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Citations sur Peyton Place (19)

Lorsqu'elle était encore toute petite, elle avait bien souvent prié pour que son père lui revienne. Naturellement, elle n'avait rien obtenu. Dès ce moment, il lui avait paru illogique qu'un Dieu, capable de faire des miracles dès qu'il en voyait la nécessité, pût estimer qu'une petite fille dut vivre sans père. Aujourd'hui qu'elle avait douze ans, cet état des choses lui paraissait toujours illogique, mais injuste aussi.
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L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. (...)
Une année, dans les premiers jours d'octobre, l'été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s'étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.
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— Ça me rappelle cette histoire…, dit Tom en posant un billet sur la note que le garçon avait laissée et en se levant. Une mère avait mis une robe à sa fille en lui recommandant : “Si tu sors et que tu tombes dans la boue, je te tuerai.” La petite fille sortit et tomba dans la boue. Sa mère la tua.
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Très jeune, Tom avait compris qu'il y a deux catégories d'individus : ceux qui se construisent et entretiennent à grands frais de fastidieuses carapaces, et ceux qui ne construisent rien du tout. Les premiers vivent dans la crainte que leur carapace, en se craquelant, ne révèle la fragilité qui est en dessous. Les autres sont soit écrasés, soit endurcis par la vie.
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L'été indien se prolongea à Peyton Place pendant exactement six jours, puis il s’effaça et sa disparition fut aussi soudaine que son apparition. Les feuilles luisantes des arbres, arrachées par le vent et la pluie; tombaient comme des larmes répandues sur une époque révolue. Au long des chaussées et des trottoirs, elles perdaient vite leurs couleurs. Humides, brunies, mortes, elles rappelaient tristement aux passants que l'hiver était là et qu'il ne partirait plus.
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N'était-il pas futile en effet de tarabuster un garçon jusqu'à ce qu'il eût retenu les dates de la grandeur et de la décadence de l'empire romain, alors que ce même garçon, plus tard, gagnerait sa vie en trayant les vaches, comme l'avaient fait avant lui son père et son grand père ? Etait-il logique de faire entrer de force des fractions décimales dans la tête d'une fille qui, finalement n'aurait besoin de chiffres que pour compter le nombre de mois de chaque grossesse ?
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Mais, entre les habitants d'une grande ville et celui d'une petite, il y a une différence fondamentale : le premier est moins apte à inventorier le contenu du placard de son voisin. Il y a une différence aussi, dans une petite ville, entre un squelette dans un placard et un scandale. Le premier est examiné comme à travers des barreaux pour quelques curieux qui échangent leurs impressions à voix basse. Le second est livré sur la voie publique en pâture à la population tout entière et discuté à grands coups de gueule d'un toit à l'autre.
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L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera.
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Cependant, si elle pleura, ce fut surtout parce qu'elle venait de découvrir qu'elle ne serait pas, en définitive, aussi exceptionnelle qu'elle aurait voulu l'être.
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"Si vous vous moquez de tout, avait dit un jour Seth à son ami le jeune docteur Swain, il est facile d'être tolérant. N'étant troublé par rien, vous gardez votre lucidité devant tous les êtres et toutes les choses".
Le docteur Swain, qui avait épousé quinze jours auparavant une jeune fille nommée Emily Gilbert, avait répliqué :
"Je préférerais être mort plutôt que de n'être troublé par rien !"
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