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EAN : 9782350771540
Archives et Culture (28/01/2011)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
À l'heure où il est possible de donner tous les prénoms possibles à son enfant à naître, voici une encyclopédie qui non seulement facilite les choix, mais indique aussi quelques écueils à éviter, car les prénoms s'inscrivent tous dans des modes, des tendances sociales et véhiculent une image qui peut aussi bien aider l'enfant à grandir que le désavantager.

Cette encyclopédie rappelle les prénoms classiques comme les prénoms actuels dont la vogue s'amp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un recueil plutôt moyen ; j'ai déjà eu entre les mains un ouvrage du même genre, plus complet (Napoléon n'y figure pas, j'aurai aimé connaître les racines de ce prénom célèbre).
On découvre au fil des définitions des anecdotes étonnantes : un président de la République se nommait Casimir Perrier !... mais aussi des prénoms absurdes : sérieux, il y a vraiment des gens qui se prénomment Périphérique ou Chanel ? O_o
Pour chaque prénom, on retrouve les personnalités de divers univers l'ayant porté. Et les encadrés contiennent différentes statistiques sur les prénoms (origines, pays, tendances, etc.)
Il y a beaucoup de prénoms peu croisés, idéal quand on recherche des noms pour les personnages d'un roman.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
xtrait de l'introduction

Les prénoms d'aujourd'hui semblent choisis par les parents, souvent avec une volonté affichée d'originalité. Ils sont pourtant, sans que les familles le perçoivent toujours, soumis à des phénomènes de mode, à des tendances sous-jacentes qui dépassent et orientent les choix individuels. Il vaut mieux le savoir pour mieux choisir. Remontons le cours du temps pour mieux comprendre les évolutions...

Le prénom autrefois : un ancrage communautaire
Sous l'Ancien Régime, le prénom était un signe d'appartenance à une communauté familiale et villageoise. Le choix était tellement codifié que, pour chaque sexe, cinq ou six prénoms seulement se partageaient les deux tiers de la population d'un village d'autrefois.
Le nouveau-né ne recevait le plus souvent qu'un seul prénom qui avait comme vocation première de l'intégrer dans la communauté familiale. Le petit n'avait donc pas seulement le nez de son père, les yeux de sa mère ou les cheveux de son grand-père, il portait aussi le prénom de l'un d'entre eux. Le premier fils recevait en général le prénom du père, le second fils celui du grand-père paternel, le troisième celui du grand-père maternel, la première fille le prénom de la mère, la seconde fille celle de la grand-mère paternelle, la troisième celle de l'autre grand-mère... Bien sûr, cette règle n'était pas absolue, notamment parce qu'on faisait passer les vivants avant les défunts et qu'on donnait aussi aux enfants les prénoms des parrains et marraines, mais elle restait extrêmement fréquente.
Comme le premier-né portait en général le prénom de son père, que ce père pouvait se remarier plusieurs fois car les épouses mouraient assez fréquemment en couches, ces modes d'attribution pouvaient donner naissance à des imbroglios généalogiques assez difficiles à démêler. Citons à titre d'exemple le cas réel de ce François Jannot, meunier au XVIIe siècle à Lathus, un petit village du Poitou, lui-même fils d'un François Jannot, également meunier. François Jannot se maria trois fois et eut plusieurs fils de chacune de ses noces. À chaque fois, l'aîné fut prénommé François. Il y avait donc ainsi trois demi-frères nommés François Jannot, tous trois meuniers dans le même village, tous trois fils de François Jannot et tous trois petit-fils d'un autre François Jannot... Dans les campagnes du Limousin, qui ont conservé ces coutumes plus longtemps que d'autres régions, cette habitude de donner le prénom des ascendants ou ceux des parrains et marraines s'est maintenue jusqu'à la fin du XIXe siècle. Dans le petit village de Salon-la-Tour en Corrèze par exemple, Pierre Chatel (1825-1879) et Jeanne Couturas (1834-1917) eurent un garçon et six filles, qui ont chacune porté le prénom de leur marraine. Le fait qu'il y ait des homonymies parmi les marraines n'avait gêné ni les parents ni le reste de la famille. Trois filles qui ont atteint l'âge adulte se sont ainsi prénommées Catherine, leur seul prénom pour l'état civil comme pour l'Église. On avait ainsi une Catherine Chatel née en 1863, une autre née en 1865, une dernière en 1876. Comme on devait bien s'embrouiller un peu, la Catherine du milieu a été surnommée Antoinette, mais des personnes qui les avaient connues ont témoigné que les deux autres étaient bien appelées Catherine. Il y avait simplement la Grande Catherine et la Petite Catherine jusqu'à leur mariage. Ensuite, leur nom d'épouse a servi à les distinguer définitivement.
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Jade
Quelle popularité ? -- Inconnu en France avant les années 1970, Jade ne commence à prendre son essor qu'au milieu des années 1980, dépasse les 5 500 naissances annuelles et ça continue de grimper ! Peut-être la médiatisation de l'adoption de la petite Jade par Johnny Hallyday y est-elle pour quelque chose...
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