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3,77

sur 180 notes
Des dessins plutôt réussis dans ce roman graphique bien glauque inspiré d'une oeuvre de Douglas Kennedy avec des effets de lumière qui contribuent à l'atmosphère voulue angoissante.

Mais pas de personnage vraiment attachant, ni ce journaliste un peu benêt, Nick, tombé dans ce piège nuptial pour quelques instants délirants dans les bras d'une belle Angie, ni la blonde Angie non plus que Krystal soeur de la précédente.

N'ayant pas lu le roman de Kennedy, je ne peux juger son adaptation en roman graphique mais j'ai trouvé que celui-ci ne mettait pas suffisamment en valeur le scénario, malgré quelques bonnes réparties au début, l'ensemble s'essouffle assez vite comme les moteurs des véhicules.

Impression donc plutôt mitigée pour moi même si j'ai bien aimé le dessin.
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Bienvenue en Australie et son accueil familial et chaleureux. Vous n'en reviendrez pas !

A l'origine, "Piège nuptial" (ou "Cul-de-sac") est un petit roman de Kennedy... petit par la taille, mais ô combien grand par le talent... Ce livre qui se lit d'un trait, véritable électrochoc vous lâchant exténué et en sueur, est un petit bijou sur les rencontres amoureuses qui finissent plutôt mal en fin de compte.

Voulant adapter les grands romans noirs, Rivages et Casterman ont fait appel en 2012 à Christian de Metter comme lors de la réalisation avec succès de l'adaptation de "Shutter Island" de Dennis Lehane qui lui avait valu le "Prix des Libraires de Bande Dessinée" en 2009.

Dans cette bande-dessinée, De Metter a délibérément sauté ou élaguer la première partie du roman pour démarrer réellement son récit durant la rencontre entre Nick et Angie.
Sur un coup de tête, Nick a quitté les Etats-Unis pour tenter sa chance en Australie, voyageant dans un combi Volkswagen dans le but de traverser le bush. de son coté, Angie vit à Wollanup dans un village paumé et sort de son bled à la découverte l'Australie.

Après avoir profité pleinement de la plage et de quelques parties de jambes en l'air avec sa nouvelle dulcinée, Nick se réveille un matin avec un mal de tête pas possible, enfermé dans une cage dans une chaleur étouffante. Bienvenue à Wollanup, chaleureux et familial. Peut-être trop chaleureux et trop familial en fin de compte !

Quelle joie de retrouver cette histoire de Douglas Kennedy se déroulant en Australie et son personnage américain et paumé Nick !

J'ai parcouru d'une traite cette bande-dessinée assez fidèle au roman et privilégiant les scènes d'action importantes du récit. Evidemment, on ne retrouve pas toujours les personnages que l'on imagine dans sa tête au cours du roman. Celui-ci je l'imaginais plus beau gosse. Celle-ci, je pensais qu'elle aurait un plus joli visage. Ce taré là, je l'imaginais encore plus dingue …

Si je n'ai pas de reproche à faire sur la qualité du dessin, je n'ai pas retrouvé l'angoisse ressentie au cours de la lecture du roman et ce stress intense qui fait la force du livre. de plus, le vocabulaire a été largement édulcoré rendant presque trop lisse la lecture de la BD.

Finalement, j'ai tout de même pris plaisir à me replonger dans cette histoire originale sans malgré tout retrouver le frisson originel qui fait tout le charme de ce récit. A découvrir, plutôt après la lecture du roman de Kennedy, à moins d'être allergique aux sensations fortes ...

Dans tous les cas de figure, si jamais vous ne connaissez pas « Piège nuptial », lisez absolument ce petit chef d'oeuvre quel que soit le format !
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Tout droit venu du Maine, parce qu'il est tombé par hasard sur une carte de l'Australie, Nick s'est retrouvé au pays des kangourous, plus exactement à Darwin, ville réputée pour ses bars, ses plages et ses belles nanas. Ce jeune journaliste s'est offert un petit break entre deux reportages et veut voir un peu de pays. Alors qu'il est en train de regarder un van peinturluré en camouflage, il se fait accoster par son propriétaire qui le lui offre contre 2500$. Il accepte le marché, rêvant de pouvoir voyager à son aise. Malheureusement, il se fait percuter par un kangourou et alors qu'il s'arrête pour faire réparer son van, il se fait interpeler par une auto-stoppeuse, prénommée Angie, qui lui demande de l'emmener avec lui, qu'importe sa destination. Ils reprennent ainsi la route tous les deux. Elle vient de Wollanup, petit patelin au milieu de nulle part, dans le désert, qu'elle n'avait jusqu'alors jamais quitté. Ils font très vite connaissance, leurs corps aussi. Ils passent ainsi leur temps à faire l'amour et boire. Mais un soir, alors qu'il avait trop bu et qu'ils s'étaient fâchés, il s'endort à ses côtés... pour se réveiller dans une cabane en bois, sous une chaleur écrasante et le visage dans son propre vomi. Il se fait réveiller en sursaut avec un seau d'eau versé sur lui. Il ne comprend rien jusqu'à ce que le paysan apprenne qu'il se trouve à Wollanup, qu'il vient de se marier avec Angie et que c'est son beau-père qui fait régner sa propre loi dans ce trou perdu...

Adapté du roman de Douglas Kennedy, intitulé "Cul de sac" lors de sa première édition, Christian de Metter, une fois encore, s'attaque à un grand auteur de romans noirs. Croyant être tombé sur une nana plutôt bien, sympa, jolie et qui adore faire l'amour, Nick va bien vite déchanté. Bienvenue au pays des kangourous qui, en plus de lui être servi à toutes les sauces, lui aura permis de rencontrer cette Angie. Ce pauvre Nick va se rendre vite compte que cette communauté qui vit loin de tout le monde, dans cette ville que l'on ne saurait situer sur une carte, va lui faire vivre un véritable enfer. C'est dans une ambiance glauque, étouffante, au milieu du désert australien, que l'on est happé. le scénario est habilement mené et plutôt bien réussi. Fidèle ou pas par rapport au roman originel ? Toujours est-il que l'album se lit indépendamment du roman. Cette ambiance oppressante, à la limite de la folie, se fait ressentir à toutes les pages et les couleurs de De Metter, tantôt lumineuses tantôt sombres, ajoutent encore plus de mystère. le dessin aux pinceaux et crayons est d'une justesse incroyable.

Tombée dans le Piège nuptial...
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Vous vous souvenez des touchants autochtones qui officiaient dans Delivrance ?

Piège Nuptial, c'est l'histoire de Nick, journaleux ricain en virée dans le bush australien, qui se sera laissé prendre dans les filets d'une jolie sirène - mais à 8 gr, comment l'en blâmer - pour très rapidement déchanter en découvrant sa délicieuse belle-famille et leur petit nid douillet aux faux airs de décharge à ciel ouvert impossible à quitter, si ce n'est les pieds devant.
On est même plus dans la catégorie "gueule de bois au réveil" mais bel et bien dans celle du cauchemar éveillé appelé à se prolonger longtemps, longtemps, longt...

Sur un scénario original de Douglas Kennedy et une mise en image de De Metter, Piège Nuptial possède tous les ingrédients de la BD impossible à lâcher.
Une trame originale mise en valeur par le coup de pinceau d'un De Metter jamais avare en couleurs et c'est un récit à vous dégoûter du mariage à tout jamais. Enfin durant facilement 2-3 bonnes minutes, restons raisonnable.

Piège Nuptial est un huis clos anxiogène à souhait où trognes inquiétantes et victime non consentante se partagent également la vedette. Une vedette qui mérite votre confiance ! Mère Denis, ça c'est v'lai ça magazine.

Entre cauchemar et espoir, la frontière est ténue.
L'échec d'autant plus cuisant.
Laissez-vous prendre au piège de cette jolie blonde en goguette tout en sachant conserver votre sens des réalités, cela pourrait bien vous sauver la vie !
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Cette bande dessinée suit fidèlement la trame du livre de Douglas Kennedy dont elle est inspirée. Les images sont bien faites, colorées, et rendent bien le paysage désertique du bush australien et de des habitants tordus de Wollanup. Cependant l'humour y est totalement absent alors que c'est une composante à mon avis essentielles du livre. Pour cette raison cette lecture a été un peu décevante dans la mesure où elle ne reflète que l'aspect dramatique du récit qui manque alors d'équilibre.
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Cette BD est l'adaptation d'un des premiers romans de Douglas Kennedy que je n'ai pas lu. Nick, un journaliste américain en voyage en Australie se fait piéger par une auto-stoppeuse et se réveille dans un endroit inconnu en plein désert australien.

C'est un thriller glauque qui donne la chair de poule. N'étant pas très adepte de ce genre littéraire, ce roman graphique s'est avéré une bonne alternative pour connaître rapidement le dénouement de l'histoire après une heure de lecture. J'ai apprécié en même temps la qualité des dessins de Christian de Metter dont j'ai beaucoup aimé l'adaptation d'Au revoir là-haut. On y retrouve les mêmes tons de couleurs et le même talent à rendre les visages très expressifs et pleins d'émotions. A découvrir.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Tirée du thriller de Douglas Kennedy « Cul-de-sac », cette BD retrace la descente aux enfers d'un jeune Américain, perdu dans le désert australien. Il fait monter une jeune femme dans sa voiture, passe du bon temps avec elle, et se retrouve dans un village aux tréfonds de l'Australie, dans une famille de fous qui vivent en autarcie et de temps en temps vont chercher un étranger pour assurer la descendance. Aucun espoir de partir de cet endroit cauchemardesque !

J'avais lu d'une traite le roman, je l'ai redécouvert grâce à Christian de Metter qui avait déjà très bien adapté « Shutter Island ». J'ai retrouvé l'atmosphère, lourde, angoissante, poisseuse, de l'histoire originale. le scénario est peut-être un peu moins haletant (pour moi il n'y avait pas l'attrait de la découverte), mais les dessins très sombres, aux rares éclaircies jaunes couleur sable, m'ont tout le long plongée dans cet univers très angoissant. Une vraie réussite !
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Cette bande dessinée est tirée du roman de Douglas Kennedy connu sous les deux titres successifs Cul de sac ou Piège nuptial.

J'ai lu le roman il y a quelques années et je l'avais trouvé excellent, aussi j'ai eu envie de découvrir la version graphique.
Le pitch est alléchant : un journaliste américain, entre deux boulots, décide de partir en road-trip dans le bush australien. Mais au milieu du désert, il va se retrouver face à une communauté isolée de personnages bien allumés et glauques.

Je n'ai pas un souvenir très précis de tous les détails du roman mais je me rappelle parfaitement d'une atmosphère étouffante et anxiogène qui m'avait particulièrement marquée et que j'ai retrouvée dans peu de romans par la suite.

La bande-dessinée me semble, selon mes souvenirs, reprendre uniquement les grandes actions de l'histoire avec un peu moins de détails, j'ai donc eu moins l'impression de m'immerger totalement dans cette touffeur que j'avais ressentie dans le livre, même si elle est présente tout de même.

Niveau graphisme, De Metter a tout bon. Ses illustrations ont pour moi parfaitement traduit les images que j'avais en tête : la chaleur, l'enferment, la folie qui sont traduits par des jeux de couleur qui servent bien le propos.
Un cran en-dessous du roman à mon sens, donc, mais qui était déjà d'un tel niveau que pour moi, De Metter n'a pas démérité et a tout de même bien réussi cette adaptation.
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"Wollanup, c'est gé-nial. Une ancienne ville minière et rien autour, que du désert et cinquante-trois habitants. Les plus proches voisins sont à sept cents bornes."
Ah Wollanup, cette charmante bourgade perdue dans le bush australien, avec ses quelques habitants et son abattoir d'où sort les fameux steaks de 'rou (de kangourou donc).
Dit crûment, Nick a voulu se taper la jolie nana sur le bord de la route, il l'a fait et il en a pour ses frais : il se retrouve aux prises avec une harpie qui le drogue pour l'emmener et l'épouser dans son charmant petit village natal avec sa non moins charmante famille, à commencer par son Daddy si gentil.
Nick n'est pas au bout de ses surprises, outre le fait d'être pris au piège, il découvre ainsi sa dulcinée sous un tout autre jour : "T'es loin d'avoir été le premier ou même le deuxième. Angie, c'est le matelas de Wollanup.".
Trop tard ! Il a dit oui ! Maintenant c'est jusqu'à ce que la mort les sépare !

Je connaissais l'oeuvre originale de Douglas Kennedy que j'ai lue il y a quelques années, à l'époque où le livre s'appelait encore "Cul de sac".
Cette bande dessinée respecte dans les grandes lignes l'histoire.
Je dis bien dans les grandes lignes, car si la première partie est fidèle au livre, la deuxième l'est moins dans le sens où l'auteur a fait l'impasse sur certains éléments et s'empresse même de finir son roman graphique.
J'ai trouvé cela quelque peu dommage, car c'est la partie la plus intéressante avec la descente aux enfers de Nick, qui ne sait comment se sortir de ce guêpier.
Dommage aussi que le dessinateur ait fait l'impasse sur des petits détails qui font tout le charme de l'histoire, comme le fait que les habitants de Wollanup ne sont pas très nets (il faut dire qu'à trois familles le tour est vite fait et qu'on devient vite timbré dans cette bourgade perdue).
Là, ils sont trop normaux dans le graphisme, il manque aussi à Angie un petit côté fou ou inquiétant, elle est trop normale et limite mignonne.
Le seul personnage qui fasse peur est Daddy et encore, de façon moins poussée que dans le roman.
J'ai l'impression que le dessinateur s'est focalisé sur Nick et Angie sans trop s'attarder sur les autres personnages or, une partie du charme de l'histoire tient justement aux détails de la vie quotidienne à Wollanup et de ses habitants.
Le temps passe à mon sens trop vite dans la partie consacrée à la vie à Wollanup et le lecteur pourrait avoir l'impression que le laps de temps est plutôt court jusqu'au dénouement or il n'en est rien et c'est justement dans cette durée que le climat devient de plus en plus dur à supporter pour Nick.
Je n'ai rien à dire sur le graphisme, Christian de Metter illustre ce récit avec des dessins à la limite de l'aquarelle, ce qui rend la lecture agréable, et retranscrit très bien l'atmosphère et les paysages australiens.

"Piège nuptial" est une bande dessinée qui se lit rapidement et permet d'aborder, tout du moins dans les grandes lignes, l'histoire imaginée par Douglas Kennedy.
Ce roman graphique est une bonne mise en images du récit mais pour une découverte plus complète je ne peux que vous conseiller de lire le roman de Douglas Kennedy qui vous apportera une dimension psychologique plus approfondie.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Evidemment, sauter sur la première autostoppeuse en rut venue n'était certes pas une top bonne idée. Mais bon, Nick, une jeune américain en plein trip de découverte dans le fin fond de l'Australie, ne pouvait pas non plus deviner à quel point certains patelins de ce pays/continent pouvaient se trouver en manque de chair fraîche. Car tel était le problème : Angie, l'autostoppeuse en rut, provenait de Wollanup, une ancienne ville minière dans laquelle ne vivaient que des membres de sa famille. Cette petite ville était à ce point paumée que personne n'y passait jamais et que les seules lois qui y régissaient la vie en communauté étaient celles de…la famille d'Angie. L'une d'entre elles voulait qu'une fois adulte, toute jeune fille du patelin devait se mettre à parcourir le pays et à ramener dans ses filets un ‘pigeon' à même de la mettre en cloque. Une fois cette étape franchie, le malheureux avait intérêt à s'adapter à la vie à la campagne, car toute tentative de retrouver sa liberté se voyait sévèrement réprimée. Pigeonné donc, Nick se réveille un matin à Wollanup, drogué jusqu'aux yeux et emmené jusque là à l'insu de son plein gré par sa douce nouvelle conquête, Angie. le cauchemar ne fait que commencer car, en plus d'être retenu prisonnier, Nick se voit contraint d'exécuter des besognes plus pourries les unes que les autres. Coté vie sociale, là non plus, ce n'est pas le pied : le jeune Angie laisse très rapidement tomber le masque et passe en mode « mégère », alors que les autres membres de sa famille paraissent tous concourir pour le prix de l'être humain le plus dégénéré ou le plus violent. Dès lors, l'existence de Nick va tourner autour d'un seul objectif : s'évader.
Très fidèle au seul roman résolument « trash » de Douglas Kennedy, « Piège Nuptial » ôte à son lecteur toute envie de voyage en solitaire en Australie. Si l'on rit au départ de la mésaventure de ce jeune Candide américain, on ne peut par la suite que le plaindre tant la brutalité qui s'abat sur lui ne semble pas avoir de limite et tant Christian de Metter arrive à nous transmettre le désespoir de sa situation. Seule sa combativité, sa force de caractère et l'aide d'une alliée imprévue arriveront à lui donner la force d'attendre le bon moment pour tenter quelque chose. Entretemps, le calvaire se poursuit et les brimades infligées par les bas-du front qui lui tiennent lieu de belle-famille pourraient bien avoir raison de sa santé mentale. Une histoire forte, une véritable descente aux enfers efficacement adaptée et mise en image par De Metter, dont le trait rend à merveille les différents stades par lesquels passe le malheureux Nick : du bonheur à l'étonnement, de la lassitude à la peur et pour finir, de l'effondrement mental et physique complet à la combativité presque inhumaine.
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