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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avoue avoir été assez déconcerté, sans doute qu'il ne faut pas le lire n'importe quand. Je m'attendais sans doute à un récit d'aventure du genre Frankenstein ou Dracula, avec un rythme à la Arthur Conan Doyle ou Jules Vernes, mais on est bien plus prêt d'un récit introspectif avec pour axe principal la ville de Prague à la fin du XIXe siècle. C'est avant tout une ambiance, le ghetto juif, avec ses petites ruelles, ses appartements mal chauffés, des personnages étranges, mais très réalistes. le démarrage de ma lecture a été assez laborieux, difficile en effet de se plonger dans l'histoire, les premiers chapitres ne pourront être compris qu'à la fin, et les rêves se mêlent à l'histoire, chargés de symbolique, faisant référence à la culture juive et à la Kabbale. Et surtout, ici, le Golem n'est pas un espèce de monstre géant qui se déplace dans Prague comme une sorte de Godzilla de glaise. Gustav Meyrink le perçoit comme un phénomène naturel qui se déclare tous les 33 ans dans une boucle temporelle, une apparition de double de soi-même, ou une recrudescence de meurtres, de miracles, de rêve hantés, de dépersonnalisation de soi, et d'anthropomorphisme de la ville. Alors, malgré mes difficultés du début de ma lecture, je dois avouer que j'ai été totalement envouté, l'écriture est belle, élégante, et la fin nous fait l'effet d'une révélation. Jamais le surnaturel n'est au coeur du récit, mais il agit comme un médium qui nous fait voyager, dans Prague, dans le mysticisme, dans l'abnégation, où espoir et désespoir se confondent comme dans un miroir. Ce récit me laisse une impression étrange, j'ai le sentiment qu'il se dévoile encore longtemps après la lecture, sans doute à relire plusieurs fois, peut-être tous les 33 ans, qui sait...
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"...et il rencontra son propre regard,
sans sombrer dans la folie."

Etrange lecture !
Si vous espérez vous délecter de la vieille légende pragoise de Golem, créé sous le règne de fantasque Rodolphe II par le savant rabbi Löw, avec la glaise ramassée sur les bords de la Vltava... passez votre chemin !

Mais il serait peut-être intéressant de préciser que ce colosse sans âme - animé par Shem Ha-meforash, un billet magique glissé dans sa bouche - servait à la protection du ghetto et aux travaux difficiles. Mais, parfois, son contrôle échappait des mains du Maître, et il partait semer la terreur dans les rues...
... cela pourrait être utile pour la compréhension de roman de Meyrink (1915), l'auteur qui a beaucoup puisé dans Hoffmann, Poe, ses propres (non-concluantes) expériences occultes, et qui est souvent considéré comme un précurseur de Kafka.

"Le Golem" de Meyrink est de toute évidence un roman "initiatique", même si je n'aime pas trop utiliser ce mot.
Et c'est une lecture difficile - car tout se passe comme derrière une couche de brouillard. Dès le premier chapitre, nous sommes jetés dans les eaux profondes et boueuses du récit, et il faut s'accrocher fermement à la ligne conductrice, afin que l'histoire n'éclate pas en tas d'images décousues.

Parfois, il suffit peu pour se retrouver à la frontière entre le rêve et la réalité, la raison et la folie.
Comme le narrateur de "Golem", qui met par erreur le chapeau du tailleur de pierres précieuses Athanasius Pernath, pour revivre une histoire vieille de trente ans...
En essayant de comprendre ce qui lui arrive, il rencontre les personnes savantes, les femmes angéliques et les gens répugnants, dont chacun peut être considéré comme une part de son propre reflet.
Meyrink mélange dans son histoire le Talmud, la Kabbale, l'alchimie et le Tarot; la culture tchèque, juive et germanique.
C'est une fantasmagorie mystique remplie de symboles compliqués.

On attend Golem surgir à tout moment, mais tout au plus, on aperçoit son ombre accroupie silencieusement sous l'escalier. La terre et la boue dont il est fait restent dans les ruelles mystérieuses du ghetto de Prague, où les maisons sont "bâties sans ordre, comme la mauvaise herbe qui sort de la terre au hasard". Où habitent les gens qui ressemblent à des ombres, "les créatures qui ne sont pas nées d'une mère, qui semblent, dans leurs actes et leurs pensées, d'être composées de particules sans ordre."

Etrange lecture, encore une fois...
Pourquoi Meyrink a-t-il choisi la légende de Golem ?
C'est pour insuffler la vie dans quelque chose de non-vivant dans l'esprit de son lecteur ?
Est-ce une coïncidence, que la légende est connectée avec le quartier mystérieux, caché quelque part dans le dédale des ruelles de la Vielle ville ?
Et souvenez vous que celui qui voit le Golem, voit son double...
L'atmosphère grise et opaque de ce roman est difficilement qualifiable.

Dommage que la Vieille ville juive à Prague n'existe plus, et que la maison blanche dans la Ruelle d'Or n'est plus visible que contre une somme adéquate, derrière une foule de touristes...

Après une courte hésitation, je donne tous les cinq pentacles !
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Der Golem
Traduction : Denise Meunier

ISBN : ?

Le Golem ... Tout le monde en a entendu parler. Certains - mais ils sont morts depuis longtemps - l'ont vu dans les rues étroites du ghetto juif de Prague. le cinéma l'a recréé, la version la plus fameuse étant celle de Paul Wegener et Carl Böse, en 1920, avec Wegener dans le rôle-titre - signalons du même coup la version de Duvivier, qui date de 1936, avec Harry Baur sans oublier la version de Jean Kerchbron, pour la télévision française, en 1967. Mais c'est à Gustav Meyrink que revient le mérite d'avoir ressuscité, et considérablement modernisé, la vieille légende du rabbin Loew, avec son roman "Le Golem", sorti en 1915, et qui sera un succès total.

Pourtant, aujourd'hui, si l'en excepte les fanatiques des ciné-clubs, qui a vu le film de Wegener et qui se souvient du film de Duvivier pour ne rien dire de l'adaptation de Kerchbron ? Et qui, surtout, peut se vanter d'avoir lu le livre qui l'a inspiré ?

Il y a pas mal d'années de cela, les irremplaçables éditions Marabout publiaient la traduction du texte, un récit qui surprend à plus d'un titre et qui frappe avant tout par l'extraordinaire ambiance que, dès la première page, met en place son auteur. Peu importe que nous soyons juifs ou chrétiens, voire athées, ce Prague du "Golem" de Meyrink, on y est littéralement catapulté, et on va y demeurer prisonnier tout en nous y promenant pendant près de deux-cent-cinquante pages.

On a beaucoup dit que ce récit avait quelque chose d'"halluciné." Et c'est vrai. C'est un mélange d'onirisme et de brumes, de ruelles qui aboutissent à des impasses, de souterrains qui courent sous la ville et dont l'un, emprunté par le héros, mène à une petite chambre à la fenêtre grillagée et sans autre moyen d'entrée qu'une trappe dans le sol, de personnages criants de réalité et qui, tout à la fin du livre, s'évanouissent comme le fait régulièrement le Golem si, hasard ou volonté, on le croise ou on se met à le suivre. Au milieu de l'histoire (mais on met longtemps à s'apercevoir de l'importance de cet accessoire), un chapeau. Dans la doublure, le nom gravé d'Athanasius Pernath. Et puis notre narrateur qui découvre ce chapeau - comment, déjà ? On l'a à peine lu qu'on l'oublie. L'emporte-t-il, ce chapeau qui lui va si bien ? Pourtant, ce chapeau le plonge dans un grand trouble et ses amis, autour de lui, qui semblent pourtant l'estimer et même avoir de la sympathie pour lui, ne chuchotent-ils pas, quand ils le croient endormi lors d'une soirée, que ce pauvre Pernath a souffert de graves troubles nerveux ? ...

Dans les maisons figées aux façades noires ou aveugles, vont et viennent des personnages mystérieux et souvent inquiétants, quand ils ne sont pas repoussants : le brocanteur Aaron Wassertrum, bien entendu, avec son bec-de-lièvre, sa colère rentrée et son désir de détruire ceux qui ont poussé son fils (une fieffée canaille, soit-dit en passant) au suicide ; son ennemi juré, l'étudiant en médecine phtisique Charousek, qui, en fait, n'est autre que l'un des nombreux bâtards du brocanteur ; le juge au tribunal rabbinique Shemajah Hillel et sa fille, la belle et mystique Mirjam ; Zwakh, le vieux montreur de marionnettes, qui est le premier à raconter, sur l'insistance des autres, lors de la soirée dont nous parlions plus haut, la légende du Golem ; Josua Prokop, le musicien ; Angelina, devenue comtesse par son mariage et qui aurait, selon ses propres dires, bien connu le père d'Athanasius Pernath - un père dont celui-ci ne conserve aucun souvenir : il ne se rappelle d'ailleurs pas grand chose de son passé ...

Et puis Rosina la Rouge, personnage étrange et semi-androgyne (?) qui se jette au cou de tous et dont est amoureux le sourd-muet Jaromir tout comme son frère, Loisa. Jaromir court les cafés en découpant habilement des portraits dans du papier noir. Loisa, lui, est une petite frappe qui finira par assassiner. Et ce meurtre, on l'imputera évidemment à l'apparition du Golem. Car il est revenu. Athanasius Pernath est le premier à l'avoir vu. le Golem, enfin, un homme muet, au visage curieusement mongoloïde, avec des yeux d'Asiatique, est entré chez lui et, par signes, a indiqué au tailleurs de pierres précieuses qu'il voulait qu'on lui réparât la feuille d'or de la lettre "I" dans le livre Ibbour. Et puis, il a disparu. Comme ça. Mais le livre est resté et Pernath l'a enfermé dans une cassette, bien à l'abri.

Le Golem viendra-t-il le lui réclamer ? ...

L'intrigue se fait aussi tortueuse que les rues du ghetto. On ne sait plus très bien si Athanasius Pernath est Athanasius Pernath. On ne sait pas qui a tué qui. Tout se mêle, tout s'entremêle jusqu'au final, un final éblouissant qui rappelle la longue tradition du doppelgänger allemand. Ne prétend-on pas que qui voit le Golem voit son double ? Il n'en était certainement pas question à l'origine de la légende mais Meyrink se l'approprie et libère ainsi le Golem originel de la gangue figée du mythe inspiré par le rabbin Loew. Initialement créé par celui-ci au Moyen-Âge, le Golem que nous croisons ou qui nous frôle dans le roman de Meyrink devient un pur esprit, qui s'incarne parfois pour annoncer, dit-on, des catastrophes. Il faut dire que, lorsque Meyrink fait paraître son roman, la catastrophe était bien commencée depuis un an. Mais son livre demeure intemporel et se concentre exclusivement sur Prague et le ghetto juif - la comtesse Angelina restant à part de tout cela.

Selon la tradition, le Golem se manifeste tous les trente-trois ans. A la fin du roman, il retourne à L Infini dont il est né mais Athanasius Pernath voit alors son double, dans une étrange maison où il est venu rendre le fameux chapeau. La boucle est bouclée : rêve d'un demi-fou ? fantasmagorie étouffante engendrée par les angoisses et les brouillards de la ville et de l'époque ? texte à signification kabbalistique, auquel le profane ne peut rien comprendre ? ...

En tous cas, un excellent roman fantastique, qu'on n'est pas près d'oublier une fois qu'on l'a lu et qui explique l'incroyable succès du personnage. le Golem est un emblème, un symbole : il est le Double que nous portons en nous, que nous fuyons parfois et qui, d'autres fois, à son tour, nous fuit ; il est notre ombre et nous pouvons entendre derrière nous le glissement doux et têtu de ses pas ; il est le mystère éternel de notre âme - de l'âme humaine. On n'a pas à le comprendre : on doit se laisser porter et le ressentir. Tout au fond de nous. Eternel. Intangible. La source, peut-être, de nos plus profondes angoisses : celles d'un esprit emprisonné dans un corps et qui ne sait absolument pas ce qu'il fait là-dedans. ;o)
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La ville de Prague est mystérieusement définie dans le roman fantastique de Gustav Meyrink. Meyrink propose une description réaliste de l'ancien ghetto, où l'action se concentre, il mentionne des lieux concrets, existants, pourtant, ils ne semblent pas toujours vraisemblables. En effet, les maisons s'animent, étant observées par un narrateur qui confond semble-t-il, le rêve et la réalité. « Souvent j'ai rêvé que j'avais écouté ce que disent ces maisons dans leur fantomatique besogne et découvert avec un étonnement angoissé qu'elles étaient en fait les véritables maîtres secrets de la rue, qu'elles pouvaient aliéner tout ce qu'elles vivent et ressentent […] C'est alors que dans le secret de la mémoire se réveille en moi la légende du fantomatique Golem » (p.58) C'est en observant Prague que la légende du Golem apparaît pour la première fois explicitement. Le Golem bouleverse la perception du monde ; il crée l'inquiétante étrangeté, il intrigue le narrateur qui partira à sa recherche. Athanasius Pernath suit un itinéraire, jusqu'à se reconnaître dans la figure du Golem, il va jusqu'à endosser ses vieux habits, une nouvelle identité, au cours de ces pérégrinations dans la ville et dans ses sous-sols. Le cheminement du héros, demeure incertain ; sa démarche elle-même est dite incertaine ; il erre comme le Golem dans un monde labyrinthique. « Rien que des niches, humides et noircies, des virages, des coins et recoins – enfilades rectilignes, obliquant à gauche, à droite […], puis de nouveau des marches, des marches […] montant, descendant. » (p.131) Le Golem apparaît comme une menace, errant dans les ruines de la vieille ville. Meyrink représente aussi grâce au Golem le mystère de l'âme humaine, à l'échelle individuelle et même collective. C'est une épidémie spirituelle » qui « s'abat sur les âmes des vivants » (p.78). Zwack le marionnettiste, avoue l'avoir rencontré. C'est pour lui la manifestation de « l'âme collective » (p.79), un souvenir collectif et permanent, qui nous hante. Mais le Golem, c'est aussi paradoxalement l'écriture du silence, c'est pourquoi il fait « mystérieusement signe ». Le Golem créé par l'homme, cet être de langage, est paradoxalement muet. C'est le silence de la créature face à la mort. L'écriture du Golem, c'est la lutte contre le néant, contre l'oubli ; c'est aussi la voie vers une forme de connaissance ou de conscience. Dans le Golem de Meyrink, Pernath n'a qu'un vague souvenir de son passé ; l'oubli du personnage est fondamental dans cette oeuvre, puisqu'il crée le mystère autour du personnage, autour de son passé. Pernath est alors en quête du sens de son existence, n'ayant pas même d'expérience. Hillel devient son guide spirituel. Il lui parle du livre de la splendeur dans le chapitre « Lumière » ; le Zohar, en fait, est un des ouvrages majeurs de la kabbale, qui explique comment lire de différentes façons la Torah, comment distinguer par exemple le sens littéral du sens caché. Hillel avance que « c'est à chacun de trouver en lui-même les voyelles secrètes qui […] ouvrent un sens […] – si on ne veut pas que la parole vivante devienne un dogme mort ». (p.146) Hillel ensuite, mentionne le tarot, comme source de questionnements, mais aussi de réponses. Il s'agit là encore de rendre la parole vivante et signifiante, d'interpréter les signes pour éclairer le destin du personnage, principalement. Les questions qui assaillent Athanasius Pernath et les lecteurs, c'est en fait ce qui constitue la trame du roman, la réponse est l'objet de la quête, l'objet de la lecture des signes. Le roman est construit comme un labyrinthe souterrain, où il s'agit de ne pas se perdre et aussi peut-être de se rencontrer soi-même. Le Golem, c'est le livre des énigmes.
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C'est mon livre fétiche, je l'ai lu jeune et je le relis avec le même bonheur. C'est pour moi un livre initiatique car derrière cette sensation de rêve, se cache un message profond pour ceux qui en connait les clefs.
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Dans cette histoire brumeuse et gothique se déroulant au début du XXème siècle, ce n'est pas tant cette figure de cire animée par les prières kabbalistiques qui intéresse Gustav Meyrink, que le ghetto juif de Prague, ses ruelles sombres, ses maisons torturées, ses légendes et ses personnages bancals. Malgré la pauvreté, on y fait la fête, on y complote, on y rêve ; parfois aussi, on tue, on escroque, on croupit en prison mais parfois aussi on aime. Et quand tout cela est raconté sous le prisme d'un personnage qui ne distingue plus très bien la réalité de ses rêves, de ses souvenirs et des histoires qu'on lui raconte, alors oui, le Golem peut entrer en scène. Mais ces scènes, point d'orgue du roman, ne tiennent qu'en quelques pages. On ressort de cette lecture plus riche, comme si l'on avait pris connaissance d'un secret.
Certaines scènes demeurent inoubliables.
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Ce livre est étrangement étrange. Tout y est mouvant comme dans un rêve. Mais la proposition habituelle y est renversée : Et si le songe était une vie... du golem il n'est pas vraiment question. A moins que...
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Ce roman se lit d'une traite et d'une seule… Pris par l'histoire, mais aussi par un style et un vocabulaire d'une richesse impressionnante, lâcher ce livre, c'est s'en détacher.
Voici donc l'histoire d'Athanasius Pernath, tailleur de pierres précieuses à Prague. Cet homme entre deux âges n'a rien de très intéressant. Il faut dépasser les premières pages qui donnent un sentiment plus fort que l'étrangeté pour que se révèle la force du récit. Ce roman est fantastique, à tous les sens du terme, il ne gagnerait donc rien à être ici trop dévoilé…toutefois cette quête d'une histoire personnelle, d'un passé perdu, se mêle à une vengeance patinée d'adultère. Elle croise aussi une histoire d'amour, une initiation, dans une ambiance kabbalistique…
Tout est mené de concert, mais rien de ne se perd, rien ne prend le dessus et chacun pourra y trouver son compte, y découvrir un soi-même que l'on cherche souvent dans ce qu'on lit.
Je ne connaissais rien de cet auteur découvert par hasard, au détour d'une librairie parisienne, ne cherchant rien, car c'est toujours dans ces moments là que l'on trouve le meilleur… cette règle se confirme…reste à savoir si les autres ouvrages de Meyrink confirmeront cet essai…remarquable.
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Le Golem, 1915, de Gustav Meyrink, est un roman fantastique qui joue à Prague dans le quartier juif aux environs de 1890. le Golem est un ètre fantastique et sinistre qu'un rabbin a créé artificiellement.
Meyrink a réussi à créer une atmosphère bien macabre.
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e livre est un classique de la littérature juive, on le lit, le relit sans fin, car au travers de cette histoire, se dresse ce que tout juif attendait à cette époque, un être divin capable de les défendre contre les injustices et les exactions subies par leur communauté. Ce livre nous fait pénétrer dans le quartier juif de Prague fermé le soir et ouvert le matin à une certaine heure. Il nous fait participer à la vie (parallèle) de tout un peuple, prostituées, mauvais garçons, étudiants hassidiques, rabbi miraculeux qui doivent se "débrouiller pour survivre" dans l'attente de ...
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