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Eric Dussert (Préfacier, etc.)
EAN : 9782916141183
195 pages
L'Arbre vengeur (20/09/2007)
3.91/5   116 notes
Résumé :
Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l'anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais dans le lot peu de chefs-d'œuvre... Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n'en démordent pas, qui s'étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Quinzinzinzili ! En voilà un titre qui dépote. Et personnellement, je prononce toutes les lettres, histoire de faire authentique. Mais qu'est-ce donc que cet O.V.N.I. ?

Grâce à Verdorie, j'ai pu découvrir non seulement une maison d'édition trop peu connue, L'Arbre vengeur, mais également un roman de science-fiction française des années 1930 (exactement comme je les aime !), et surtout une immense frange de la littérature française qui s'ouvre maintenant à moi. Dans le même genre, j'avais adoré L'oeil du purgatoire, de Jacques Spitz, mais pourquoi aimer une telle vieille science-fiction française ? Je dirais que c'est avant tout l'aspect introspectif qui me parle totalement, au plus profond de moi-même. Cette façon de creuser la psychologie humaine au plus profond me touche toujours, immanquablement.
La présente édition avec son avant-propos des plus inspirants met le lecteur dans les meilleures dispositions pour apprécier cet ouvrage. Éclairage sur la biographie de l'auteur, analyse en amont des enjeux du récit, Éric Dussert nous sert une préface intéressante et nécessaire qui est complétée comme il faut par l'avant-propos de l'édition originale de 1935 et quelques autres documents annexes.
Mais alors, damned, que nous raconte Quinzinzinzili ? L'histoire d'un homme seul face à la totale déchéance de son monde et à la création du suivant. Rien que ça. Dès 1935, Régis Messac prédit une Deuxième Guerre mondiale qui détruira, avec force explosions et changements climatiques, notre bonne vieille civilisation. Point besoin de s'appesantir sur cet état de fait, car pour l'auteur, là n'est pas l'essentiel. le plus important est de réaliser, en compagnie du personnage principal, que quand tout part à vau-l'eau, il n'y a définitivement rien à faire.

Encore une belle découverte signée L'Arbre vengeur, il faut dire que cette forme de science-fiction paraît simple, mais se révèle toujours aussi profonde émotionnellement sur notre fin à tous. Et quand vous saurez de quelle expression provient ce « Quinzinzinzili »…

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Faire du rangement dans de vieux papiers permet parfois de tomber sur des affaires qu'on croyait perdu...comme mes notes sur ce petit roman que j'avais réellement apprécié il y a quelques années.

Un livre de SF post-apocalyptique, paru en 1935, considéré comme une contre-utopie aussi bien qu'une critique sociale acerbe par un auteur qui était fondamentalement anti-Homme, anti-civilisation et anti-religion. Messac, militant pacifiste et laïque, n'était pas un optimiste et encore moins un visionnaire... mais il a su capter le vent qui changeait de direction dans l'Europe d'avant la 2ème guerre mondiale.

Parce que "Quinzinzinzili" se situe dans un monde après cette guerre... Guerre dans laquelle un gaz mortel à rapidement tué la population planétaire... sauf Gérard Dumaurier et un groupe d'enfants qui se trouvaient à l'abri dans une caverne au moment des bombardements.
Et il s'avère très vite qu'ils sembleraient être les derniers spécimens vivants de l'Humanité.
Gérard, le narrateur et seul adulte, aurait pu alors prendre les enfants en charge pour les guider, les éduquer, afin de reconstruire ensemble une petite communauté. Or, sujet à une profonde dépression, il rejette toute responsabilité et décline... Mis à l'écart par les jeunes, il se pose comme observateur qui comprend de moins en moins cette tribu qui, au fil du temps, va lui devenir complètement étrangère.
Les enfants deviennent "sauvages" : sans repères, ni exemples, ils oublient l'éducation reçue, leur langage se dégrade, une lutte pour le pouvoir et la possession de la seule femelle du groupe s'instaure... (Oui, on pense naturellement à "Sa majesté des mouches", écrit une vingtaine d'années plus tard). En même temps, ils trouvent un certain apaisement dans la dévotion pour leur nouveau dieu : Quinzinzinzili... déformation langagière de "qui es in coelis" du Pater Noster (prière que beaucoup de petits chrétiens en 1935 savaient réciter par cœur dès cinq ou six ans !)

La plupart des textes de Régis Messac sont d'un grand pessimisme et sans espoir. Ce petit ouvrage dans lequel l'auteur exprime ses opinions quant à la mentalité de l'homme et la bêtification par la religion, ne fait pas exception.
Un récit dystopique à éviter les jours maussades mais à lire absolument afin de faire connaissance avec un auteur français trop longtemps méconnu et presque oublié...
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Cela fait longtemps que je veux découvrir Régis Messac. Il y a quelques mois mon mari avait lu « Valcrétin » et s'il avait plutôt apprécié cette lecture il lui avait tout de même trouvé pas mal de défauts et avait été un peu déçu (peut-être en attendait-il trop). du coup, je me suis dirigée vers l'autre titre culte de Messac, « Quinzinzinzili ». Grand bien m'en a pris, j'ai adoré ce roman.

Ce qui frappe en premier lieu à la lecture de « Quinzinzinzili » c'est la lucidité de l'auteur, lucidité sur le monde et sur l'Homme. Messac a indéniablement une lecture du monde d'alors assez juste. Ecrit en 1935, le roman évoque une 2ème Guerre Mondiale dans laquelle les Japonais s'allient aux Allemands et les Américains aux Soviétiques, conflit mondial qui s'achève sur un cataclysme qui détruit toute civilisation. S'ensuit un récit post-apocalyptique très particulier. L'humanité n'est pas totalement détruite, un homme a survécu, Gérard, ainsi qu'un petit groupe de gamins. Très vite, les enfants, qui n'ont pas encore été façonnés par la société, retrouvent un côté assez primitif. Même le langage, déformé, dégradé, devient une autre langue, à l'image de cette nouvelle société (peut-être même un nouvel Homme) qui apparait peu à peu et que Gérard, le seul adulte et le seul à vraiment se souvenir de façon précise du monde d'avant, observe et décrit.

Le récit est plutôt pessimiste, Messac ne croit pas beaucoup en l'Homme. Guère étonnant pour quelqu'un qui a connu le front en 14 et qui pressent la folie qui se prépare. Paradoxalement, malgré son pessimisme le roman est souvent drôle, l'auteur y déploie un humour mordant. Malgré la noirceur du propos, j'ai souvent ri lors de ma lecture.
« Quinzinzinzili » bénéficie également de la formidable écriture de Messac. L'auteur a du style et il joue avec la langue de façon assez réjouissante, l'écriture est fluide et percutante, c'est un vrai bonheur de lecture.

Très court, « Quinzinzinzili » est un petit bijou d'une force et d'une intensité rare, le genre de livres qui marque. Même si je doute que ces autres textes aient le même impact, je compte bien lire d'autres livres de cet auteur, à commencer par « Valcrétin ».
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Quel livre improbable ! Il commence comme un roman d'anticipation qui envisage la seconde guerre mondiale. Cette partie-là est déjà très forte, imaginant des engrenages militaires pas si éloignés de ce qui se produira. Si on oublie la date d'écriture (1935) on pourrait croire lire une uchronie. Régis Messac anticipe la création d'une arme de destruction massive et son utilisation. Ce n'est pas atomique, je n'en dirai pas plus pour ne pas divulgacher. C'est juste hilarant. le narrateur se retrouve le seul survivant (du moins à des centaines de kilomètres à la ronde) avec une poignée de gamins. Au début du récit il se demande s'il se souvient de quelque chose de réel ou s'il est devenu fou. A un autre moment il se demande s'il rêve (ou plutôt cauchemarde). Là on est en pleine post-apocalypse. Ne serait-ce pas le premier roman qui envisage une fin du monde si proche ?
Le narrateur est d'un pessimisme lucide, noir de chez noir. Impossible de savoir s'il était déjà aigri, désabusé, ou s'il s'est retrouvé en état de stress post-traumatique, car il écrit plus de cinq ans après la catastrophe. Toujours est-il qu'il ne fait pas beaucoup preuve d'empathie envers les gamins, loin de là. Il se contente de vivre à côté d'eux et de les observer un peu comme le ferait un sociologue ou un anthropologue, en intervenant a minima.
Sans adulte pour les guider et les éduquer, le groupe d'enfants régresse aussi vite qu'il s'adapte. Ils arrivent à organiser leur survie, mais leur langage se déforme et régresse, ils s'inventent de nouvelles croyances, et fonctionnent selon la loi du plus fort ou parfois, du plus malin (mais, c'est sûr, il n'y a pas de surdoué dans le groupe). C'est d'un pessimisme terrible (plus dur que « Sa majesté les mouches »). Difficile de ne pas sortir sonné de cette lecture. Un véritable uppercut ! En plus c'est bien écrit, plein de trouvailles (les innovations linguistiques sont un régal), plein d'humour, même si c'est de l'humour noir. Quelque part il y a une certaine tendresse pour ces enfants qui demandent à leur Dieu en plus de leur pain quotidien de leur ramener les mamans, les bonbons et les cadeaux du jour de l'an. Régis Messac avait une vision pessimiste de l'humanité, mais il est probable qu'il voulait aussi et surtout faire un pamphlet de notre société. En ce qui le concerne il avait raison d'être pessimiste : il est décédé en 1945 dans un camp nazi.
A lire absolument, mais surtout pas un jour où on est d'humeur maussade !
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Lire la biographie de Régis Messac, m'a rappelé à quel point le siècle dernier fut sombre, et à quel point il éprouva des vies plus que d'autres. Né en 1893, ce fils d'instituteurs a tout juste l'âge requis pour être mobilisé au début de la Première Guerre mondiale. Il y récoltera une balle dans le crâne qui manquera de le tuer (ou évitera qu'il fût tué plus tard, c'est selon). Malheureusement, on ne trompe pas la mort deux fois, et celle-ci frappa finalement l'impudent lors des affres de la Seconde Guerre mondiale.

Ce destin funeste n'empêchera pas cet homme de conviction de nous léguer une oeuvre forte, personnelle, novatrice et engagée. Une oeuvre et un message à la mesure de sa destinée. Un antidote à l'usage de l'humanité, contre l'humanité.

Alors, connaissant le contexte, on comprendra certainement mieux le formidable souffle de pessimisme qui traverse le (très) petit monde de Quinzinzinzili. de même qu'on appréciera à sa juste valeur le style désabusé, cynique et amusé de l'auteur. Pas si courant dans le genre du post-apo…


Oui, Quinzinzinzili est un post-apo.
Le narrateur-témoin nous énumère d'abord les évènements qui ont conduit à la grande catastrophe : tout simplement une seconde guerre mondiale avant l'heure, avec comme conséquence notable la quasi-extinction de l'espèce humaine, à l'exception de lui-même ainsi que d'une dizaine d'enfants.
Il nous raconte ensuite les premières années de survie de ce petit groupe, jusqu'à ce que la folie le gagne.

Quinzinzinzili est un post-apo très atypique, car la crédibilité n'est nullement recherchée. C'est assez troublant au départ, vu l'enracinement des évènements préapocalyptiques dans la réalité de l'époque contemporaine. Une rupture nette entre anticipation réaliste et fable naïve.
Mais une fois qu'on saisit le schéma, le propos s'éclaire et on comprend que la fable n'est qu'un moyen commode pour l'auteur de parler de notre société, celle d'avant la catastrophe.

Ainsi, l'artifice le plus notable de l'auteur est d'avoir rendu les enfants survivants complètement débiles (une conséquence du cataclysme). Étrangement, le narrateur a été épargné, mais il fallait bien un témoin.
Le narrateur-témoin passe alors son temps, moqueur, à relever l'idiotie et l'irrationalité de ces  nouveaux humains. Et l'auteur qu'on devine derrière parle ainsi de nous :

« Il me montre maintenant, ce gamin, ce que valent cette pensée, cette raison dont nous étions si fiers : les trois quarts du temps, elles n'aboutissent qu'à compliquer notre insanité naturelle. »

Je n'ai pas compris tout de suite le procédé, qui peut donner le vertige quand on y réfléchit.


L'écriture de Messac est magnifique, tout à la fois précise et poétique. La langue est riche mais fluide, la syntaxe irréprochable.


J'ai beaucoup aimé le style cynique / désabusé et les innombrables piques. Deux exemples :

« Oui, vraiment, il réfléchit ce gaillard. Je crois bien qu'il est le seul dans la bande. »

« Ils se sont organisés. Non qu'ils l'aient délibérément voulu, ou qu'ils sachent ce que c'est que l'organisation ; mais par la force des choses, par un simple tassement de leur activité et de leurs besoins. »

C'est constant, une vraie tonalité, un peu comme dans la série Kaamelott, l'humour en moins.
À lire le narrateur et le voir vivre aux côtés de ces enfants abêtis, les observer et s'en moquer, on pense aussi à un Robinson revisité.


Autre point remarquable, la ressemblance troublante entre les évènements qui ont conduit à la catastrophe et le déroulement réel de la Seconde Guerre mondiale (le roman n'a été publié qu'en 1935). Un don de prescience qui va jusqu'à la destinée même de l'auteur qui, s'il fait corps avec le narrateur, prévoie en quelque sorte sa fin funeste comme témoin de l'horreur et – peut-être – du pire épisode de l'humanité.


Les bémols en ce qui me concerne :

- Une première partie qui détonne un peu. Elle donne quelques éléments de contexte concernant certains personnages, mais qui seront peu repris.

- Des facilités et des couleuvres dans le récit post-apocalypse, qu'excuse un peu facilement l'aspect « fable ».

- Même si la lecture est plaisante et les saillies efficaces, le message global n'en demeure pas moins général et assez flou.


Mon impression finale est celle d'une prouesse littéraire, tant sur la forme que dans l'originalité et le style, mais au final peu d'émotion et pas de démonstration précise.


Un petit mot sur le livre : mon exemplaire provient des éditions de l'Arbre Vengeur. La finition est superbe, le livre très agréable en main, autant la couverture que les pages ultra-lisses. L'illustration ne m'a pas plu d'emblée, mais je la comprends maintenant. Une préface et des documents annexes accompagnent ce court roman, un vrai plus en l'occurrence.
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critiques presse (2)
Liberation
05 mai 2022
Un roman prospectif et dystopique paru en 1935 sur les seuls humains ayant survécu à un conflit mondial. Toujours aussi mordant.
Lire la critique sur le site : Liberation
Actualitte
03 juillet 2017
Texte profondément pessimiste, il annonce le crépuscule de l'Europe, la guerre qui viendra cinq ans plus tard, en 1940, et se terminera, après la destruction de la culture et des juifs, par la bombe atomique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
L’humanité nouvelle débute par le matriarcat. Et la matriarche, par une curieuse déviation, a jeté son dévolu sur le plus faible. C’est lui qui sera le reproducteur, l’étalon de la race future. Un étalon tuberculeux. C’est la survivance du moins apte. Ha, ha, ha !
Quelle gourde, ce Darwin ! Et l’humanité, quelle farce planétaire ! Quelle farce cosmique ! Quelle farce… !

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LA PRIÈRE À BOUDI-HOU

Boudi-Hou Pat’ Not’ !
Quinzinzinzili !
Do pain conyenyen
Ramainlamanman !
Romainlamanman !
Romainlibonbon
Elicadjoulain,
Elibenzonton,
Lizontonkiroul,
Elibenzonton,
Lizontonkiroul,
Elifunkichouf,
Etouçakinbon,
Romainlamanman !
Quinzinzinzili !

Ce qui veut dire :
Bon dieu, Pater Noster,
Qui es in coelis,
Donne-nous notre pain quotidien.
Ramène les mamans,
Ramène les bonbons,
Et les cadeaux du jour de l’an,
Et les belles autos,
Les autos qui roulent,
Et le feu qui chauffe,
Et tout ça qu’est bon !
Ramènes les mamans,
Qui es in coelis !
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Ainsi, de l'Orient à l'Occident, les nations les plus puissantes, les mieux armées et les plus belliqueuses, se succédaient et s'emboîtaient comme les dents d'un engrenage : monstrueux engrenage d'une monstrueuse machine, dont le nom était : Guerre.
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Je passe sur ce voyage où, pourtant les hommes nouveaux font des trouvailles et révèlent encore bien des côtés baroques de leur caractère. Mais mon esprit est déjà en veilleuse. Je ne les observe plus, je n’ai plus le goût de les observer. Au lieu de regarder ce qui se passe autour de moi, je revis, avec une intensité de plus en plus forte, hallucinatoire, les scènes du monde antédiluvien. Je réentends des discours d’hommes politiques – ah ! combien futiles…Sécurité, désarmement...ha, ha, ha !... Pactes, responsabilités, traité de Versailles, race aryenne…ha, ha, ha !... Puis, je tiens à nouveau dans mes bras la souple Elena, avec sa robe bleue à reflets électriques ; je dîne au Ritz, en smoking, je revisite des expositions futuristes… Futuristes ! ha, ha, ha ! Il était beau le futur ! – Mais était-ce bien le futur ? Ce que je prends pour des hallucinations n’est-il pas la réalité ? Mes moments de folie ne sont-ils pas des moments de bon sens ? Où est la démence, où est la raison ? Ne serais-je qu’un pauvre fou inoffensif, que l’on laisse sortir de temps en temps, qui mène à certains jours une existence presque normale, mais qui, par un étrange désordre de l’esprit, s’imagine, le pauvre, qu’il a vécu la fin du monde ?
Quelle est l’illusion, quelle est la réalité ? Je ne sais plus.
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L’intelligence n’est pas très répandue dans le monde nouveau. Aussi, on y est grand homme à bon compte.

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Video de Régis Messac (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Régis Messac
Imaginales 2015. Régis Messac, écrivain d'anticipation.
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