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Le Poulpe tome 13 sur 199
EAN : 9782842190125
135 pages
La Baleine (30/11/-1)
3.17/5   23 notes
Résumé :
Une jeune femme est abattue pendant une représentation du Fidelio de Beethoven. Alors, Gabriel Lecouvreur, qui connaît la musique, reprend son sac, sa casquette et débarque à Toulouse. Et même si on y cultive encore la violette, la ville du bel canto et de l'aéronautique ne sent pas toujours la rose. Surtout quand le Poulpe trempe son pain dans la soupe de syndicalistes soi-disant autonomes.
LE POULPE est un personnage libre, curieux, contemporain, qui aura q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce n'est pas l'intrigue qui fait l'intérêt de ce livre : elle est si mince !
Mais plutôt l'amusement de l'auteur à écrire un polar dans la grande tradition du polar "à la papa" : les flics sont incapables de s'en sortir sans l'aide du brillantissime détective privé, avec florilège d'expressions genre "Les tontons flingueurs" matinées de quelques mots d'occitan. Si le parfum de la testostérone est dominant, les femmes y sont belles et intelligentes, et c'est là le "coup de canif" à la tradition de ce genre littéraire de la Série Noire.
Qu'importe l'intrigue - il n'y a pas de suspens - puisque l'auteur nous promène dans un Toulouse qu'il aime entre résurgence des luttes ouvrières, et des émigrés espagnols.
Ce que j'ai préféré : l'étymologie occitane de Varsovie, qui signifie "verse vin", beaucoup plus gouleyante que le nom d'une capitale lointaine ; celle du nom du marché aux puces : l'inquet "antique vocable languedocien, importé d'Allemagne, signifie hameçon, un rapport évident avec la pêche aux bonnes affaires", auquel j'ajouterai, l'évocation du crochet qui terminait le bâton dont étaient équipés les biffins pour ramasser ce qui trainait dans les coins sombres.
Conclusion : un plaisir partagé avec Claude Mesplède autour d'un genre littéraire qui ne se prend pas au sérieux et...une grande envie d'aller trainer à Toulouse.
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Claude Mesplède (1939-2018) est un journaliste que je connaissais de nom principalement pour son travail critique sur les romans policiers.

J'étais curieux, donc, de le découvrir en tant qu'auteur de roman policier puisqu'il en écrivit au moins un : « le Cantique des Cantines », une aventure de Gabriel Lecouvreur alias le Poulpe publiée en 1996.

Je pense inutile de vous présenter la série « le Poulpe », un concept mis en place par Jean-Bernard Pouy en 1995 consistant à faire écrire par différents auteurs des aventures d'un même personnage, un anarchiste justicier surnommé le Poulpe du fait de ses longs bras.

Les auteurs se sont succédés à la tache, auteurs confirmés ou non.

« le Cantique des Cantines » est la 13e aventure du Poulpe.

Dans ce très court roman de 27 500 mots, Claude Mesplède s'essaye à un genre qu'il a beaucoup étudié, chroniqué, décortiqué, critiqué : le roman policier.

On sent, à la lecture, que l'auteur cherche à respecter à la lettre la « Bible » écrite par Jean-Bernard Pouy.

Ainsi, le premier chapitre présente le fait divers qui va attirer l'attention du Poulpe. le suivant se situe au Pied de Porc à la Saint-Scolasse, le troquet Q.G. du Poulpe, où, à travers un article de journal, celui-ci va découvrir ledit fait divers.

Durant le reste de l'aventure, Gabriel Lecouvreur va déguster des bières, se faire taper dessus, draguer et se faire draguer, penser à son Polikarpov (l'avion qu'il fait retaper petit à petit), et faire le justicier…

Claude Mesplède en profite également pour trimballer le lecteur à travers Toulouse et ses alentours, une ville et une région qu'il connaît bien (il y est mort).

Pour le reste, ce n'est pas au niveau de l'intrigue que le lecteur va y trouver son compte.

Effectivement, le récit tient sur une scène liminaire qui peine à être crédible et se poursuit sans jamais être prenant ou même intéressant.

Il reste alors à profiter d'un petit récit dans l'ambiance des « Poulpe », écrit par un spécialiste du genre policier qui démontre qu'il peut aussi passer de l'autre côté du miroir.

D'ailleurs, on ressent durant toute la lecture que l'auteur s'amuse et se prend au jeu de l'exercice de style auquel il est en train de se livrer.

Est-ce suffisant ? Probablement pas, mais c'est déjà mieux que rien, d'autant que le style est loin d'être indigent.

Au final, petit, tout petit roman de la série « le Poulpe » écrit par un critique spécialiste du genre policier qui réussit plus un exercice de style qu'un roman du Poulpe.
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Ça se lit facilement. Mon but était de connaître comment était constitué ''le poulpe''. Un roman policier qui se laisse feuilleter.

Ce qui m'a fait sourire : chaque prénom de l'intrigue est une personne de mon entourage. : Paco, Caroline, Lucie, Gabriel, Claude, Pierre, Pierrette, Jean-Pierre, Gérard et... Philippe ! (c'est moi)
Les lieux : Toulouse, Purpan, l'Aude, Argelès...

On rencontre même mon signe astrologique : le Bélier p87 : ''tu as l'esprit chevaleresque et tu essayes d'agir selon les préceptes de justice et d'honnêteté avec volonté et tu as un constant besoin d'activité...'' bref des clins d'oeil de la vie...

J'ai tout de même appris 3 mots : rade, panégyrique et enjoleuse.
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Pour sa treizième aventure, Gabriel le justicier débarque à Toulouse, attiré par une affaire qui, comme d'habitude, ne le regarde pas mais dont il a eu vent dans la presse. Loin des violettes et du bel canto, c'est un drôle de milieu qu'il va découvrir, entre militants anarchistes, syndicalistes purs et durs et patrons plus ou moins véreux issus pour leur part du syndicalisme autonome ! de magouilles en carambouilles, tout finit par exploser, au propre comme au figuré ! Claude Mesplède respecte le cahier des charges et propose un petit roman agréable au suspense toutefois très soutenable. Cela se lit vite, entre deux stations, mais les aventures du Poulpe ne sont-elles pas les dernières salves du roman de gare ! La couverture, tout comme les autres chez La Baleine est de Miles Hyman, grand illustrateur et dessinateur de bande dessinée (cf. entre autres le Dahlia noir chez Casterman).
Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Y 'a des jours, t'es vraiment con, mon pauvre Gérard. Tu sais pas quoi dire pour te rendre intéressant. Je me demande comment tu fais pour supporter ton trop-plein de conneries.
- Ben tu vois, c'est facile. Je déverse. Toute la journée je déverse et les gens m'écoutent.
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Dans le temps, les bourgeois allaient aux putes le dimanche. Le Toulousain, lui, sacrifie à un autre rituel. Il va aux Puces.
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Les habitations y étaient rares. On n'en comptait pas d'avantage que les doigts de la main d'un mutilé du travail.
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L'impérialisme de la mozzarella cuite valait bien celui du hamburger.
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Videos de Claude Mesplède (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claude Mesplède
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu’ « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d’entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j’avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d’aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu’à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n’entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d’œuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c’est énorme !
Et c’est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu’un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d’honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l’oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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