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Critique de IreneAdler
Sorti de l'école, Jean-Baptiste Clertant cherche du travail. Il est trouvera en tant que second lieutenant sur un navire à destination de l'Afrique. Son rôle sera de seconder le 1er lieutenant, et d'apprendre des rudiments de médecine auprès de son compagnon de cabine, médecin porté à la fois sur la philosophie et la bouteille.
Destination : la Guadeloupe. Avec un crochet par les côtes africaine pour charger du bois d'ébène. Mais en 1777, le bois n'est pas nécessairement fait de fibres de cellulose...
Contre toute attente, notre second lieutenant ne sait pas ce qui l'attend. le lecteur, si. Avec la naïveté et la fougue de son jeune âge, il va se révolter. Oh, pas de manière voyante et spectaculaire. Non. Par petites touches, en apprenant le prénom des 2 affranchis, en s'indignant auprès du capitaine, en détournant un peu de nourriture, en essayant de sauver deux femmes qui se laissent mourir... L'écriture de Merle immerge le lecteur dans ce bateau négrier, ces odeurs, ces bruits, son inhumanité. Elle rend la résistance de Clertant encore plus belle, et plus vaine. Mais elle le montre sous les traits d'un être humain, qui a en face de lui d'autres êtres humains, dont la couleur importe peu.
Pour lui, la philosophie des Lumières n'est pas uniquement un divertissement de salon. C'est une réalité et une nécessité.
Destination : la Guadeloupe. Avec un crochet par les côtes africaine pour charger du bois d'ébène. Mais en 1777, le bois n'est pas nécessairement fait de fibres de cellulose...
Contre toute attente, notre second lieutenant ne sait pas ce qui l'attend. le lecteur, si. Avec la naïveté et la fougue de son jeune âge, il va se révolter. Oh, pas de manière voyante et spectaculaire. Non. Par petites touches, en apprenant le prénom des 2 affranchis, en s'indignant auprès du capitaine, en détournant un peu de nourriture, en essayant de sauver deux femmes qui se laissent mourir... L'écriture de Merle immerge le lecteur dans ce bateau négrier, ces odeurs, ces bruits, son inhumanité. Elle rend la résistance de Clertant encore plus belle, et plus vaine. Mais elle le montre sous les traits d'un être humain, qui a en face de lui d'autres êtres humains, dont la couleur importe peu.
Pour lui, la philosophie des Lumières n'est pas uniquement un divertissement de salon. C'est une réalité et une nécessité.
