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EAN : 978B09VK5G73D
307 pages
(25/03/2022)
4.25/5   28 notes
Résumé :
Le jeudi 5 octobre 1972, quatorze élèves du collège privé Jean-Monet organisent une randonnée secrète dans les bois. Ce jour-là, invitée pour la première fois parmi eux, la timide Mathilde emporte avec elle un carnet pour y raconter son aventure. Mais l’aventure tourne au drame : un des garçons disparait sans raison et, pourchassé par un inconnu masqué, le groupe se retrouve prisonnier d’une forêt sombre et angoissante.

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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Octobre 1972, plusieurs élèves d'un collège privé organisent une sortie secrète en forêt. Mathilde, jeune fille timide et peu proche de ses camarades, est elle aussi invitée à participer à cette sortie. Elle emmène avec elle un carnet, cadeau son amie Annabelle par laquelle elle a été invitée, dans lequel elle va raconter sa journée.

Au moment de partir, tous remarquent qu'il manque l'un des leurs. Ils décident donc de partir à sa recherche et le retrouvent mort. A partir de là commence un huis clos angoissant et haletant dans cette forêt sombre et menaçante. Les adolescents se retrouvent à la merci d'un homme masqué qui, semble-t-il, les a pris pour cible et les traquera jusqu'au dernier. Pourquoi ? Qui est-il ?

J'ai beaucoup aimé ce roman. L'histoire est prenante, on est emporté par un rythme rapide dans l'enchaînement des chapitres et des événements. Il y a plusieurs mystères qui apparaissent sous nos yeux et on n'a qu'une envie, c'est d'arriver au dénouement et comprendre le pourquoi de toute cette histoire.

On suit le récit au travers de plusieurs des protagonistes et cela donne beaucoup de relief, à la fois à l'histoire et aux personnages. On est, ici, face à un thriller psychologique complètement happant, très bien mené par l'auteur, qui nous balade habilement au milieu de plusieurs pistes, dont beaucoup sont fausses.

Le petit plus : il y a à la fin du roman des fiches personnages qui nous permettent d'en apprendre davantage sur chacun d'eux, cela apporte beaucoup de véracité et de crédibilité à cette fiction. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture et je remercie beaucoup l'auteur de m'avoir accordé sa confiance et permis de lire son roman.
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Quatorze collégiens organisent en douce une sortie en forêt. Très vite, ils retrouvent un de leur camarade égorgé et s'éparpillent de terreur dans la forêt. Commence alors un huit-clos terrifiant où chacun va révéler sa véritable personnalité...
Une histoire qui n'est pas sans rappeler les films d'horreur de mon adolescence où un tueur fou décime une bande de jeunes pour assouvir une terrible vengeance.
Le grand nombre de protagoniste m'a un peu gênée car je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'entre eux (d'un autre côté, vu à l'allure où ils disparaissent il valait surement mieux...).
La fin est machiavélique (bravo !) et m'a fait me poser beaucoup de questions...

Si vous aimez les histoires bien sanglantes, les huit-clos angoissants, alors tentez l'aventure...
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Merci à l'auteur pour ce service presse.

Quand comme moi, on lit beaucoup de thriller, on devient exigeante sur la qualité.

On espère que l'auteur aura trouvé une idée originale pour ne pas avoir cette sensation de "déjà lu", qu'il arrivera à captiver du début et jusqu'à la dernière ligne, que les personnages auront de la consistance.

Ce thriller psychologique réunit tout ces points.

Je me suis plongée dans ce huis clos à l'ambiance oppressante. Dans cette forêt "sans issue " me demandant si les personnages en viendraient à bout.

J'ai imaginé mille hypothèses.

L'auteur nous mène par le bout du nez grâce aux rebondissements... et alors que je pensais avoir mis le doigt sur le fin mot de l'histoire...dernier retournement auquel je ne m'attendais absolument pas.

L'écriture est concise, directe.

Les personnages bien décrit.

Les chapitres vus du point de vue de plusieurs personnages apportent du rythme.

J'ai apprécié la liste des personnages, à la fin du livre, appuyant un peu plus sur leurs psychologies.

En bref, un thriller psychologique addictif et digne des plus grands noms du genre.

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Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire dans la mesure où tout a déjà été dit. Avant toute chose, il convient de saluer le travail fourni par l'auteur et sa maitrise de l'intrigue qui maintient le lecteur en émoi jusqu'à la dernière page (du moins en apparence). Sans en dire trop de peur de vous gâcher le suspens, le dénouement est totalement prévisible et peut-être par manque de temps ou d'envie de la part de l'auteur, il est gâché. D'une part, il n'apporte que peu de réponses (ce qui m'agace prodigieusement), d'autre part les causes inhérentes à cette tuerie sont complètement tirées par les cheveux (même si il s'agit d'une fiction). C'est franchement dommage pour une histoire qui se voulait prometteuse portée par un style narratif atypique et fort intéressant. Même si ce livre m'a beaucoup déçu (peut-être suis-je passé à côté de l'essentiel), je vous invite à le découvrir afin de vous faire votre propre idée.
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📚 Bonsoir livresque 📚

Le carnet de l'oubliée - L-E. Metan
Autoédité

Direction 50 ans en arrière, plus exactement le jeudi 5 octobre 1972. 14 collégiens sur une classe de 17, âgés de 14 à 16 ans, sont invités pour une randonnée dans la forêt, et partent sans prévenir personne, dans leur tenue officielle du collège. Les voilà qui s'enfoncent dans les bois quand un des garçons disparaît. Retrouvé froidement abattu par ses camarades, c'est la panique qui s'installe chez les ados ! A raison puisqu'ils vont se retrouver poursuivis par "l'homme au masque de sang". Ils décident de se diviser en groupe pour retrouver leur chemin. Les pièges vont se refermer les uns après les autres. Les meurtres s'enchaînent et les doutent s'installent. Qui a invité qui ? Et pourquoi ?
Mathilde, qui n'est pas très intégrée par les autres mais invitée quand même, a emporté avec elle un carnet dans lequel elle y raconte les événements. Sera t-elle la seule à écrire dans ce carnet ? D'ailleurs, qui est "l'oubliée" du carnet ?
Combien sortiront vivants de la forêt ? Et qui les manipule ?

Je me suis posée un tas de questions tout au long de ma lecture : pourquoi ils n'ont pas fait demi-tour ? Alors qu'ils avaient un briquet, pourquoi n'ont-ils pas fait un feu pour se faire repérer ? Et d'autres encore que je ne peux vous détailler sans spolier. Mais après coup, on est 50 ans en arrière, et ils sont jeunes.
Mais au-delà de ça, je me suis quand même laissée porter par l'histoire, les personnages et leurs émotions (malgré que leur jeune âge m'interroge sur leur état psychologique et certaines de leurs réactions), et aussi la violence des meurtres sur fond des films d'horreur Vendredi 13. Côté culpabilité, l'auteur a relevé le défi qu'il voulait faire ressortir de ses personnages ! J'ai aussi ressenti de la pitié pour le meurtrier et seul le dénouement de l'histoire peut vous faire comprendre pourquoi. Et en parlant de dénouement, j'avoue que je ne m'attendais pas à cette fin. La présentation des personnages à la fin est une excellente idée et donne une note de faits réels à l'histoire. le rajout de la playslist n'est pas négligeable et vous met dans l'ambiance sombre et angoissante de la forêt.

Je remercie l'auteur pour sa confiance et je vous conseille de bien ouvrir l'oeil lors de vos prochaines randonnées en forêt, repérez votre chemin, levez les yeux et ouvrez les oreilles...
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Je me précipitai à l'édifice en bois. Délabrées, les lames avaient des jointures rongées et peu rassurantes. La structure entière était soutenue par un vieux parapet dont la solidité restait à démontrer.
Je déglutis.
Plus loin, couchée sur le ventre, Suzanne était écroulée en plein milieu du pont et une corde entourait son cou.
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Elle nous avait appris que, lors d’un accouplement de mantes, si la femelle en éprouvait le besoin, elle déchirait la tête du mâle et s’adonnait brutalement au cannibalisme pour se nourrir. L’utilisant ainsi comme ressource, elle échangeait en quelque sorte sa vie contre la sienne.
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Nous étions au total quatorze. Quatorze sur les dix-sept de la classe, c’était énorme. Mais la sortie avait été organisée par Sophie. Vu sa popularité, il n’y avait pas de quoi s’étonner.
Une douce brise me chatouilla les joues. Je portai mon regard vers les nuages, mouvant lentement mon bras pour capturer l’air. Il n’avait pas plu de ce côté de la ville et le temps d’automne était agréable.
[…]
Je suivis des yeux la piste de terre qui s’enfonçait à perte de vue entre les arbres. À l’horizon, la forêt semblait engloutie dans une pénombre angoissante.
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Notre agresseur s’approchait de plus en plus et j’avais des visions. Je revoyais le cou déchiré de Mathias, se vidant de son sang qui, s’étalant dans l’herbe, l’engloutissait petit à petit jusqu’à atteindre les semelles de mes bottes.Le coupable était là. À peine plus loin. Mais il ne semblait pas nous voir. Il arrêta sa marche, regarda de gauche à droite, puis continua son chemin en s’enfonçant dans l’obscurité. À la seconde où sa silhouette disparut, on se précipita tous les trois dans le sens opposé.
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Anne-Marie et moi étions différentes en apparence, mais au fond, nous avions toujours cherché la même chose. Elle venait de me montrer la partie la plus fragile d’elle-même, la partie la plus vraie. Peut-être était-ce la peur. Peut-être était-ce le manque de Corinne. Peut-être… qu’elle avait juste besoin de quelqu’un sur le moment. Peu m’importait en vérité. Elle s’était ouverte à moi. Chacune, peut-être, pourrait combler les peines de l’autre.
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