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EAN : 9782253941743
552 pages
Le Livre de Poche (17/01/2024)
3.9/5   171 notes
Résumé :
À Buell, Pennsylvanie, les hauts-fourneaux sont éteints depuis belle lurette. Ce qui reste des heures glorieuses de la sidérurgie n'est que misère, délabrement, rouille.
La somptueuse et sombre nature alentour, les inquiétants paysages de gares de triage désaffectées et d'usines à l'abandon, les bars glauques où des hommes aux abois ruminent leur triste destin, tout suinte le désespoir.

A vingt ans, unis par une improbable amitié, le chétif I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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sur 171 notes
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J'ai mis du temps à entrer dans ce roman, un peu dérangée par la forte présence du metteur en scène démiurge que l'on sent actionner les ficelles de ses personnages sans leur laisser la moindre chance de s'en sortir. En fait, durant tout le roman, l'intrigue est propulsée par des situations reposant sur des erreurs, à commencer par celle d'Isaac, l'erreur initiale qui fait basculer dans la tragédie. Ce mauvais choix ne m'a pas paru très crédible, trop grossière, déroutante même alors qu'on vient à peine de faire la connaissance avec ce personnage qui restera au demeurant très opaque. La chorégraphie même du drame m'a semblé heurtée, forcée.

Si le scénario est très artificiel, Philipp Meyer a un talent fou pour sonder l'Amérique profonde, ici celle de la Rust Belt en Pennsylvanie, fracassée par la désindustrialisation et la paupérisation qui a suivi la fermeture des aciéries. A ce décor désenchanté de mobil-homes, bars, gares ferroviaires et prison d'Etat, répond une peinture sociale puissante, celle des dépossédés, de ceux qui sont restés là et rêvent de partir. Cette radiographie des déclassés, à défaut d'être neuve, ne manque pas de saisir.

Même si son incarnation est un peu inégale, la force du roman est de nous faire entrer dans la psyché des six personnages principaux de façon très immersive, par des flux de pensée quasi faulkneriens, d'une grande intensité pour dire les dilemmes moraux qui les envahissent. Si Isaac, celui par lequel le drame advient, m'a peu touchée, son ami Poe est très touchant, lui l'ex-star du football qui a raté son intégration universitaire et végète depuis entre ennui et bouffées de violence incontrôlable. Mais c'est sans doute le personnage de sa mère, Grace, qui est le plus réussi, on perçoit immédiatement, en quelques phrases, tous ses rêves déchus et sa terreur de voir son fils sombrer. Elle qui lutte au quotidien pour conserver sa dignité et protéger son fils de la réalité sordide d'une région où les femmes sont tout particulièrement à la merci de chaque accident.

Sans mélo, sans complaisance, sans condescendance, Philipp Meyer trouve la bonne distance et sonde les subtilités et les complexités de l'âme humaine, jusqu'à ses recoins les plus sombres qui la font déraper et vaciller. Autour des thématiques amitié – amour – loyauté – culpabilité – trahison, il n'est question que des choix que l'on fait dans une vie, ou plutôt des choix que l'on croit faire. Les personnages sont sans cesse en mouvement, mais toujours sur un fil. La narration est implacable, la déterminisme social désespérant, le fatalisme omniprésent. La présence forte de la ville de Buell et des stigmates de sa chute, décrite admirablement, renforce cette impression d'enfermement qui se referme sur les personnages, sans échappatoire possible.

Ce n'est-être pas LE grand roman contemporain sur le rêve américain perdu ( dans la même veine, je lui préfère largement le brillant Ohio de Stephen Markley ) mais incontestablement, on sent tout le potentiel de l'auteur qui explosera de façon éclatante dans le Fils, son formidable roman suivant.
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David Joy, Taylor Brown, Michael Christie, Willy Vlautin, peuvent être considérés comme quelques uns des nombreux auteurs de cette génération influencés par l'univers, le style d'écriture, la maestria d'un Philipp Meyer dont le livre emblématique « le Fils » fût publié quatre ans plus tard que le sublime et culte « American Rust » paru en 2010. « American Rust » ou « Un arrière-goût de rouille » qui était le titre français utilisé lors de sa première parution. Aujourd'hui, Albin Michel et sa formidable collection Terres d'Amérique dirigé par Francis Geffard, ont eu l'excellente idée de rééditer dans une traduction révisée signée Sarah Gurcel, ce roman majeur de la littérature américaine contemporaine. Philipp Meyer dépeint dans American Rust un terreau social délite, une société en déliquescence, sa violence envers les plus fragiles, cette cruauté de la société Nord Américaine telle qu'elle se dessinait déjà il y a dix ans. Une Amérique qui allait accoucher, quelques années plus tard, d'un certain Donald Trump. Un roman sombre, d'une rare intensité ponctuée de scènes déchirantes comme autant de cris du coeur du peuple des oubliés, cette Amérique qu'on ne voit pas ou peu dans les médias. « Un arrière-goût de rouille » évoque cette petite ville de Pennsylvanie dévastée par la crise de la sidérurgie, des délocalisations laissant, derrière elle, chômage, désespoir, alcool, drogue, violence. Ces grandes usines vidées et abandonnées telles des vaisseaux fantômes, épaves d'un temps révolu, avant les délocalisations, où Pennsylvanie rimait avec prospérité. C'est dans ce cadre là que se déroule ce drame. L'histoire se dessine telle une tragédie dans l'Amérique contemporaine en plus d'être une description d'une rare acuité sur l'état de déliquescence du système américain, la fin du rêve en quelque sorte et ce cruel retour sur terre des citoyens les plus modestes autrefois membre de la classe moyenne et qui à présent luttent pour leur survie. L'histoire nous dépeint donc le sort réservé, par le poids du destin et de la fatalité qui s'abattent sur Isaac et Billy Poe. Ils rêvent de Californie et sont paumés dans une vie qui ne les a pas épargné. Isaac s'occupe seul de son père invalide. Il rêve de l'université de Berkeley. Dans son esprit, émigrer vers la Californie est sa seule chance de briser les lourdes chaînes du destin. Pour Billy Poe, le sort n'a pas été plus clément. Grace, sa mère l'aime beaucoup mais elle ne peut combler les failles laissées par un père absent, se contentant de courir toutes les femmes de la région. Pour Isaac et Lee sa soeur parti vivre loin de cette ville, il faut vivre avec cette idée que leur mère s'est bel et bien suicidée. Un roman social, engagé qui nous amène à changer notre regard sur ces gamins paumés. Poe était une star de l'équipe locale mais le sort, là encore ne fût pas clément avec lui. La Californie représente cet eldorado, ce petit coin de paradis où nos deux amis pourraient ouvrir un nouveau chapitre de leur vie. Malheureusement, un soir, sur leur chemin, un drame qui va bouleverser leurs vies. Harris le chef policier de cette petite ville connaît très bien Isaac et Billy Poe, mais cette fois-ci, il s'agit de quelque chose de beaucoup plus grave. La loyauté, la rédemption, le sentiment de culpabilité, sont autant de thèmes forts de ce roman. C'est un roman magnifiquement écrit, une histoire qui serre le coeur, un drame en plusieurs actes. le constat de Philipp Meyer sur la société américaine est toujours valable dix après sa parution. Je vous recommande ce sublime roman d'un immense auteur Nord Américain : Philipp Meyer. « American Rust » est paru en novembre, c'est une réédition qui devrait marquer les esprits des lecteurs et des lectrices.
Je remercie chaleureusement, pour cette lecture, les Éditions Albin-Michel et leur formidable collection Terres d'Amérique


Lien : https://thedude524.com/2021/..
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Buell, petite ville du comté de Fayette dans la vallée de la Monongahela en Pennsylvanie a eu son heure de gloire, portée par l'industrie sidérurgique triomphante. La crise est passée par là, les fermetures et délocalisations aussi. « La stabilité sociale repose sur la stabilité de l'emploi, c'est aussi simple que ça ». Alors beaucoup sont partis ; d'autres sont restés.

Isaac English et son pote d'enfance Billy Poe font partie de ces enfants de la crise, restés au pays quand tant de jeunes le fuyaient. Études ou sport, les opportunités ne manquaient pourtant pas. Sens du devoir ou peur de l'inconnu, ils n'ont pas franchi le pas.

Mais un matin tout s'emballe pour Isaac et Billy. « Un jour au mauvais endroit », des mauvaises rencontres, une baston et un cadavre laissé sur le sol. Pour Billy, aux antécédents embarrassants, direction la prison. Pour Isaac, la fuite. Pour Lee, la soeur d'Isaac amoureuse de Billy, Grace la mère de Billy, et Harris, shérif local et amant de Grace, place à l'inquiétude, aux remords et à l'indécision sur l'attitude à adapter et le soutien à apporter.

American Rust de Philipp Meyer – ressorti dix ans après Un arrière-goût de rouille dans une traduction révisée de Sarah Gurcel – est un roman noir et social, dont l'apparente lenteur est à l'image de l'écoulement des journées dans cette Amérique délaissée et désespérée. Ceux qui y vivent rêvent d'un improbable avenir ailleurs, quand ceux qui y reviennent retrouvent dans leurs racines des vertus insoupçonnées.

Avec style et bienveillance, Meyer nous immerge dans une galerie de personnages abîmés, qui souffrent de failles profondes : Isaac et la mort de sa mère, sa dépendance à son père, son double imaginaire et courageux qui le porte dans son rebond ; Grace la mère courage, la maîtresse aimante, prête à tout et même qu'un « homme meure pour que vive son fils » ; Harris le gardien des âmes qui tente de maintenir malgré tout des équilibres disparus.

Et dans ce gâchis social et humain, une interrogation persiste : à qui la faute ? À celui qui a tué ? Celui qui a été défendu ? Celui qui a provoqué ? Ou bien aux parents ? À la société ? À la dérégulation économique sauvage ?

Un roman sombre et profond donc, qui m'aura cependant laissé un peu sur ma faim : car si cette exploration sociale de l'Amérique des oubliés pouvait être originale il y a dix ans, le thème a été depuis souvent traité (Offutt, Joy, Pochoda, Meno, Rash ou Farris Smith…), laissant parfois un goût daté ou de déjà vu à cette lecture.

Un sentiment heureusement compensé par la force d'un style qui m'a séduit et par l'heureux penchant de Meyer à relativisersa noirceur : « Rien de ce dont l'humanité était capable, même dans ce que la nature humaine avait de pire, rien ne durerait assez pour compter, c'est ce qu'enseignait le moindre cours d'eau, la moindre montagne : on avait beau polluer, on avait beau déforester, la nature se réparerait, les arbres vivraient plus longtemps que nous et certaines pierres survivraient même à la fin du monde. Tu l'oublies, des fois, tu commences à te laisser affecter par la laideur des hommes. Peu importe, ça aussi c'était éphémère, comme le reste ».
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Dans son premier roman Philip Meyer s'attaque à l'Amérique profonde des années 1970, qu'il connaît bien et qu'il passe à la paille de fer.

Il raconte ces régions qui ont connu le déclin de l'industrie et qui se sont retrouvées à genoux.
Il nous propose une plongée saisissante dans la destinée de quelques habitants cabossés de ses bourgades exsangues, au bord de l'asphyxie, écrasées par des années de chômage et de criminalité.

C'est la part d'ombre de l'Amérique, celle des « abandonnés des hommes et de Dieu » où il n'y a que deux choix: partir ou rester.

Dans Un arrière-goût de rouille l'auteur américain a choisi d'aborder le destin de ceux qui sont restés.
Dans une narration chorale bien rythmée, l'auteur s'avère un manipulateur redoutable de ses personnages, les dépouillant de toutes leurs scories jusqu'à mettre à nu l'intime et le fragile.
La narration est volontairement non-linéaire, passant de la 1ère personne à la 2ème et même parfois à 3ème dans le but de marquer les oscillations de perspective chez chaque personnage.

C'est l'un de ces romans déflagrations où les récits croisés s'entrechoquent à la manière d'une volée de cloches dissonantes.
Dans ce road-movie en roue libre, lorsqu'on croit que les choses ne peuvent être pires, elles trouvent tout de même un moyen de partir encore à la dérive.

Le sacrifice, la culpabilité et l'abattement vont se retrouver au coeur de décisions très importantes que les personnages seront amenés à prendre.
Chacun de son côté devra se démener avec ses démons, sa conscience, son espoir et la notion de sacrifice.

La seule constante dans le récit est l'espoir.
L'espoir toujours renouvelé que les choses vont s'arranger et que des jours meilleures viendront.

Cet espoir sera saccagé constamment tout au long du récit, laissant au final, malgré un dénouement plutôt inattendu, un arrière goût de rouille.

Commenter  J’apprécie          370
En Pennsylvanie, dans les années 80, deux jeunes que tout semble opposer sont amis.
Isaac a vingt ans et est resté à Buell pour s'occuper de son père invalide.
Jeune à haut potentiel, il aurait dû entrer en fac.
Il est petit et malingre.
Billy est grand et baraqué, il aime la bagarre.
Une sale affaire va les mettre dans le pétrin.
Buell était une ville prospère dans cette vallée sidérurgique, mais toutes les usines ont fermé les unes après les autres.
Chômage, débrouille, et souvent désespoir.
Traduit une première fois sous le titre « Un arrière-goût de rouille », ce roman donne une vision de l'Amérique en crise par le biais de deux personnages fort attachants.
Ça m'a un peu rappelé les romans de Nicolas Mathieu et l'ambiance désolante et sans espoir des régions sidérurgiques de l'est de la France.
Sauf que j'ai trouvé American Rust beaucoup plus puissant.
C'est aussi un roman noir et déprimant mais plus complet et mieux écrit je trouve.
Six personnages principaux s'expriment à tour de rôle, donnant chacun sa vision de la situation.
Chacun va au bout de lui-même
L'amitié entre Isaac et Billy est totale et magnifique.
Grâce et Harris sont attendrissants.
J'ai beaucoup apprécié le style de Philipp Meyer et cette bouleversante histoire m'a menée bien loin de mon confort quotidien.
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critiques presse (1)
Actualitte
12 mars 2013
C'est principalement cette interaction des personnages, et leurs façons de réagir aux difficultés, qui constituent l'essentiel de ce roman, très ancré dans la littérature réaliste à l'américaine, dans la lignée d'un Jack Kerouac qui n'arriverait pas à partir.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Cent cinquante mille chômeurs, ça ne laissait pas beaucoup de place au soleil, mais ni Virgil ni elle n’avait de famille ailleurs. Il fallait de l’argent pour partir ; il fallait partir pour trouver de l’argent. L’usine était restée fermée, encore et encore, et pour finir elle avait été en grande partie démolie. Grace se rappelait quand tout Buell était venu voir les hauts-fourneaux quasi neufs de près de soixante-dix mètres, Dorothy Five et Dorothy Six, se faire dynamiter, c’était juste avant que des terroristes fassent sauter le World Trade Center. Ce n’était pas logique, mais pour elle les deux événements étaient liés. Certains endroits, certaines personnes comptaient plus que d’autres. On ne dépensait pas un clou pour reconstruire Buell.
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La vérité, c’est que des gens mouraient chaque instant. Ou s’apprêtaient à mourir. Le seul véritable miracle, c’était l’impression humaine de pouvoir y échapper. Une erreur. C’était bien la seule certitude. Retour aux ténèbres, accomplissement d’un cycle. Accomplissement d’un cycle et source de réconfort. A quoi bon repousser le moment.
Commenter  J’apprécie          160
Tu regardes le soleil et tu crois qu'il t'appartient, mais ça fait quinze mille ans qu'il se couche derrière ces collines - depuis le dernier âge de glace.
La dernière période glaciaire se corrigea-t-il, pas l'âge de glace. Quand ces collines se sont formées. Au terme de la glaciation du Wisconsin.
Et maintenant, tu es là. Pour un passage furtif sur cette terre.
Commenter  J’apprécie          140
La route principale du sud de Buell quittait la rivière pour traverser une vallée encaissée, c'était une étroite voie rapide,bordée de part et d'autre d'arbres en rang serré ; hameaux désertés, stations-service abandonnées, mine de charbon épuisé au long déroulé de terrils, un infini de dunes grises et sèches sur lesquelles même les mauvaises herbes refusaient de pousser. Les nids de poule secouaient bruyamment la vieille Plymouth ; Grace pensait à Bud Harris, est-ce que ça servirait ou desservirait Billy de l'appeler ? Elle se demanda si son fils avait tué quelqu'un.
Commenter  J’apprécie          80
Aujourd’hui ça se passait surtout dans le Midwest, à démanteler les usines automobiles du Michigan et de l’Indiana. Et un jour, même ça, ce serait fini et y aurait aucune trace, rien qui soit encore debout pour témoigner qu’on avait un jour construit quoi que ce soit aux États-Unis.
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Qu'est-ce qui se joue lorsque l'on décide d'écrire sur sa famille ? Et comment rejoint-on ce terrain d'écriture en particulier ?
Voici quelques-unes des questions que nous explorons avec Anne Berest dans ce nouvel épisode de notre podcast. Son roman, "La Carte postale" , une enquête palpitante et glaçante sur sa propre histoire familiale, a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens. Alice Bourhis, lycéenne à Brest, nous en dira quelques mots.
Et pour terminer, nous découvrirons les coups de coeur de notre libraire Romain : cinq histoires familiales que nous ne pouvons que vous recommander.
Pour retrouver les livres d'Anne Berest, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/personne/personne/anne-berest/1960930/
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairie.dialogues/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
Bibliographie :
- La Carte postale, d'Anne Berest ( éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset
- Gabriële, d'Anne et Claire Berest (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/14416364-gabriele-anne-berest-claire-berest-le-livre-de-poche
- Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard
- Les Impatientes, de Djaili Amadou Amal (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924245-les-impatientes-djaili-amadou-amal-j-ai-lu
- Tous, sauf moi, de Francesca Melandri (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17044694-tous-sauf-moi-francesca-melandri-folio
- Les Survivants, d'Alex Schulman (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20116962-les-survivants-roman-alex-schulman-albin-michel
- Nature humaine, de Serge Joncour (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924222-nature-humaine-serge-joncour-j-ai-lu
- Lettre au père, de Franz Kafka (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/712442-lettre-au-pere-franz-kafka-folio
- Miniaturiste, de Jessie Burton (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10951710-miniaturiste-jessie-burton-gallimard
Et voici les romans dans lesquels vous pourrez retrouver les familles citées dans l'introduction de l'épisode :
- Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Marcquart, d'Émile Zola (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/247912-les-rougon-macquart-1-le-ventre-de-paris-his--emile-zola-gallimard
- Les Rostov : La Guerre et la Paix , de Léon Tolstoi (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/205936-la-guerre-et-la-paix-leon-tolstoi-gallimard
- Les McCullough : le Fils , de Philipp Meyer (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre
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