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Dans cette singulière Nuit de Walpurgis, je m'attendais à lire des histoires de sorcières, de sabbat et autres diableries, or, on tombe sur une révolte populaire qui sourd dans le Prague de 1917. C'est une une véritable guerre dans la guerre qui dépeint très habilement les castes de la société praguoise, les fantasmes d'un pays qui se cherche une identité au travers de ses héros et de ses légendes oubliées. Ici point de nez crochu ni de balais volant, mais une succession de personnages attachants, vampirisés par leurs ancêtres, des scènes édifiantes et parfois même... drôles !
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Diable, ce livre avait attiré mon regard dans un rayon de la bouquinerie que je fréquente assidûment (ils me doivent une villa aux Bahamas, minimum).

Une vieille couverture avec un joli dessin de fantômes et la perspective de passer du bon temps avec un livre pas plus épais que 182 pages... (Comme le livre de Tolstoï, il est "guère épais"... *rires*).

Moi qui pensais lire ce livre cachée sous la couette, à la lueur d'une lampe de poche à la lumière tremblotante et faiblissante parce que les piles dataient de 40-45 . Ou tout simplement assise dans divan, sous les lampes et pas à la lueur d'une bougie.

Hem... Vous ai-je déjà touché un mot sur le syndrome du livre de moins de 200 pages et qu'on a du mal à terminer ? Celui pour lequel on ne retarde jamais l'heure de son coucher ? Non ?

L'auriez-vous déjà vécu, ce sentiment affreux de vous dire que ces 182 pages sont les plus longues de votre existence ??

Je vois à vos haussements de sourcils et vos hochements de têtes que oui, c'est du vécu.

Pourtant, il s'annonçait bien, ce livre !

Un mélange de l'historique et de l'occulte, sur fond de Bohème, le destin des personnages broyés par le maelström d'événements hors de contrôle : cela aurait dû fonctionner.

Où le bât a-t-il blessé ??

Qui a tout foutu en l'air cette histoire au point de me donner envie de jeter le livre par la fenêtre ?

L'ambiance du livre n'est pas coupable, car chaque description respire la Bohême. de ses auberges à ses rues, tout y est baroque, vivant et agréablement gothique.

Le récit est habilement mené et bien qu'il ne soit pas rebondissant à toute les pages, cela bouge tout de même et on est entraîné dans l'aventure.

Par contre, le style et de l'écriture sont à guillotiner sur place ! Bon sang, que de longs monologues endormants et chiants ! Et cela sur le tiers du livre, ce qui les rend impossible à sauter.

Les autres personnages sont sans relief, ennuyeux à souhait et seul celui de la bohémienne tire son épingle du jeu. C'est peu.

La lecture est accablée par d'innombrables enchaînements, par des phrases trop courtes, des phrases trop longues et la ponctuation est chaotique.

Si l'expérience du livre à chier, long, lent et laborieux est pour vous encore inédite, « La nuit de Walpurgis » vous ouvre grand ses pages parce que une virginité pareille, cela doit se perdre sur le champ.

Si jamais j'ai d'autres titres de livres qui vous donnent envie de tout laisser tomber, si l'expérience vous a plu et que vous adorer vous emmerder dans un livre... chacun ses vices !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Comme dans tous les romans de Meyrink (tous lus vers cette époque), j'ai eu le sentiment que la réussite d'une oeuvre de littérature fantastique, ou ésotérique sérieuse, se fonde à la fois sur la culture de l'auteur et sur sa capacité à ne pas tout dévoiler...
Dans les deux Meyrink est un maître, comme Mircea Eliade par ex.
V. aussi le Dominicain blanc, le Visage vert, le Golem, La Maison de l'alchimiste...
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La nuit de Walpurgis est la nuit, tous les ans, où les morts se libèrent de leurs chaînes, mais parfois, il est des nuits de Walpurgis cosmiques où l'humanité entière se libère...

C'est bizarre, comme livre. le début a peu de surnaturel, des personnages très pragmatiques, et on part peu à peu dans des événements qui n'ont pas l'air liés, un mystérieux homme sans apparence et sans personnalité fixe surnommé Zrcadlo (Miroir), une jeune noble cruelle qui est peut-être possédée par une ancêtre vampire, et il y a aussi les pauvres de Prague qui préparent une révolution contre les nobles...

Ce qui a fait la force du livre pour moi - et qui sera son plus gros défaut pour certains autres - c'est le nombre de tirades métaphysiques des personnages. Elles sont passionnantes, vraiment originales, et pourtant semblent vraies - dans le sens que ça ressemble à du vrai mysticisme, pas à une création intellectuelle distante de l'auteur, et pourtant ce n'est pas quelque chose de vu et revu non plus.

Les personnages ne me sont pas très sympathiques, sauf Thaddée Flugbeil, "le Pingouin", qui est mon genre de louzeur. La fin est confuse, part dans tous les sens, fascinante, mais laisse une impression de frustration et d'absences d'explication. J'ai beaucoup aimé, pourtant !
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Un petit 3 pour ce livre que j'ai eu du mal à terminer malgré ses quelques 180 pages. Mon expérience précédente avec cet auteur était plus heureuse et certes difficile au premier abord. Mais là j'avoue que j'ai du mal à le suivre. Alors j'ai compris qu'on navigue entre réalité historique et occulte, que le côté fantastique est puisé dans les légendes locales et que l'auteur est décidément un addict de Prague au point qu'elle peuple ses cauchemars même les moins pires. J'ai vraiment du mal à suivre où il souhaite nous emmener tant il s'évertue à nous perdre. L'on saute d'un personnage à un autre, d'un scène à une autre voire d'une époque à une autre sans jamais topr savoir où on en est surtout sans prévenir. du coup je me suis perdu dans les rues de Prague essayant de rattraper les personnages, qui eux, connaissent les rues de la ville bien mieux que moi; j'y ai bien aperçu l'auteur au détour d'un pont mais était ce bien lui ou l'un de ses personnages? Et puis j'ai rencontré quelqu'un qui se faisait passer pour quelqu'un d'autre qui lui même prenait possession d'une autre personne mais sans s'en rendre compte. du coup je ne sais plus à qui j'avais affaire et pis hop la dernière page du livre était là.... hein quoi!!?? bon ben c'est fini!! Sans doute je relirais ce livre, car vraisemblablement je n'étais pas à portée de celui ci. Et pourtant quelque chose m'attache à cet auteur, je ne sais quoi...........
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Né à Vienne en 1868, Gustav Meyrink commença sa carrière littéraire par des textes humoristiques. Peu à peu, il s'initia aux doctrines ésotériques et devint rapidement le chantre incontesté de l'occultisme. Toute son oeuvre fantastique d'ailleurs en constitue l'illustration la plus parfaite. le Golem paru en 1915 est un de ces classiques. Quant à La nuit de Walpurgis, il a été publié en 1917. L'influence des légendes séculaires est considérable, auxquelles s'ajoutent un aspect métaphysique. Un livre pas si facile qu'il n'y parait, avec des points sombres et une écriture peu narrative.
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