De temps à autre, j'aime me replonger dans un classique du fantastique.
Le visage vert, est à ce titre tout à fait indiqué comme relecture, car c'est une oeuvre qui se redécouvre quand on la relit à quelques années de distance.
Ma première lecture de ce roman m'avait laissé un peu mitigé, car à l'époque, le fantastique était pour moi plus proche des récits horrifiques que des atmosphères insolites.
C'est que dans
le visage vert, tout comme dans
le golem du même auteur, le fantastique n'est pas sensationnel, mais affaire d'ambiance et de personnages.
Et ici la ville d'Amsterdam, et en quelque sorte un personnage, comme Prague dans
le golem.
Située juste après la première guerre mondiale, l'action se situe dans la vieille ville hollandaise, où l'on rencontre personnages surprenants et les légendes locales.
L'histoire en elle-même devient presque accessoire.
Un grand texte, pas uniquement de la littérature de genre, un grand texte tout court.