Vig est assistante de rédaction dans un magazine people et mode. Sa supérieure hiérarchique étant légèrement tyrannique, elle va se retrouver embarquée dans un complot organisé par plusieurs de ses collègues de travail.
Encore (encore !) une histoire dans laquelle l'héroïne travaille dans un magazine / maison d'édition. Ici, il s'agit clairement d'un mix entre le diable s'habille en Prada et Bridget Jones (respectivement publié en 2003, comme le présent roman, et 1996), mais le talent en moins. C'est long, les rebondissements sont attendus, les personnages sont caricaturaux. Et c'est vraiment du déjà-vu, même à l'époque, je pense.
Je suis également persuadée que l'auteur a suivi la ligne éditoriale de la collection Red Dress Ink à l'époque, car c'est clairement ce qui fonctionnait à ce moment-là dans la romance et les comédies romantiques. Mais j'ai aussi l'impression que l'auteure ne croit pas elle-même à son histoire. Elle en a écrit d'autres ensuite, je ne vais pas fonder mon avis sur ce roman qui m'a clairement déçue.
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Ce livre est une catastrophe ... L'intrigue est molle (enfin, si nous pouvons parler d'intrigue) et dure à suivre (sûrement trop mesquine ou trop inintéressante ...). J'ai eu un mal fou à terminer le livre en me consolant avec des 'peut-être qu'il y aura un bouquet final'. J'ai un peu ri sur la fin, un peu mais pas de quoi fouetter un chat ...
Passez votre chemin, il doit y avoir mieux à lire ailleurs.
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un petit livre agréable et facile à lire
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Fashion Victim est un magazine qui parle de tout et de rien. A la fois terriblement tendance et d’une banalité consternante. La beauté suinte à travers chacune de ses pages de papier glacé, mais les bribes de sagesse qu'il dispense ne sont que de la confiture pour les cochons. Surtout, ne prenez pas pour argent comptant ce qu'on vous ressasse dans chaque numéro !
Allison Harper n'est pas l'héroïne de sa propre histoire. Elle n'en est qu'un personnage secondaire prêt à toutes les compromissions et encore, sans être certaine du résultat. Les idées de grandeur qui dans le passé ont failli l'amener à se prendre pour Cléopâtre se sont évanouies. Elle commence à se rendre compte qu'elle n'est rien dans cette boîte, une esclave anonyme dont l'existence ne laissera aucune trace.
L'art authentique est d’essence divine. Il est pur. Il ne cherche pas à choquer ni à offenser le plus grand nombre en un minimum de temps. L’art authentique ne triche pas, il n'use pas de trucs. Les trucs sont bons pour les gens qui méconnaissent la valeur de l’art authentique.
Elle tient compte de critères plus « physiques » : des rédactrices jolies... mais incapables d'aligner une phrase correcte. Et elle vire les moches qui ont pourtant du talent. Elle choisit ses assistantes comme on choisit un accessoire de mode
On n'acquiert pas comme par magie les sourcils parfaits de Gwyneth ni les longues tresses de Nicole.
Pourtant, la raison d'être du journal, c'est précisément de voler aux gens riches et célèbres tous leurs petits secrets.