Le chorégraphe Benjamin Millepied imagine un destin contemporain à Carmen, la célèbre héroïne de Prosper Mérimée, qui inspira l'opéra à succès de Georges Bizet (en 1875).
Pour le meilleur ou pour le pire ? Réponse avec nos deux critiques, Marie Sauvion et Samuel Douhaire.
#carmen #cinéma
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Prosper Mérimée
Marigold Bobbio (Éditeur scientifique)/5 79 notes
Marigold Bobbio (Éditeur scientifique)/5 79 notes
Résumé :
L'oeuvre de Prosper Mérimée (1803-1870) est un mélange de romantisme noir et d'écriture maîtrisée. Il oppose les passions les plus fortes, la violence des âmes à la rigueur d'un style qui reste un modèle de prose classique.
Carmen (1845) est une somptueuse et implacable histoire d'amour et de mort, qui, outre l'opéra de Georges Bizet, a inspiré de nombreux metteurs en scène. Comme dans les tragédies grecques, la mort plane sur ce drame de la jalousie, et Jule... >Voir plus
Carmen (1845) est une somptueuse et implacable histoire d'amour et de mort, qui, outre l'opéra de Georges Bizet, a inspiré de nombreux metteurs en scène. Comme dans les tragédies grecques, la mort plane sur ce drame de la jalousie, et Jule... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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"Je ne veux pas être tourmentée ni surtout commandée. Ce que je veux, c'est être libre et faire ce qu'il me plaît"
J'ai lu cette oeuvre a un tournant de ma vie assez délicat, et il a raisonné en moi. Beaucoup ne supporte pas le personnage de Carmen. Manipulatrice, séductrice, infidèle... Mais libre. Et c'est ce besoin de liberté dont j'avais envie au moment de cette lecture. Une héroïne, libre, confiante, badass. Tout ce que j'aime en soit. Ajoutez à cela un peu de tragédie classique et je suis emballée.
Le thème de l'amour comme étant une passion nécessairement destructrice, m'a fait beaucoup réfléchir. Je ne suis pas de cet avis, mais tout de même, la thèse est bien amenée, elle fait écho aussi a nombre courant philosophique auquel je porte intérêt. Ou encore aux courant des précieuse, comme avec Madame de Lafayette.
Je suis assez proche de la culture Gitane qui est décrite dans cette oeuvre. Elle est assez bien retranscrite. Sans clichés sur les gens du voyages, que l'ont peut lire ailleurs. Et c'est appréciable.
J'ai lu cette oeuvre a un tournant de ma vie assez délicat, et il a raisonné en moi. Beaucoup ne supporte pas le personnage de Carmen. Manipulatrice, séductrice, infidèle... Mais libre. Et c'est ce besoin de liberté dont j'avais envie au moment de cette lecture. Une héroïne, libre, confiante, badass. Tout ce que j'aime en soit. Ajoutez à cela un peu de tragédie classique et je suis emballée.
Le thème de l'amour comme étant une passion nécessairement destructrice, m'a fait beaucoup réfléchir. Je ne suis pas de cet avis, mais tout de même, la thèse est bien amenée, elle fait écho aussi a nombre courant philosophique auquel je porte intérêt. Ou encore aux courant des précieuse, comme avec Madame de Lafayette.
Je suis assez proche de la culture Gitane qui est décrite dans cette oeuvre. Elle est assez bien retranscrite. Sans clichés sur les gens du voyages, que l'ont peut lire ailleurs. Et c'est appréciable.
Citations et extraits (6)
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Je m'imagine que quelque critique du vingtième siècle découvrira les livres de Beyle (Stendhal) dans le fatras de la littérature du dix-neuvième, et qu'il leur rendra la justice qu'ils n'ont pas trouvée auprès des contemporains. C'est ainsi que la réputation de Diderot a grandi au dix-neuvième siècle ; c'est ainsi que Shakespeare, oublié du temps de Saint-Évremond, a été découvert par Garrick. Il serait bien à désirer que les lettres de Beyle fussent publiées un jour; elles feraient connaître et aimer un homme dont l'esprit et les excellentes qualités ne vivent plus que dans la mémoire d'un petit nombre d'amis.
913 - [Le Livre de poche n° 1480, p. 413] H. B.
913 - [Le Livre de poche n° 1480, p. 413] H. B.
Je crois, messieurs, que, si toutes les pensées qui nous viennent en tête dans l'espace d'une heure..., je crois que si toutes "vos" pensées, monsieur le professeur, que je tiens pour un sage, étaient écrites, elles formeraient un volume in-folio peut-être, d'après lequel il n'y a pas un avocat qui ne plaidât avec succès votre interdiction, pas un juge qui ne vous mît en prison ou bien dans une maison de fous. (Lokis)
Extrait des "Ames du Purgatoire" :
Comme de raison, don Juan tomba à ses genoux, lui dit qu'il lui devait la vie, mais que c'était un présent inutile, puisqu'elle allait le faire mourir d'amour.
Comme de raison, don Juan tomba à ses genoux, lui dit qu'il lui devait la vie, mais que c'était un présent inutile, puisqu'elle allait le faire mourir d'amour.
Prends garde, me dit-elle; lorsqu'on me défie de faire une chose, elle est bientôt faite!
Ne vous êtes-vous jamais trouvé au haut d'une tour ou bien au bord d'un précipice, ayant à la fois la tentation de vous élancer dans le vide et un sentiment de terreur absolument contraire?...
Videos de Prosper Mérimée (11)
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