AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Seigneurs des tempêtes tome 2 sur 3
EAN : 9782841726844
362 pages
L’Atalante (23/10/2014)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Tarik et la troublante Sabatea ont atteint Bagdad, abandonnant Junis dans le désert. Mais Sabatea, dont la mission était d'empoisonner le calife, est retenue au palais, et Tarik n'a de cesse de la délivrer. Réduit à l'impuissance par son imprudence, il se fond dans les obscures ruelles des quartiers mal famés, où il rencontre le Commerçant Muet qui lui confie des informations ultrasecrètes sur le Troisième Voeu, un pouvoir dont les djinns entendent se rendre maîtres... >Voir plus
Que lire après Les Seigneurs des tempêtes, tome 2 : La guerre des voeuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'avoue sans aucune honte qu'après une oeuvre ambitieuse mais ennuyeuse, se piquant de livrer de grands messages sur la vie, la mort et la réalité, cela m'a fait grand plaisir de retrouver dans cette oeuvre-ci le plaisir de la ligne droite (pour en plus recevoir au final le même message sur la vie, la mort et la réalité ^^)…

Dans ce tome 2, intitulé "La Guerre des voeux", on alterne dans la métropole de Bagdad les tribulations de Tarik et Sabatéa qui tournent autour du palais du calife, et dans les grands espaces sauvages les tribulations de Junis et Maryam qui tournent autour de l'armée des djinns (avec une sympathique inversion des rôles puisque le frère aîné se met à parler avec ses poings alors que le frère cadet se met à se battre avec ses mots).
Traques, cavales, infiltrations, exfiltrations, escarmouches et finalement bataille rangée entre les Seigneurs des Tempêtes et les Princes des Djinns sont parsemées de gros clins d'oeil à l'oriental fantasy hollywoodienne avec ses génies, ses chevaux d'ivoires, ses assassins de kali et ses voleurs de Bagdad… Longue vie à l'héritage de ce merveilleux magicien qu'était Ray Harryhausen certes, mais ici on est dans le post-apo et le survivalisme ! (avec des Grillons Grégaires qui jouent le rôle de kaijûs alors que dans les deux équipes on retrouve des débats moraux issus de l'Histoire de la WWII)
Car effectivement il y a un côté désespéré dans l'univers décrit par l'auteur allemand Kai Meyer, avec par exemple le calife Hâroun ar-Rachîd qui explique qu'il n'est pas fait pour être le souverain de la dernière bataille car il sait qu'il a échoué et qu'il ne veut pas être celui qui assistera à l'extinction de l'humanité, ou le magicien Khalis qui est moins intéressé par le sort du monde que par celui de sa défunte fille enfermée dans un cercueil de miel…
Toujours est-il qu'entre l'exploit de Tarik au début du roman qui prend d'assaut à lui tout seul le palais de calife, et l'exploit de Junis à la fin du roman qui s'attaque aux magiciens des chaînes et aux princes djinns à lui tout seul, le roman manque quand même sacrément de peps… Au final rien n'est à incriminer, mais il manque quelque chose dans les personnages, dans les situations et dans l'univers pour que l'ensemble monte vraiment d'un cran… Car les personnages passent pas mal de temps à raconter leurs histoires, à poser des questions, et à recevoir des réponses…

Au final, alors que la Bataille de Bagdad n'est même pas entamée, la team Tarik file vers le Sud pour rejoindre la légendaire Cité de Skarabapur où les djinns souhaitent s'emparer du Troisième Voeux volé aux efrits pour anéantir l'humanité, et où les hommes souhaitent s'emparer du Troisième Voeux volé aux efrits pour anéantir les djinns, tandis que telle ou telle faction / individualité souhaite s'en emparer pour réaliser ses propres ambitions…
Car oui, il y a toute une allégorie philosophique voire métaphysique autour du Troisième Voeu, celui qui doit réparer toutes les erreurs causées par les premiers et deuxièmes voeux qui représentent les ambitions démesurées et insensées de l'humanité….

Il y a clairement un côté pulpien avec des rebondissements incessants (on va de A à B pour revenir à A), et un côté picaresque avec tous ses personnages qui entrent et sortent du récit un peu trop rapidement pour être autrement que fonctionnels, mais au final on ne cesse de passer à la bonne grosse fantasy de "L'Oeil Noir" à la Dark Fantasy des familles de "Dark Sun". Au final c'est assez déstabilisant, et personnellement je suis assez curieux de voir comment la formule de l'auteur se déploie dans une fantasy moins sombre et plus traditionnelle…
Commenter  J’apprécie          220
Après un premier tome prometteur, Kai Meyer confirme l'essai avec le second volume des « Seigneurs des tempêtes ». On y retrouve tout ce qui avait fait le charme du précédent : une histoire se déroulant aux alentours de Bagdad et faisant la part belle au folklore oriental, une intrigue bien ficelée avec pas mal d'action, sans oublier des personnages complexes et attachants. Contrairement au « Pays des djinns » qui nous narrait le voyage périlleux entrepris par les protagonistes pour se rendre d'un point A à un point B, « La guerre des voeux » se déroule essentiellement à deux endroits distincts dont les personnages ne bougeront guère : la fameuse Bagdad, à deux doigts d'être encerclée par les djinns qui entendent venir à bout de la dernière grande cité humaine des environs, et dans laquelle ont été introduits Tarik et Sabatea ; et le campement des Seigneurs des tempêtes, auprès desquels Junis a trouvé refuge. [Attention aux risques de SPOILER : si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire le volume précédent, je vous suggère de vous rendre directement au paragraphe suivant.] Lorsque l'on retrouve nos trois héros, ces derniers sont donc parvenus à remplir l'objectif qu'ils s'étaient fixés à leur départ de Samarkand : rallier Bagdad. On comprend toutefois bien vite que, dans le cas de Sabatea, ce périple ne constituait qu'une première étape, et que la suite ne sera pas plus reposante. Tarik, de son côté, a été profondément transformé par sa rencontre avec le Fou aux cicatrices et les révélations que celui-ci lui a faites concernant Maryam, amour de jeunesse qu'il pensait morte depuis longtemps aux mains des djinns. Junis, quant à lui, fait la connaissance de ces rebelles capables de manier le vent et qui survivent dans le désert depuis des années, en dépit des créatures terribles qui en ont fait leur territoire lors de l'avènement de la magie sauvage. Les deux ambiances sont donc assez différentes, mais la même tension imprègne les pages que l'on soit du point de vue de Tarik et Sabatea ou de Junis puisque tous trois ont bien conscience que la relative sécurité dont ils jouissent n'est que temporaire. Reste à savoir quand viendra l'attaque, et comment ils pourront se défendre le moment venu.

Comme pressenti à la fin du premier tome, celui-ci mise davantage sur une ambiance de cour grâce à l'arc narratif consacré à Sabatea, avec des intrigues fomentées par des personnages retors et de nouveaux enjeux qui viennent s'ajouter à celui de la guerre contre les djinns. Tarik, lui, nous permet d'arpenter la ville de Bagdad et d'apprécier son ambiance « pré-siège », les investigations de celui-ci nous entraînant dans les bas-fonds de la cité aussi bien que sur ses marchés, dans ses bains ou dans ses repères secrets dans lesquels différentes guildes s'affrontent plus ou moins ouvertement pour le pouvoir. L'auteur introduit ici un certain nombre de nouveaux personnages qui, bien que destinés à rester en retrait par rapport au trio d'origine, n'en demeurent pas moins intéressants, soit parce qu'ils suscitent la sympathie, soit parce que leur personnalité et leurs motivations sont suffisamment troubles pour titiller la curiosité. L'évolution des relations entretenues entre ces différents acteurs prend toujours une place aussi importante dans le roman qui, s'il se focalise peut-être un peu trop sur la romance Tarik/Sabatea, au risque de se montrer répétitif, s'avère malgré tout très réussi par cet aspect. L'intrigue, elle, est toujours aussi bien rythmée, l'immobilisme des personnages n'empêchant pas l'auteur de multiplier les rebondissements et scènes d'action. Les explications qui sont apportées concernant l'origine de la magie sauvage et les curieux pouvoirs que possède désormais Tarik sont quant à elles satisfaisantes et renforcent la sensation d'exotisme suscitée par le cadre oriental du récit. le bestiaire mobilisé s'étoffe quant à lui toujours un peu plus, avec l'arrivée de créatures particulièrement dérangeantes domptées par les djinns. Les scènes d'affrontement n'en sont que plus impressionnantes, d'autant que l'auteur évite l'écueil de la surenchère et se contente d'exploiter au maximum les possibilités offertes par des combats à bord de tapis volants. Si beaucoup d'interrogations trouvent ici leurs réponses, d'autres demeurent toujours en suspens, ce qui ne manquera pas d'inciter le lecteur à poursuivre avec le troisième et dernier volume de la série.

Ce deuxième tome de la trilogie « Seigneurs des tempêtes » se situe dans la droite lignée du précédent et tient parfaitement ses promesses. On y retrouve un cadre oriental dépaysant dans lequel évoluent tapis volants et génies des voeux, djinns et chevaux magiques, le tout sur fond de guerre de civilisation entre les créatures du désert et une humanité réduite à se terrer dans ses dernières places fortes. Bourré d'action et de rebondissements, ce second tome n'oublie pas de se concentrer sur ses personnages, tous de profils très divers et dont les motivations demeurent parfois encore un peu floues, ce qui ne fait qu'accroître la tension ambiante et renforcer la curiosité du lecteur. Reste à savoir si le final sera à la hauteur…
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          110
Sur le principe cette trilogie avait tout pour me plaire avec ce coté fantasy orientale bien rafraichissant, peu usité et ce quelques soit les différents supports artistiques d'ailleurs (bd, roman, jeux vidéo ou cinéma).
Au départ je pense que l'auteur avait l'ambition de développer une forme de dark fantasy avec  comme background esthétique cet esprit bien singulier des contes des mille et une nuits, en définitif je crois qu'on peu raisonnablement parler ici d'échec d'intention voir même de naufrage créatif. Dans ce sens j'entre en résonnance avec la très juste critique de Albéric sur le premier tome (encore une fois) qui développe mieux que je ne pourrai le faire les grandes raisons de ce qui amène à cette sortie de piste et du manque d'inspiration créative de l'auteur.
Ce qui ressort de cette trilogie c'est le sentiment de errer dans un univers sans charme et  beaucoup trop sobre, finalement  bien trop quelconque.
Pour ce qui est de l'histoire, c'est pas l'euphorie non plus, si le style de l'auteur est plutôt plaisant, on a un peu de mal à s'attacher à des  personnages bien trop fonctionnels, une intrigue faussement complexe et le pire malheureusement beaucoup mais alors beaucoup de gras.
C'est simple, si le premier tome est en fait un gros prologue, les tomes 2 et 3 auraient gagnés à n'être qu'un.
Sans être mauvais, c'est un récit fainéant avec bien trop peu de fulgurances et de rebondissements pour sortir le lecteur de l'apathie dans laquelle l'auteur semble incapable de nous sortir. Pas non plus de final ébouriffant qui pourrait rattraper le truc.
Sincèrement si je n'avais pas acheté la trilogie en intégralité avant de la commencer, je m'en serai très certainement tenu au premier qui est certainement le plus rythmé avec le recul. (eh oui albéric, t'as bien lu...)
Tout n'est pas à jeter mais il y a tellement d'excellents romans fantasy à découvrir (du présent comme du passé), pour ne pas perdre son temps avec une trilogie trop exigeante en terme de temps et si peu généreuse.
Commenter  J’apprécie          100
Salut les Babelionautes
Dans ce deuxième tome, Kai Meyer approfondi la relation entre Tarik et la troublante Sabatea.
Son frère Junis a disparu dans le désert et Tarik se sent coupable de n'être pas encore parti a son secours.
Mais Sabatea est retenue prisonnière dans le palais du sultan de Bagdad, et il va tout tenté pour délivrer celle qui lui a redonnée gout a la vie.
Encore une fois c'est une quête à la recherche du troisième voeux, dont personne ne sait vraiment en quoi il consiste, que Tarik et Sabatea vont s'atteler.
de nouveau personnages entre en scène, tel que la voleuse et son frère qui peut, comme les Seigneurs des Tempêtes, créer une tornade autour de son corps.
Merci a Merci à Didier Debord qui a réalisé la traduction de cette trilogie Orientale

Commenter  J’apprécie          90
Deuxième tome à la lecture aussi plaisante que le premier sinon plus.
Le blocage que j'avais eu pour le tome précédent a fini par se résorber et j'ai fini par en apprécier pleinement l'intrigue.

La conclusion finale, le "secret" des visions de Maryam et de l'homme au cicatrices est assez intéressant et éclaire de nombreuse chose sous un nouveau jour.

Au passage petite mention qui vaut la peine d'être soulever. Maryam dérivé de Myriam signifie "voyante". L'auteur a donc fait un peu d'onomastique.

Bon rythme ni trop soutenu ni trop lent, on passe un bon moment.
Commenter  J’apprécie          21


critiques presse (2)
LesVagabondsduReve
09 septembre 2015
Cet accommodement épicé à la sauce Mille et une nuits, avec des héros qui n’en sont pas vraiment, (...) change la donne de la fantasy traditionnelle.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Elbakin.net
25 mars 2015
Ce second tome est tout aussi bon que le premier, si ce n’est plus.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il n’avait jamais cru en Allah, en Zarathushtra, ni en aucune divinité des temples enfumés de Samarkand. Il avait même perdu la foi en l’intervention divine. Une unique foi lui était restée – celle de soi-même. Que les autres aillent prier leurs dieux et leurs saints. Si sacrifice il devait y avoir, alors il l’accomplirait sur un autel dédié à lui-même.
Commenter  J’apprécie          130
- Le calife, il est mort ?
- Oui.
- C’était un homme bon.
- C’était un piètre souverain.
- Le peuple le voit autrement.
- Le peuple ne voit que ce qu’il doit voir.
Commenter  J’apprécie          240
- Cette nuit, j’ai dormi avec la plus belle femme de Bagdad.
- Mon Dieu, à t’entendre tu donnes l’impression d’avoir monté le plus rapide des chameaux…
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Kai Meyer (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kai Meyer
booktrailer allemand du "Pays des djiins", tome 1 du cycle "Les Seigneurs des tempêtes"
autres livres classés : littérature allemandeVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (22) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2479 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}