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Critique de ASAI


Comment dire ? je ne sais pas, comment dire que je ne sais que penser de cette lecture ? Un peu comme nombre de mes congénères, j'ai acheté et lu ce petit roman pour le nom de l'auteur et en pensant au chroniqueur radiophonique.
C'était une bonne raison.
Ensuite, j'ai lu le roman, comme si de rien n'était. Sans a priori ni aucune pensée particulière. Allez zou on lit.
Attirée dans les premières pages par les références collantes à Arthur Rimbaud, d'autant que je venais de lire André Dhôtel et Lointaines Ardennes qui parle longuement et de manière très érudite mais aussi de façon éminemment et brillamment et hautement intelligente et absolument sarcastique du poète ardennais et qui pudiquement et finement démonte le mythe. Bref.
Et puis arrive l'histoire de Cosme. Pourquoi pas ? mais oui ! sauf que là l'écriture prend l'allure d'une course contre la montre (pourquoi pas ? sauf que je n'ai jamais perçu la raison), une écriture qui fait la course, rapide, vite, vite, terminons la phrase, vite achevons le paragraphe. Sauf que Cosme a tout son temps puisqu'il le perd. Il le passe à faire des conneries, inutiles, très peu intelligentes puisqu'elles se retournent contre lui. Je résume, Cosme qui pouvait être pris en amitié au début du livre devient assez rapidement exécrable, un nuisible, un parasite, alors les solutions aux échecs (le jeu) et sur le poème de Rimbaud n'ont plus aucun intérêt. J'ai terminé le livre en trois coups de cuillères à pot, entendez, en lisant une page sur trois. Normal puisque le style de l'auteur fait qu'on doit se presser.
Cette pseudo littérature française continue à me décourager d'essayer de la lire encore. Meurice est rangé juste avant Alfred de Musset et encore avant Anna de Noailles sur l'étagère. Il en a de la chance....
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