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EAN : 978B003TXZXQ6
Robert Laffont (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Cote", premier texte de "Marines", est la tragique et triste histoire d'un enfant déraciné et d'un amour déçu.
C'est avec le récit des souvenirs d'un jeune orphelin breton, élevé par le recteur d'un petit village de Cornouaille, que s'ouvre ce recueil de huit nouvelles écrites à la première personne du singulier.
Si elles ne sont que peut-être autobiographiques, elles sont, tout au moins, assurément très intimes et très personnelles.
Reparti à la ville, pour y devenir un "Monsieur", le jeune orphelin ne reviendra à la côte que pour y naviguer, chaque été, pendant ses vacances, mouillant dans tous les petits ports sauf dans celui de son enfance.
Ce sont, ensuite, vagabondages de plaisancier et promenades en mer que nous offre Jean Merrien.
"Mer" est avant-tout le récit d'une rencontre, celle d'un marin avec son premier bateau.
Il aura pour nom "Compagnon"....
"Voile" est un chant d'amour pour la mer.
Pourtant pour une femme, le marin, prêt à se renier, aurait finalement vendu son beau voilier.
Mais quand vint l'été nouveau, "Compagnon" s'est de nouveau laissé porter vers le large...
"Calme" est l'angoissant moment d'un malaise.
En vue des hautes falaises de Groix, le marin, par un choc à la tête, est soudain rendu aveugle.
Le bateau, désemparé, n'a plus d'yeux pour le guider....
"Port" est un double portrait dessiné durant une courte escale.
Alphonse et Jean-Marie sont deux cousins que la vie a rapproché mais que la politique transforme en deux ennemis irréductibles....
"Plage" est un sauvetage, une rencontre qui, n'étant pas devenue tragique, a sombré dans la bêtise et la banalité.
Bloqué à l'hôtel, le marin va y entrevoir un adolescent triste et encadré de deux parents grossiers et vulgaires. C'est cet adolescent qu'il va recueillir, quelques heures plus tard, en mer, perdu dans un petit kayak à demi rempli d'eau....
"Régate" est aussi le récit d'un sauvetage mais tragique celui-là.
La course, interrompue, n'a pas permis de sauver l'imprudent....
"Ile" vient refermer l'ouvrage comme il avait été ouvert.
L'auteur, semblant être devenu fou, s'est installé à l'île aux chevaux mais sa solitude est brisé par l'apparition d'un enfant perdu....
Ces huit textes, ayant pour dénominateur commun l'amour de la mer, semblent parler d'un homme, en font le tour et le dessinent mieux qu'un fusain sur sa toile.
Ils sont écrits d'une manière sobre, efficace mais dans un style élégant.
Jean Merrien y utilise un vocabulaire maritime vrai et sincère.
Dans ces pages, affleurent, sans cesse, les sentiments et l'humanité qui pourtant, semblant être "empêchés" par un trop grand vent de "Noroît", ne sont à aucun moment vraiment exprimés.
Ce livre, s'il peut parfois agacer, ne peut laisser indifférent.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ah, la "Marine Française", la "Royale" ! Quart de nuit, quart de jour, charbon, recharbon. Capitaine d'armes, inspection de tenue, inspection de plats.
Tribordais à l'appel, bâbordais à l'appel.
Mais qu'on soit timonier, gabier ou canonnier, comme étaient Alphonse et Jean-Marie, la "Marine" c'est surtout faire des cuivres.
Astiquer des mètres de rambarde, des crosses, des gâchettes, des mires !
Et quand il n'y a plus de "Faitneuf", prendre du "Tripoli", de la brique pilée et de l'eau de mer ; une heure après le cuivre est d'un beau vert - pour les goélands, en haute mer.
La "Marine" ! Sous tous les pavillons, sous toutes les latitudes, par tous les vents, les chauds et les froids, arroser le pont avec des manches à eau crevées, et briquer, briquer.
S'habiller d'un "gris" presque blanc, le salir à user toutes sortes de métaux ; et puis, aux heures de loisir, user le gris avec le savon et les poings, dans l'eau froide.
Tout cela sous l'oeil d'un second-maître qui est un "pays", qui vous engueule mais qui vous aime bien ; un second-maître qu'à aucun prix on ne voudrait faire reprendre par un de ces dieux lointains et pourtant liés que sont les officiers.
Et puis, dans les ports, un soir sur deux, propre et coquet, descendre à terre avec au front, en lettres dorées, "Sémillante" ou "Ville d'Ys"......
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De la mer on ne peut voir le port de mon enfance. En longeant la côte de Cornouaille, toute vallonnée, prolongée de roches, on n'aperçoit là aucune échancrure.
On distingue simplement, presque au sommet d'une colline, deux maisons, une rose et une blanche, adossées à des champs de seigle et de luzerne....
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Video de Jean Merrien (1) Voir plusAjouter une vidéo

Jean Merrien : Dictionnaire de la mer
Depuis COLLIOURE, dans les Pyrénées-Orientales, Olivier BARROT présente le livre "Dictionnaire de la mer, le langage des marins, la pratique de la voile", de Jean MERRIEN, réédité par Omnibus. Dessins en banc-titre.
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