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Critique de Kassuatheth


Avec une moyenne de 3,84 sur 5, Deon Meyer devenait un incontournable. J'avais donc l'intention de lire quelques uns de ses romans. La chose la plus logique à faire était donc de commencer par le premier.

Cela a failli être mon dernier. Un autre policier qui avait vécu un drame et qui devait vivre avec. Pire, il était rendu au fond du baril et son nouveau patron l'avait acculé au pied du mur.

Le drame de sa vie était la mort tragique de sa femme Lara, et il nous distillait l'information sur ce drame au compte goutte. Ce n'est pas tout, son ami était un alcoolique très avancé et, lui aussi était acculé au pied du mur, il devait subir une cure de désintoxication.

Dans la première partie de l'enquête sur les deux crimes commis à répétition, l'enquête piétiné et, nous faisons connaissance avec les principaux personnages, Mat le « héros », son ami alcoolique, Benny Griessel, sa conjointe décédée, Lara, et ses supérieurs. Nous en apprenons aussi de plus en plus sur certaines réalités de l'Afrique du sud. Dans cette partie nous voyons aussi Mat Joubert et Benny Griessel tenter de se prendre en main.

L'auteur fait plusieurs plusieurs références au fonctionnement de l'organisation de la police à Johannesburg Ce court extrait décrit très bien la situation :

« Mat Joubert
Maintenant, nous allons devoir nous intéresser aux armuriers. Il se peut que quelqu'un ait fait réparer un Broomhandle.
- Pas bête, ça, dit le général.
- Pas bête du tout, renchérit le brigadier.
- Naturellement, lança de Wit. »
Page 188

Au Québec on dirait qu'il y a beaucoup de chefs et peu d'indiens.

Avec chaque nouveau meurtre, les informations s'accumulent et certains recoupements deviennent possibles mais ils ne mènent nulle part. Puis, certaines pistes se présentent et le rythme s'accélère et, à partir d'un moment donné l'enquête est menée à un train d'enfer jusqu'à la fin. Oui, j'ai lu les 100 dernières pages d'une traite. Un suspense digne des meilleurs polars. Avec une finale magistrale.

Vous avez sans doute deviné que je vais lire Les Soldats de l'aube dès que je pourrai mettre la main dessus.
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