Un petit roman rapide à lire et poétique.
Peer et son père ont perdu Isabelle, celle qui apportait la douceur, la joie, le rire dans le foyer. Depuis, ils survivent côte à côte.
Lors d'une promenade en forêt, l'adolescent de 14 ans entend un drôle de cri qui l'attire et le fait basculer dans un autre monde.
Un monde où se dresse, au milieu de la forêt, une petite ville identique à la sienne mais peuplée uniquement d'adolescents et d'enfants. le téléphone, les voitures n'existent pas ainsi que d'autres éléments de la vie moderne. L'école n'existe pas non plus, ni l'argent. Un monde silencieux, immobile et merveilleux où prédomine la nature.
Anej, l'adolescente qui vit dans la maison qui devrait être la sienne apprend à Peer que c'est le "muche", créature extraordinaire et sans visage qui l'a amené là.
Peer va donc chercher cet animal afin de pouvoir rentrer chez lui.
Parallèlement au récit de l'aventure de Peer s'insèrent des passages imaginés par l'adolescent mettant en scène Peter Blake, l'intrépide aventurier, héros de son enfance. On s'aperçoit que Peter Blake s'efface peu à peu : Peer sort de l'enfance.
Roman sur la sortie de l'enfance, sur la découverte de la sexualité, sur les relations difficiles entre parents et enfants à l'adolescence, roman sur le deuil, ce roman contient tous ces aspects en moins de 200 pages dans une écriture fluide et agréable. le monde qu'explore Peer après sa fuite a la saveur d'un monde idéal de l'enfance, d'un rêve éveillé, initiation amoureuse comprise.
A partir de 12-13 ans
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J'ai lu ce livre au collège, c'était une lecture obligatoire. Et bien malgré le temps qui a passé, j'en garde un très bon souvenir. Avec cette histoire, l'auteur aborde d'une bien belle manière le fait de grandir, de quitter la vie d'enfant pour "une vie de grand". Pour cela, Peer, un jeune garçon ayant perdu sa mère, va découvrir un univers totalement différents de la réalité. Une jolie histoire, que je n'hésiterais pas à relire si l'occasion se représente.
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Drôle de titre, pas très engageant et drôle d'histoire, pas très intéressante.
On n'arrive pas à y croire, il y a même un sentiment de malaise pas très agréable. le monde parallèle est étrange et peu engageant.
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C'était justement ce danger, une bonne dose d'inconscience propre à son âge et l'interdit paternel, trop souvent réitéré, qui amenèrent Peer à fréquenter Malebranche.