même touché au plus profond de son être, vous imaginez…. La culpabilité est là, celle qui ronge, celle qui hante l'homme, celle qui parfois vous aveugle tant elle vous obnubile ….


Puis arrive la seconde partie: «La vérité….». On assiste au procès, impuissant, avec la volonté de «rentrer» dans le livre et de dire ce qu'on sait alors qu'on ne peut pas …. C'est terrible car c'est frustrant, on a l'impression d'être complice, de laisser faire les choses, de se taire alors qu'on souhaiterait hurler ....
On écoute les descriptions lues devant les jurés, on pense aux victimes, aux familles….
«Rien n'efface les blessures, rien n'efface les images ancrées dans la mémoire. Elles sont vicieuses, répétitives, vous avez beau les chasser, elles se cramponnent à votre cerveau comme une sangsue, jusqu'à vous rendre fou.»
Mais aussi à celui qui est là dans l'ombre…..et on a froid, terriblement froid….

L'écriture de Christelle Mercier est précise, vivante, sans fioritures inutiles, les actes sordides sont là, les personnalités dangereuses envahissent notre quotidien tant le livre est présence ….
Les chapitres sont courts, rien n‘est «délayé», les pages s'enchaînent car on veut savoir, on veut que l'horreur cesse, que justice soit faite ….


Et cette fin, cette fin….Mon Dieu ! Comme un voile noir qui recouvre tout …. vous noyant dans le doute. La peur, occupant votre esprit et vous posant question …. car jamais, jamais, vous ne saurez ….. ce qu'il adviendra de ces individus croisés le temps d'un roman mais que vous n'oublierez pas de sitôt….

NB: Après lecture, une seule solution : la méthode Coué, «Ceci est un roman, ceci est un roman…»
PS: Une mention particulière pour la couverture, sobre à souhaits mais si parlante ....

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Flash spécial.
… « Ici Karen Medley en direct depuis Radcliff. Il y a tout juste huit heures qu’Amanda Canberra, âgée de sept ans, a disparu. Accompagnée de ses parents au Centre commercial Market Store, l’enfant a échappé quelques secondes à leur vigilance alors qu’ils entraient dans l’épicerie. Les témoignages recueillis par la police confirment l’hypothèse d’un enlèvement. Vêtue d’une veste blanche et d’un pantalon bleu marine, plusieurs personnes disent l’avoir vue aux bras d’un homme de corpulence moyenne. Plus de cinq cents personnes se sont mobilisées à sa recherche, policiers, soldats et civils quadrillent plusieurs secteurs en ce moment même dans les sous-bois, les sites abandonnés. Tous sont touchés par la détresse de la famille qui invite les citoyens susceptibles de détenir des informations à contacter la police. Il est important de la retrouver, citent les enquêteurs, plus le temps passe et plus les chances de revoir l’enfant s’amenuisent. C’était Karen Medley qui rend l’antenne »…
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Son crâne rasé la dépersonnalisait totalement. Lorsqu’ il avait comparé cette photo à celle donnée par ses parents, il avait eu comme un choc. Elle avait de magnifiques cheveux bruns, ondulant sur ses fines épaules. Des yeux pétillants, un teint rosé. Tout avait disparu sous le masque mortuaire, des hématomes s’étaient formés sous les coups, son visage était gonflé et tuméfié. Des dents avaient été arrachées sous les coups violents. Des centaines de taches brunes circulaires étaient à jamais marquées sur sa peau fine, résultant de brûlures de cigarettes, il en avait décelé même sur ses parties intimes. Les petites croûtes qui s’étaient formées indiquaient une cicatrisation récente, elle était donc vivante. Des lacérations multiples taillées à vif sur sa chair par la lame du couteau s’orientaient sous divers angles, indiquant des frappes violentes et emplies de colère.
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Rien n’efface les blessures, rien n’efface les images ancrées dans la mémoire. On les oublie par moments mais elles finissent par revenir en boucle sans que l’on puisse appuyer sur la touche stop. Elles sont vicieuses, répétitives, vous avez beau les chasser, elles se cramponnent à votre cerveau comme une sangsue, jusqu’à vous rendre fou
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quelle déception!!! incomplet, on a l'impression de lire un résumé d'un thriller, rien sur l'enquête policière, c'est bâclé, j'avais l'impression de lire un article dans un journal, vraiment, quelle déception!
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Même si tout le monde espérait la peine de mort, aucune famille n’en serait pas moins soulagée. Les victimes ne reviendraient pas.
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