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EAN : 9782253109921
410 pages
Le Livre de Poche (20/10/2004)
3.92/5   19 notes
Résumé :
Qui était Marie-Madeleine ? Quel fut véritablement son rôle auprès de Jésus après la crucifixion ? C’est principalement à ces questions que Gerald Messadié tente de répondre dans ce roman inspiré. D’après lui, Marie-Madeleine aurait été l’instigatrice d’un « complot » pour sauver Jésus de la mort. En soudoyant les soldats, en retardant sa mise en croix, en récupérant le corps seulement blessé, elle réussit son projet. Alors, quand un homme saint resurgit du néant a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Auteur dont j'apprécie le grand talent littéraire mais surtout son humanisme,son très grand respect pour la religion,pour les hommes et les femmes dont les écrits bibliques emplissent leur récit.
Cette histoire romancée est digne d'un véritable scénario.On s'y croit,on s'y projette et on termine la lecture en se disant et pourquoi pas?
Les auteurs qui osent écrire clairement que Jésus était un homme avant tout ont ma reconnaissance et le personnage de Marie-Madeleine doit être reconnu pour ce qu'elle fût à savoir l'aimée du Christ.
Livre à lire,je le conseille sans hésitation.
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L'affaire Marie 'Madeleine. /Gérald Messadié
C'est une Passion et ses suites, revisitée que nous offre avec brio Gérald Messadié dans cet ouvrage passionnant de bout en bout qui s'attaque avec nuance et délicatesse au dogme et au mystère de la « Résurrection », et dont l'érudition le dispute à un style magnifique dans sa simplicité et sa sensibilité.
Par instants la langue à des allures bibliques et l'ambiance nous rappelle les Évangiles. Les personnages évidemment nombreux sont à peine esquissés, et apparaissent en filigrane dans un clair-obscur quasi mystique. Que ce soit Jésus (Ieshou), le terrible Saül de Tarse (le futur Paul propagateur du christianisme en Occident), la douce Marie de Magdala, Lazare, Hérode Antipas, Ponce Pilate ou Joseph d'Arimathie, tous s'imposent par leur discours et leurs gestes. L'auteur sait bien traduire le rayonnement de Jésus et la fascination qu'il exerçait sur les êtres, avec des mots simples et touchants. Peu de descriptions physiques donc, mais beaucoup de détails sur le vie de l'époque, psychologique, sociale et familiale. de magnifiques tableaux sont ainsi brossés lors des réunions familiales comme celle de la soirée chez Pierre et André à Capharnaüm , et quelquefois on se sent revenu dans la Légende des Siècles de Victor Hugo :
« En ce temps-là, Jésus était dans la Judée ;
Il avait délivré la femme possédée,
Rendu l'ouïe aux sourds et guéri les lépreux ;
Les prêtres l'épiaient et parlaient bas entre eux. »
(Légendes des Siècles VIII)
De somptueux dialogues émaillent ce récit inspiré et rendent la lecture vivante.
Voilà pour la forme.
Le bouillonnement des idées et des croyances en cette époque et en ce lieu où les Sadducéens le disputent aux Pharisiens et aux Zélotes pour camper dans l'intégrisme juif est parfaitement narré par Messadié. Dans la lignée de ses ouvrages précédents sur le sujet, tous de qualité, l'auteur peint une fresque éblouissante et admirable des jours qui ont suivi la Crucifixion et la « Résurrection ». Cette relecture des Évangiles réserve quelques surprises et notamment on découvre un Ponce Pilate assez sympathique, et une Marie de Magdala mitigative qui n'a rien d'une hétaïre ou d'une maritorne. Messadié s'est accordé quelques libertés par rapport à la tradition, il le concède dans sa postface, mais il affirme n'en avoir pas pris avec les textes historiques fondateurs. Les Évangiles Canoniques aux contradictions multiples sont frappants par leur manque de précisions concernant Jésus après la « Résurrection » ainsi que le rôle joué par Marie de Magdala au cours de cet épisode.
Bien sûr il est assez délicat de faire un commentaire sur le fond concernant cet ouvrage iconoclaste qui peut heurter la foi chrétienne. Bien que cet ouvrage soit une fiction calquée sur le récit biblique et aussi inspiré par les évangiles apocryphes et les textes historiques, de nombreux éléments de preuves peuvent inciter à se poser des questions sur la Crucifixion et la « Résurrection ». Dans ce récit disons que le rationalisme trouve son compte et le personnage historique de Jésus illumine l'histoire pas son charisme, son humanité et sa grandeur. Un personnage aussi historique que Bouddha. Au final, Jésus sauvé par Marie apparaît plus proche, plus humain que celui de la « Résurrection ».
Le personnage de Marie en fait, quoique essentiel dans les tenants et les aboutissants de l'histoire participe peu au récit ; elle est présente, mais ne s'exprime que rarement.
Une remarque s'impose : ne pas omettre de lire la postface qui est d'une importance capitale.
En conclusion, un ouvrage remarquable qui ouvre des perspectives nouvelles sur l'histoire de Jésus personnage historique.
« Et Marie à genoux lui dit : »Toi seul est fort.
Si nous t'avions eu, maître, il ne serait pas mort. »
(Légende des Siècles. Marie s'adressant à Jésus au sujet de Lazare)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La chasteté à laquelle ils se contraignent n'était en fait que la peur de ses humeurs,et surtout de ces règles dont le Livre avaient fait la grande source de l'impureté humaine.Les auteurs des Livres avaient trop aisément oublié le laitqui les avaient nourris quand ils ne savaient pas encore parler.Pourquoi donc l'hommese croyait-il fondamentalement pur?
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-Tu as peur de la chair, Thomas,n'estce pas?
Tu crains de ne pouvoir la dompter et de te laisser entraîner dans l'abîme.
-La chair est contraire à l'esprit.
-N'est-ce pas l'Esprit divin qui a créé la chair?A-t-il créé l'impureté?


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La femme n'était impure qu'aux yeux des impurs.Dieu l'avait faite,elle était donc destinée à sa gloire.Dieu avait fait tous les corps:s'ils le reconnaissaient,les mots des Livres ne pouvaient les purifier puisqu'ils étaient déjà purs.Et s'ils ne le reconnaissaient qu'avec des mots,tous les sacrifices et tous les rites du monde ne servaient de rien.
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Fin de nuit!L'injure la plus basse!
Les enfants conçus en fin de nuit étaient plus petits et malformés,parce que la semence de l'homme n'était plus qu'un fond de jarre.
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Vidéo de Gerald Messadié

Gerald Messadié - 500 ans d'impostures scientifiques
La foudre est l'expression de la colère divine... le chemin de fer fera suffoquer les voyageurs... La Lune est recouverte d'une couche de 200 km de glace... La masturbation rend fou et tuberculeux...
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