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EAN : 9782754811071
72 pages
Futuropolis (26/02/2014)
3.72/5   158 notes
Résumé :
En inaugurant la collection Musée d’Orsay-Futuropolis, Catherine Meurisse dynamite les conventions et livre certainement le livre le plus drôle de Futuropolis (bon, c’est vrai, il n’y en a pas
beaucoup), à la manière de Nicolas de Crécy avec "Période glaciaire".

Olympia s’ennuie au musée d’Orsay. Bien sûr, elle n’est pas une parfaite inconnue, elle a déjà posé pour Manet, connaît Toulouse Lautrec, et a de nombreux amis sortis de tableaux impres... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 158 notes
C'est la 5ième fois qu'elle regarde la toile de Roméo et Juliette, et pourtant Olympia ne peut s'empêcher de verser quelques larmes. le coeur brisé par cette histoire d'amour tragique mais surtout parce qu'elle se verrait bien tenir le rôle de Juliette. Elle a beau essayer de s'entrainer à répéter les textes, le ton n'y est pas. de toute façon, elle n'en aura guère l'usage puisque son prochain rôle est muet. Celui d'une esclave dans "Le Cheik", une grosse production orientaliste. Mais la répétition se passe mal, la pauvre femme devant apportant un plat de couscous au Cheik glisse sur un pois chiche et fait s'agiter les éléphants. Evidemment, elle est priée de déguerpir. Elle est prise sur un deuxième tournage mais là encore, elle échoue lamentablement, certaine qu'elle n'est pas faite pour les seconds rôles. Elle va se consoler dans les bras de ses amies danseuses qui lui avouent que si elle veut réussir, il faut coucher. Même si cela est contraire à ses principes, elle va réfléchir...

Olympia, oeuvre très contestée de Manet en 1863, est le guide de cet album où se croisent les danseuses du Lido, Roméo et Juliette, Toulouse-Lautrec en serveur ou encore Courbet. Olympia, jeune femme bannie qui aura bien du mal à s'imposer comme une véritable artiste, sera reléguée dans le quartier "Les refusés" et servira de doublure à Vénus, tenante en titre du rôle de Juliette. Cette petite femme qui aime à se balader nue, avec pour seul vêtement un ruban autour du cou, nous offre un agréable tour d'horizon de tableaux de grands maîtres (pas moins de 50 oeuvres représentées totalement ou partiellement) et nous raconte l'arrivée de l'impressionnisme dans l'Histoire de l'Art. Catherine Meussire dépeint cette rétrospective énergiquement, introduisant notamment quelques chants et pas des danseuses du Lido, avec un certain humour et un décalage plutôt bien venu. Cette visite loufoque et endiablée, même si elle manque parfois de profondeur, vaut le détour rien que pour essayer de reconnaitre les nombreuses oeuvres présentes.

Moderne Olympia... suivez le guide !
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"Ô mon Roméo,
J'aime un officiel, moi qui suis une refusée..."

Cette histoire est complètement délirante et somme toute assez jubilatoire!
Cette Olympia moderne n'a pas froid aux yeux même si elle risque la bronchite en tenue d'Eve sur les plateaux de tournage... Manet doit bien rire du détournement artistique de son tableau, de sa petite courtisane accompagnée de sa servante noire et son fifre.

Voici une bande dessinée complètement givrée, qui met en scène l'histoire d'amour d'une improbable actrice toujours sur la touche ( le tableau a été refusé au Salon de 1863) sur fond de triple hommage au cinéma, à l'art et aux comédies musicales américaines.

A la lecture des premières planches, je suis restée comme hésitante à continuer tant le propos et le dessin me plaisaient peu . Et pourtant très vite le ton humoristique, le parti pris décalé, les œuvres artistiques détournées ont fini par beaucoup m'amuser.
Il faut un petit peu de culture artistique mais les œuvres mises en scène, tirées des collections du Musée d'Orsay sont toutes listées en fin d'ouvrage.
Mêler l'érudition et le burlesque: pari gagné pour Catherine Meurisse. Une excellente manière de désacraliser l'histoire de l'art si on veut inciter nos plus jeunes à aller au musée.
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Après avoir découvert Catherine Meurisse avec son roman graphique "Delacroix", c'est avec un grand plaisir pour moi de la retrouver avec "Moderne Olympia".

Dans ce nouvel album, la dessinatrice met en scène avec beaucoup d'humour l'Olympia de Manet qui souhaite faire carrière sur la toile après avoir vu plusieurs fois " Roméo et Juliette". Pourtant, malgré sa bonne volonté, ses castings pour interpréter de grands rôles dans des oeuvres exposées au musée d'Orsay ne seront pas de franches réussites (pour notre plus grand plaisir!).

J'ai encore adoré la plume et le pinceau de Catherine Meurisse qui a su animer une cinquantaine d'oeuvres célèbres de manière cocasse dont on peut retrouver les références à la fin de l'ouvrage. C'est une belle manière de mettre à l'honneur ce musée et ses nombreux trésors artistiques.
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Merci à l'excellente et culte maison d'édition Futuropolis pour ses promenades dans les musées imaginées par des auteurs inspirés.
Ici, c'est Catherine Meurisse, talentueuse dessinatrice et auteure, qui nous balade au Musée d'Orsay via Olympe, une petite nana, genre de celle qu'aurait aimée son ami Wolinski. Comédienne débutante, abonnée aux seconds rôles (femme-tronc dans L'Origine du monde de Monsieur Courbet, nymphe parachutée dans Les Orėades de Bouguereau !!) , parce que de la caste des Refusés et non de celle des Officiels, elle rêve dun grand rôle dans une grande toile... et d'un amour digne de Shakespeare ... mais Vénus dite Boudin adoré.., veille à ne pas se faire piquer la place et son Roméo !
C'est drôle, intelligent et pétillant !
Les toiles du Musée d'Orsay deviennent plateaux de cinéma, les peintres, réalisateurs, les modèles, comédiennes.
Catherine Meurisse insère du "vrai" cinéma à ce tourbillon visuel : West Side Story, Jean Gabin, Arletty, Fred Astaire sont de la partie.
Bref, une chouette lecture ! (ture ture... comprendront ceux qui ont déjà lu cette bd)
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Olympia, la langoureuse et voluptueuse femme du tableau d'Edouard Manet, est une indécrottable romantique qui attend désespérément le grand amour en se prenant pour Juliette : "J'adorerais être Juliette. Je pense que j'ai des qualités pour jouer les grandes amoureuses.", ainsi que le grand rôle de sa vie dans ce musée d'Orsay qui prend vie sous la plume de Catherine Meurisse : "Jouer, c'est toute ma vie, vous comprenez ? J'ai le feu sacré !".
Car ici, les peintures ne sont point de morts objets d'art accrochés aux murs et admirés par des milliers de visiteurs, ils vivent, les personnages de plusieurs tableaux se télescopent les uns avec les autres, ils jouent des rôles, et se livrent même à des guerres de clan à la West Side Story à l'intérieur du musée.
Pour en revenir à cette pauvre Olympia, elle se désespère avec son joli noeud noué autour du cou, d'autant que tout le monde le lui dit, pour réussir il faut coucher; et à cela il faut ajouter la méchanceté de sa rivale, la belle Vénus avec ses trois cupidons et son caractère bien trempé : "Argenteuil, Argenteuil ! Est-ce que j'ai une gueule à aller tourner à Argenteuil ?".

Vous l'avez compris, ici il n'est point besoin d'avoir une grande connaissance en peinture pour apprécier cette bande dessinée, son but est même plutôt pédagogique puisque l'histoire permet au lecteur soit de redécouvrir les oeuvres principales du musée d'Orsay, soit de les découvrir.
Cette bande dessinée pourrait presque être sous-titrée "la peinture pour les nuls" mais j'ai tout de même trouvé au cours de ma lecture que toutes les oeuvres n'étant pas identifiables au premier coup d'oeil et pourtant ma visite à Orsay remonte à un an.
Il y a de bonnes idées dans cette bande dessinée, il y a de l'humour (cruel destin que celui des trois cupidons) et une héroïne assez attachante, une nouvelle façon d'appréhender l'art, mais je n'ai pourtant pas été complètement emballée par le concept.
C'est loufoque à souhait mais ça manque finalement un peu de profondeur, dommage car cela aurait pu être beaucoup plus ludique que ça ne l'est.
J'ai trouvé Catherine Meurisse beaucoup plus mordante et grinçante dans "Le pont des arts", je m'attendais au moins au même niveau avec cette bande dessinée, petite déception au final donc.
De plus, si le trait de dessin de Catherine Meurisse a toujours été plutôt simple et sans trop de relief, je le trouve plus relâché ici que dans "Le pont des arts", là aussi il faut bien dire que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus fourni et fouillé et moins épuré que certains dessins ne peuvent l'être dans cette histoire.

"Moderne Olympia" de Catherine Meurisse n'a pas comblé toutes mes attentes mais reste une lecture divertissante que je recommande à toutes les personnes qui ont envie de découvrir l'art exposé au musée d'Orsay sous forme ludique et qui sait, avoir envie par la suite d'y faire une visite.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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critiques presse (8)
BulledEncre
20 mai 2014
Un album drôlissime qui envoie du bois!
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
31 mars 2014
Mais il ne se révèle jamais indigeste : l’impertinence et l’humour qui y sont déployés désamorcent toute prétention. Et rendent éminemment accessibles les oeuvres ainsi décrochées des cimaises, revisitées d’un trait souple et piquant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Liberation
25 février 2014
Une occasion marrante de réviser sa culture artistique.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeMonde
24 février 2014
Envie de rire un bon coup et de vous instruire en même temps ? Précipitez-vous sur « l'album le plus drôle jamais publié par Futuro ! », dixit son propre éditeur dans un aveu de saine autodérision.
Lire la critique sur le site : LeMonde
ActuaBD
17 février 2014
Futuropolis aime les musées. Catherine Meurisse ouvre le bal avec comme fil conducteur une carrière d’actrice contrariée permettant de passer en revue une trentaine d’œuvres... Fraîcheur, fantaisie, pétillance : un album savoureux.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
17 février 2014
La lutte des classes culturelle est en marche pour notre plus grand bonheur.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
14 février 2014
Ce one-shot déjanté aux anecdotes piquantes et à la délicatesse du second degré s'apprécie sans doute mieux avec quelques notions de culture artistique : à prendre avec soi lors d'une visite à Orsay, mais attention à ne pas déranger l'assistance avec de brusques bouffées de rire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
16 décembre 2013
Dès les premières pages on entre dans un univers foisonnant, peuplé de rires, de coups de gueule, mais surtout d'une vie qui transcende la moindre planche. C'est beau, vif et passionnant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez joué dans quelles toiles, avant ?
- Plutôt des grosses productions "Le Cheick ", "Ben Hur". J'ai fait des toiles d'auteurs, aussi.
- Par exemple ?
- L'Origine du Monde.
- Connais pas.
- Je pense qu'on entendra bientôt parler de ce réalisateur : Monsieur Courbet est très doué.
- Attendez...J'y suis ! C'est une toile X, c'est ça ?
- Je...je ne me souviens pas...
- Si, si, c'est du X ! Alors, c'est vous, la..., les ...écartées, là...
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Alors là !!!!!!!!!!!!!!
J'avais trouvé pourtant l'idée géniale...
Ne m'a même pas tiré l'ébauche d'un sourire...
Finalement ça ne vaut même pas la peine que je m'explique. Nulle. Stupide. Vulgaire..... un genre Wolinski au pire de Charlie hebdo, sans l'humour.....
Je regrette mes 17 euros tombés dans une fange...
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- Je rame. J’arrive pas à percer
- Qu’est-ce que tu veux percer ? Tu perfores déjà tous les cœurs.
- J’aimerais bien savoir lesquels, je te rappelle que je suis toujours célibataire. Pas d’amant, pas de rôle...
- Pas de culotte.
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_ Je rame. J'arrive pas à percer.
_ Qu'est-ce que tu veux percer ? Tu perfores déjà tous les cœurs.
_ J'aimerais bien savoir lesquels, je te rappelle que je suis toujours célibataire. Pas d'amant, pas de rôle, ...
_ Pas de culotte.
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- Oh, ça me fait penser à une blague !
C'est un noir qui passe devant une pharmacie, et qui lit sur la vitrine : "oméopathie". ...
Alors il se dit : "pauv' Juliette !"
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Videos de Catherine Meurisse (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Meurisse
Communiqué de presse Ariane Gotlieb Voici enfin le lauréat du tout premier prix Gotlib. Après une longue tempête sous les crânes de nos neufs jurés, la présidente Ariane Gotlieb que je suis est désormais en mesure de vous révéler le nom du gagnant d'une compétition ultra-serrée. Pour mémoire, je vous présente à nouveau mes jurés : Alain Chabat, Antoine de Caunes, Clara Dupont-Monod, Albert Dupontel, Thomas Dutronc, Richard Gotainer, Catherine Meurisse, Eddy Mitchell, Zep. Et donc le lauréat de cette première édition est : MANU LARCENET et le 3ème opus Thérapie de Groupe "La tristesse durera toujours" aux éditions Dargaud. En librairie : https://www.dargaud.com/bd/therapie-de-groupe/therapie-de-groupe-tome-3-la-tristesse-durera-toujours-bda5437110
+ Lire la suite
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