Le rêve de Besson réalisé ; porter à l'écran Valérian. Les adeptes du couple Laureline et Valérian, de Mézières et Christin l'ont, pour beaucoup, retrouvé avec plaisir et impatience.
L'occasion de relire la série depuis le premier tome 1 « La cité des eaux mouvantes », paru en 1970. Il est intéressant, une fois le film vu, de se plonger dans les ‘extras' parus à l'occasion de la sortie du film. Ce Hors-série de Paris-Match en fait partie et il est, pour le moins très intéressant car il aborde successivement les origines de la SF sur papier (Buck Rogers – Flash Gordon) ; les débuts sur écran (Star trek, 2001, Dune, Star Wars) jusqu'à notre époque récente dont fait partie la cité des mille planètes.
Tout le off de l'adaptation (la plus chère du cinéma français avec près de 200 millions d'euros). On y apprend, par exemple que dans le cinquième élément on dénombrait 188 plans truqués ; dans celui-ci il y en a 2735. Les progrès du numérique au service du cinéma. Qui d'autre que Luc Besson pouvait nous proposer une telle production qui nous amène à jouer jeu égal et peut-être supérieur aux productions américaines.
Les acteurs et actrices ont la parole. Parfois, bien étonnés de se trouver là : Rihana, Chabat, Herbie Hankok, en ministre de la défense. On sent à travers la lecture de ce hors-série, qu'encore une fois, Besson s'est fait plaisir et que plus que tout autre il réalise ses rêves dont beaucoup sont issus de la bd et de la musique.
Ce mec ose tout : sa cité du cinéma, ce film. Que nous réserve-t-il pour la suite ?
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Des vaisseaux de “Star Wars” aux taxis du “Cinquième Élément”, celui qui s'était autoproclamé “artisan de la BD” a grandement inspiré la science-fiction, avec sa série “Valérian et Laureline”, qu'il a co-créée. Il s'est éteint le 23 janvier 2022.
Il avait rencontré Pierre Christin, son complice, avec qui il créera "Valérian et Laureline", alors qu'ils avaient trois ou quatre ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils s'étaient retrouvés dans une cave à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, alors qu'ils s'y cachaient pendant les bombardements allemands. Leurs chemins se sont recroisés bien plus tard et bien plus loin.
Entre temps, Jean-Claude Mézières, fils de peintres amateurs, était devenu dessinateur et maquettiste, via un passage à l'École des Arts Appliqués de Paris. "La vie est trop courte pour s'emmerder, il fallait que je fasse ce qui me plaisait, disait-il dans son livre, L'Art de Mézières. Et ce qui me plaisait, c'était le dessin”.
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