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Fortune de France - 13 volumes tome 9 sur 13
EAN : 9782877062381
461 pages
Editions de Fallois (05/04/1995)
4.21/5   336 notes
Résumé :
«A'steure, je suis roi.» Ainsi le jeune Louis XIII commente-t-il sobrement l'élimination du tout-puissant Concini, favori de la reine-mère, en ce 24 avril 1617. Il lui faudra cependant mener encore de rudes batailles pour affermir un pouvoir environné de menaces : insoumission des Grands, rébellion des Huguenots, incapa-cité ou corruption des ministres...
Pour Pierre-Emmanuel de Siorac, qui l'a fidèlement servi, c'est l'heure de la récompense. Le voici comte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Louis XIII, de sa prise de pouvoir après l'assassinat de Concini jusqu'à la prise de fonction de Richelieu au Conseil.
Soit de 1617 à 1624

C'est le tome où j'attendais de voir la place que prendrait le rattachement officiel de la Navarre et du Béarn au royaume de France dans la grande Histoire de France.
Verdict : quelques lignes, le temps d'évoquer le voyage express de Louis XIII jusqu'à Pau.
Je n'en suis pourtant pas déçue.
La force d'un bon roman, sans nul doute.
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Louis XIII, après s'être débarrassé des Conchini et de la régence de Marie de Médicis, arrive au pouvoir. Ce tome nous raconte ses premières années de règne avec ses victoires mais aussi ses difficultés et ses échecs. Ce fut un réel plaisir de le lire ce volume du fait de la présence de nombreux détails sur la vie de l'époque à la cour, mais aussi de découvrir combien la vie des pauvres gens de la campagne était difficile.
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J'ai mis tellement de temps à finir ce volume ! Terrible !! Impossible de me poser et de me plonger dans les aventures de Pierre-Emmanuel. Et puis, à force forcée, heureusement, il est revenu dans ma vie. C'est vrai, je l'adore. Il est choubidou. Mais ah, il y a quelque chose. Il manque un truc. Il faut dire que la barre est haute avec son père et son grand-père. Et puis, s'il m'émeut un peu parfois, j'avoue que dans ce volume, deux trois chose m'ont déçues dans ses décisions. Disons-le, il n'est pas aussi follement séduisant que ses aïeux. Mais quelle vie ! Quelle émerveillable récit il nous fait de son quotidien à la Cour, à Orbieu, et à la rue du Champ-Fleuri. Mais que me manquent mon Pierre, Miroul, et le muguet Quéribus ! Et Henri... Allons-y à la franche marguerite, il faut s'y connaître en géopolitique pour goûter au mieux certains (voire plusieurs) des épisodes de ce volume. C'est terriblement intéressant et si délicieusement raconté, mais oh, Marie de Médicis, encore et toujours... Et notre pauvre petite reine espagnole... Bref, vivement le dixième, et peut-être un petit dauphin ?
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Pour les services rendus et son dévouement sans faille, le chevalier de Siorac, devient Comte d'Orbieu par la grâce de Louis XIII qui est parvenu à éliminer Concini et à exiler Marie de Médicis. Soucieux de faire prospérer son domaine, le nouveau comte d'Orbieu s'attache à connaître et à comprendre ses "manants". Mais la vie de cour le requiert plus souvent qu'il ne le souhaiterait et le roi exige sa présence auprès de lui. En effet, Louis XIII, pour ses premiers pas de roi doit faire face à de graves difficultés : réduire l'agitation des protestants, mater la Fronde des Grands réunis autour de Marie de Médicis, choisir les ministres qui sauront être ses meilleurs alliés pour gouverner le royaume et, enfin, concrétiser son "devoir de roi" auprès de son épouse Anne d'Autriche. Sous le regard affectueux du narrateur, le jeune roi apprend son métier et montre les paradoxes de sa personnalité. Mais, dans les couloirs du pouvoir, Richelieu s'avance à pas prudents...
Les impressions que j'ai eues lors de la lecture du précédent volume ("L'Enfant-roi") se sont, hélas, confirmées ici : un récit moins enlevé, des informations répétées, une orientation plus documentaire que fictionnelle m'ont un peu déçue. le narrateur prend sa charge avec beaucoup de sérieux et n'instille guère d'humour ou de dérision dans son récit, ce qui ne me le rend guère sympathique. le procédé qui fait intervenir lectrice et lecteur fait long feu et m'a semblé lassant. Peut-être est-ce dû à la complexité des évènements qui forment la charpente de ce volume ? A voir avec le prochain !
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La saga des Siorac se poursuit sous le règne le Louis XIII dont Pierre-Emmanuel est devenu un intime et le lecteur assiste à la prise de pouvoir du souverain après l'éviction politique de sa mère Marie de Médicis et l'exécution de ses favoris le diabolique couple Concini. Rien n'est facile pour le jeune roi qui a appris d'une enfance malheureuse la méfiance envers tous et qui apprend à tâtons à prendre possession de la lourde charge qui repose sur ses épaules. Sa vie privée ne lui permet pas de grandes consolations et il a également bien du mal à se satisfaire d'un mariage qui de prime abord, lui faisait horreur .
Robert Merle est vraiment un exceptionnel conteur et je ne cesse de le répéter au fil des tomes de la saga car il nous fait entrer dans l'histoire avec aisance , démêlant les intrigues politiques et les conflits qui se sont succédé dans les années 1620 sans jamais lasser, tant sa plume est élégante, son humour acéré et son sens du récit ne fait jamais défaut.
Quel prodigieux tour de force de parvenir à accrocher son lecteur tout au long d'une série qui pourrait paraître interminable mais qui ne se lit que trop rapidement ....Il reste trois tomes à dévorer ...Espérons que "la vraie vie" ne tardera pas à revenir ...Sinon il restera la trilogie de Dumas brillamment initiée par "Les trois mousquetaires" ....
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Cette question des Jésuites remuait excessivement le Conseil,la Cour,les Parlements,les ruelles de nos dames et il n'était en France fils ou fille de bonne mère qui n'en voulut dire sa râtelée.Le lecteur se ramentoit peut-être que le jeune Chatel,élève des Jésuites,attentât de tuer HenriIV les vingt-sept décembre 1594,et ne réussit qu'à le blesser à la lèvre.Ce qui permit au roi de faire sur l'heure,et la lèvre encore saignante,une de ces gausseries qui faisiat tant pour sa popularité.
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Des cinq balles de pistolet que les conjurés tirèrent sur l'infâme Concini le vingt-quatre avril 1617, alors qu'il pénétrait dans le Louvre par le pont dormant, les deux premières se perdirent, la troisième le frappa entre les deux yeux, la quatrième sous l’œil droit, la cinquième lui ouvrit la gorge.
Tant est qu'on put dire - sans trop de raison - qu'il fut tué trois fois, alors qu'une seule eût suffi pour le repos et le soulagement de la France.
"A'steure, je suis roi", dit Louis sobrement.
Dix jours plus tard, le trois mai, veille de l'Ascension, à deux heures et demie de l'aprés-dînée, Marie de Médicis, sanglotante, partait en exil pour le château de Blois, tandis que d'une fenêtre du Louvre, Louis regardait, la face imperscrutable, s'éloigner le carrosse de la moins aimante des mères....
(extrait du chapitre premier de l'édition de poche parue en 1995)
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- Ce n'est qu'une conjecture, dis-je, assez surpris de m'entendre dire cela [...]
- Mais l'histoire tout entière n'est que conjectures, dit mon père avec un sourire. Car si on voulait s'en tenir aux faits nus, on se résignerait à n'y entendre jamais rien.
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Vidéo de Robert Merle
https://www.laprocure.com/product/458979/amis-martin-la-zone-d-interet https://www.laprocure.com/product/374972/merle-robert-la-mort-est-mon-metier
La Zone d'intérêt - Martin Amis - le livre de poche La Mort est mon métier - Robert Merle - Folio
Quel est le lien entre “La Zone d'intérêt” de Martin Amis écrit il y a quelques années, et “La Mort et mon métier” écrit par Robert Merle en 1952 ? On évoque un sujet d'une grande lourdeur. On est pendant la guerre dans le milieu concentrationnaire. Ce n'est pas un témoignage de la vie dans un camp de concentration, c'est presque pire que cela. C'est le quotidien de celles et ceux qui participent à faire en sorte que ce terrible rouleau compresseur qu'est le monde concentrationnaire, ils fonctionnent au quotidien (...). Des lectures qui semble nécessaire. Martin Amis, “La Zone d'intérêt” au Livre de poche. “La Mort est mon métier”, Robert Merle, chez Folio. Stéphane, libraire à la Procure Paris
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