Les grands espaces

L'auteur a passé son enfance dans une ancienne ferme en rénovation entourée de grands espaces.
A la campagne quoi !
Comme moi et des tas d'autres gens, sauf que sa campagne à elle est remplie de soleil, d'art et de poésie, là où chez nous, c'était surtout de la pluie, des mauvaises odeurs et de la boue.
Elle a ainsi acquit le goût des belles choses quand nous, on n'avait qu'une envie, en partir le plus vite possible pour échapper à l'ennui.
Quand on a des parents cultivés, comme l'auteur, la campagne devient vite un formidable terrain de jeu et d'apprentissage, sinon, pour le commun des mortels, c'est juste un trou paumé où il n'y a rien à faire, surtout pour des enfants ou des adolescents.
Je n'ai pas été sensible à cette histoire personnelle, je n'ai pas accroché avec les dessins au style enfantin et sa découverte de la Nature dans toute sa splendeur n'a malheureusement pas éveillé de nostalgie en moi.

Je ressors légèrement déçue de la lecture de cette B.D. car l'auteur n'a pas vraiment réussi à m'embarquer dans son univers.
Catherine Meurisse nous entraîne dans ses souvenirs d'enfance : elle évoque l'installation de sa famille à la campagne dans une grande bâtisse à rénover entourée d'un vaste jardin où tout est à faire. Les parents se consacrent avec passion à la maison et au jardin et les enfants expérimentent avec bonheur une vie au plus près de la nature. C'est un récit sur la douceur d'une enfance heureuse, à la fois drôle et tendre, débordant de nostalgie.
Par contre, j'ai été un peu gênée par le point de vue excessif, presque agressif parfois, vis à vis de tout ce qui ne correspond pas à l'idéologie de la famille : les lotissements, l'agriculture conventionnelle, la vie citadine, etc. Il y a aussi énormément de citations littéraires dans la bouche des personnages. On peut comprendre que Catherine Meurisse veuille rendre hommage aux auteurs qui on bercé son enfance et qui l'ont inspirée, mais cela m'a semblé trop artificiel...
Ces petits défauts m'ont empêchée de m'immerger tout à fait dans Les Grands Espaces de Catherine Meurisse...

Une BD très agréable à lire. Catherine Meurisse revient sur son enfance à la campagne. Ses parents ont décidé de s'installer en Poitou-Charentes et vont retaper une vieille ferme. Ils décident aussi de faire un jardin potager et floral.
Une sorte de respiration,un agréable moment de lecture.

"Les grands espaces" est une courte bande dessinée sur l'enfance de Catherine Murisse. C'est un très beau livre, avec des illustrations qui me rappellent ma propre enfance, le tout mêlé d'un humour assez particulier (parfois sombre) et des souvenirs de l'auteur.
Catherine a déménagé de la ville dans une maison en ruine quand elle était très jeune et toute son enfance elle l'a passée avec ses parents à remettre en état cette vieille maison et à apprendre à s'amuser parmi les arbres et à observer les animaux. C'est dans cette maison qu'elle trouve son amour pour l'art et son imagination s'envole.
J'ai bien aimé la première partie de ce roman graphique, les planches sont vraiment très belles, on a l'impression qu'on est au milieu d'un jardin luxuriant en plein été, on sentirait presque les rayons du soleil :) ! C'est une histoire de passage à l'âge adulte qui m'a rappelé les endroits dans lesquels j'ai grandi et comment j'ai passé des journées entières à l'extérieur quand j'étais enfant.
À un moment donné, l'auteur essaie d'ajouter de la politique à l'histoire, et tout le " truc politique de la France rurale" a commencé à être ennuyeux. Honnêtement, la politique ce n'est pas un sujet qui m'attire, pas du tout même!
Donc, un très beau début, quelques belles pages et une ambiance plutôt chaleureuse. Mais après ça, j'ai vraiment eu du mal à arriver au bout.
Il n'y a pas beaucoup d'action dans cette bande dessinée, mais beaucoup d'amour pour les plantes, la littérature et les beaux-arts.
Et un nain de jardin qui parle!

Les illustrations sont magnifiques, reposantes... mais le texte au secours !
A moins d'être féru de littérature classique, ou en études de littérature, ça devient vite soporiphique. J'en avais lu grand bien, mais finalement bof ça ne m'a pas séduite. J'ai passé bon nombre de bulles

Comme pour La jeune femme et la mer, je reconnais à cet album beaucoup de qualités : la poésie, le charme rappelé de l'enfance qui ouvre l'imaginaire et qui se saisit sans vergogne des arts de toute sorte, allant jusqu'à faire vibrer une fibre écologique. Un monde où tout est possible. le propos est beau, le dessin parfois aussi, et c'est fait avec beaucoup de délicatesse.

Comme à chaque fois avec l'autrice, je suis comme sur un fil pendant toute ma lecture, prête à basculer du bon côté mais tenue en équilibre malgré moi. Il me manque un petit quelque chose pour me sentir vraiment emportée dans sa narration. Peut-être aussi parce qu'elle n'est pas exempt de certains clichés sur le monde rural et sa vision très bobo-parisienne. Et que, malgré tous les bons moments passés par la petite Catherine dans ce Poitou, je n'ai pas l'impression (peut-être à tort) que l'adulte qu'elle est devenue y vive à plein temps. Alors on a ici un beau récit, plein de nostalgie, mais au ton pas toujours juste, qui à mon goût vaut plus pour le rappel du temps parfois béni de l'enfance que pour l'ode au monde rural.

Lien : https://nourrituresentoutgen..

Dans Les grands espaces, Catherine Meurisse rouvre la porte de son enfance et nous entraîne à sa suite dans la campagne qui l'a vue grandir. A travers des souvenirs empreints d'une certaine nostalgie, elle croque avec joie le jardin de son enfance et les champs environnants. On la suit à travers ses jeux et ses découvertes enfantines, aux côtés de sa soeur, qui a toujours une citation littéraire pour commenter chaque situation. le récit est donc émaillé de références, qui amènent tantôt un côté humoristique, tantôt une certaine érudition que l'on retrouvera beaucoup au fil de ces pages. Ainsi, les deux jeunes soeurs, curieuses de cette campagne où leurs parents les ont emmenées vivre, ouvrent leur musée de trésors, à la façon de Pierre Loti, qui habitait la même région. L'auteure se remémore également les moments de douceur aux côtés de ses parents, amoureux des plantes, qui se targuent de faire un jardin d'écrivains, eux qui collectionnent les boutures. Ils sont également fervents défenseurs de l'écologie, et transmettent ces passions à leurs filles, à travers leur volonté de leur créer un véritable jardin paysager dans lequel elles puissent se fabriquer d'heureux souvenirs.

Cette parenthèse à travers laquelle Catherine Meurisse nous entraîne, cette pause dans nos vies citadines, c'est l'occasion d'une petite leçon de choses, alors qu'elle se souvient de tout ce qu'elle a appris dans ce jardin d'enfance. Il est l'heure, à travers cet album, de prendre conscience des changements que l'homme a imposés à la nature, la détruisant à petit feu, ce contre quoi les parents de l'auteure ont toujours tenté de se battre. S'il y a beaucoup de douceur dans cet album, il faut tout de même en ressortir en se posant les bonnes questions sur le mal que nous faisons à notre environnement, et sur nos modes de vie. Il y a donc beaucoup de nostalgie dans cet album, mais également un propos très actuel.

On y retrouve en tous cas avec grand plaisir le trait malicieux de Catherine Meurisse, alors qu'elle croque les personnages, et notamment les membres de sa famille, avec son humour habituel de caricaturiste. Mais surtout, on se laissera émerveiller par certaines planches plus vraies que nature, façon cabinet de curiosité. Si c'est une lecture sur laquelle je suis finalement passée assez vite, j'ai réellement eu des coups de coeur pour certaines planches d'illustrations.
Lien : https://chroniqueetudiantele..

Il y avait des petites perles dans cette histoire et j'ai beaucoup aimé les illustrations! le musée que les deux soeurs font m'a rappelé que j'avais fait la même chose plus jeune... Nostalgie! 😅

Par contre, tout ne m'a pas rejoint, certains passages étaient plus ou moins intéressants.

Emprunté MAAT. Lu avec plaisir. Revue de l'enfance de cette grande dessinatrice. Ses parents écolos avant l'heure. Leur vie en pleine campagne poitevine. Entre nostalgie et admiration. Un peu auto-centré. Pas très attachant. Contente de l'avoir découvert. Pas de garde.

Les racines champêtres d'une vocation artistique. Beaucoup de talent au service d'un regard sur la vie rurale un peu convenu.