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Valérian et Laureline tome 11 sur 23
EAN : 9782205046533
48 pages
Dargaud (09/07/1997)
3.96/5   94 notes
Résumé :
Valérian, le plus grand space-opéra publié par des auteurs français, nous entraîne dans un monde et un futur lointains. Le duo est constitué d'agents spatio-temporels : Valérian et Laureline. C'est à bord d'un vaisseau affrété par Galaxity, capitale de l'Empire Terrien, qu'ils se déplacent pour vivre des aventures hautes en couleur. Les scénarios font d'habiles clins d’œil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux de notre 2... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
MEURTRE D'UN GAZON ANGLAIS...

Que peuvent bien faire ensemble une Laureline cantonnée à de la pure représentation - mais avec quel style, quelle élégance, quelle assurance ! - auprès d'une vieille et sympathique héritière, Lady Charlotte Seal, du clan Mac Culloughs, épouse de Lord Seal le chef du "Joint Intelligence Committe" de Sa Gracieuse Majesté, qui enquête sur la mystérieuse attitude de tous ceux ayant responsabilité de la force de frappe nucléaire, à l'ouest comme à l'est ; un Monsieur Albert toujours aussi pince-sans-rire, pris en charge, avec toute la "smartitude" britannique possible, par deux vieilles anglaises dans le train hasardeux - pour cause de grève générale, petit clin d'oeil aux terribles années Tatcher - qui doit le mener jusqu'à la demeure écossaise des Lord et Lady précédemment cités ; trois Shingouz (souvenez-vous, on les rencontre pour la première fois sur Point Central dans le très réussi, sans doute l'un des meilleurs : L'Ambassadeur des Ombres) ayant réussi à s'approprier quelques informations cruciales auprès du Colonel Tloc, le chef corrompu des polices de Rubanis ; d'un Valérian, enfin, qui revient d'un petit saut dans l'espace, parti chasser, pour une raison de lui inconnue, le Glapum'Tien de la fameuse planète Glapum, lequel répond au charmant prénom de Ralph...

Et bien, que fait-on dans tout château écossais qui se respecte - en dehors d'une destruction consciencieuse et répétée - façon "running gag" -, bien que parfaitement involontaire, de ce gazon auquel Milady apporte un soin quotidien et amoureux ? On va y rencontrer des fantômes, pardi ! Mais comme nos amis sont les hôtes de la haute, on vous priera de parler plus précisément de spectre, c'est tout de même moult plus classieux !

De ce fameux spectre, nous ne vous diront rien de plus à moins de démonter l'ensemble car, il faut bien le reconnaître, ce onzième volet, Les Spectres d'Inverloch, sans être vraiment loupé est tout de même très en-deçà de ses prédécesseur. D'un faux rythme pas toujours convaincant, souvent bavard, passant d'un de nos petits héros de papier à un autre sans logique apparente, son principal défaut est de n'être - et vraiment que cela - qu'un album de présentation, le "drame" ne devant se résoudre que dans la seconde partie de ce second diptyque - trop de diptyques tuent le diptyque ? -, intitulé "Les Foudres d'Hypsis" et dont la planète terre est à nouveau le noeud central.

On aura cependant plaisir à retrouver nos trois petits espions préférés, les tristement drôles Shingouz (qui, découvrant notre planète, vont aussi en savourer les charmes buvables. résultat : les voila passablement éméchés et pour longtemps...), ce couple de nobles "so british" ainsi que Monsieur Albert à l'humour toujours aussi acide. On y découvrira, par la bande et sans ajouter grand chose à l'histoire, que Laureline et Valérian sont ENFIN ensembles : Ouf ! mais... pourquoi de cette manière ? Et l'on appréciera les petites références pop de ces années 80 que les moins de quarante ans ne peuvent qu'à peine connaitre... (Un "E.T" et un "Snoopy" accompagnés d'un modèle réduit de fusée Pershing, ces missiles nucléaires qui firent tant parler d'eux en ces années de fin de guerre dite froide). On goûtera aussi la référence pas voilée du tout au dessin d'Enki Billal, à travers la copie d'une photo de groupe faisant directement référence à son cultissime "Partie de chasse" que Pierre Christin scénarisa pour le dessinateur franco-yougoslave.

Un opus en demi-teinte, il est vrai, même si le dessin de Jean-Luc Mézières sauve, en grande partie, le résultat. Il faudra donc attendre le second volet pour apprécier intégralement ce diptyque dont on devine qu'il se rattache imperceptiblement au premier titre de la série, La Cité des eaux-mouvantes, comme une sorte de pause, presque un retour aux sources, une grande boucle, souhaités par les auteurs afin de contempler tout le chemin parcouru, de la terre à la terre, en passant par les étoiles : vivement la suite !
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C'est à l'occasion d'un weekend sans basket-ball, sans jardinage, sans ... enfin calme quoi ! ... et avec une météo pourrie, que je me suis retrouvé dans l'Espace-temps avec Valérian et Laureline. Bien sûr, j'avais déjà vécu cette aventure, il y a environ ... heu ... disons, un certain temps (mais tout est relatif n'est-ce pas). A l'époque, je n'étais pas encore terrien-babéliote, j'étais shingouz. Dois-je expliquer ici ce qu'est un shingouz, et comment cela est possible ? Non je ne suis pas obligé ... (Mais si ça intéresse certains, je peux leur donner ce renseignement pour une dizaine de poutiblocks de Ravnus (ou à défaut, de quelques centaines d'euros :-)). J'ai relu plusieurs albums des aventures de nos amis car je sais, de source sûre, que lors de l'été 2017 sur Terre, une partie de leurs aventures vont (réap)paraitre sur un vieux support désuet, appelé cinoche. Comme je serai dans les parages à ce moment là, j'ai préféré relire les originaux plutôt que de subir cette invasion d'images publicitaires, cette pâle copie sans âme, cette imposture frelatée. D'ailleurs ce fabuleux monde Spatio-temporel a Déjà été pillé par le cinoche (Star War entre autres). L'imagination des maîtres, Christin et Mézières étant relativement limité (:-) j'en ai vécu d'autres depuis, des aventures spatio-temporelles, mais cela m'a fait vraiment plaisir de retrouver cet esprit terrien des années 70-80 (du 20ème siècle précise-je). Sur Babélio nous sommes limités à 5*, je crois, j'en donne donc 5, mais sachez qu'en terme d'étoiles, dans le monde spatio-temporel, il n'y a pas de limites. Allez salut les babéliotes.
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Un diptyque de Valérian et Laureline, qui commence sous les auspices gris et pluvieux de l' Écosse.
Et, quoi de plus civil que de se retrouver entre gens de bonne compagnie tels ce couple de châtelains anglais et l' excellent Monsieur Albert?
...Ces anglais qui ne perdent jamais leur flegme aussi exquis que parfois irritant, même quand on saccage leur sacro-saint gazon.
L' occasion, pour Mrs Christin et Mézières, de faire un retour dans ce vingtième siècle pré-apocalyptique en déroulant cette mission spatio-temporelle sur deux tomes.
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Ce onzième tome des aventures de Valérian et Laureline est bavard, trop même, à tel point que le lecteur ne sait pas quelle est la mission, tout comme les héros ainsi que le dit Laureline : "Remets-toi mon mignon, on va enfin savoir ce qu'on est censé faire dans cette histoire.".
Plutôt gênant de lire des pages et des pages sans savoir où les auteurs veulent emmener leurs personnages, et le lecteur par la même occasion.
Il faut attendre l'avant dernière page pour enfin savoir de quoi il en retourne, je n'ai pas pu m'empêcher de penser "Tout ça pour ça".
D'autant plus que c'est touffu et confus et que ça sera de toute façon développée dans le tome suivant, bref, un tome qui ne sert pas à grand chose, à part faire patienter (et encore) le lecteur.
Enfin, le lecteur n'est pas le seul à s'interroger sur la raison de sa présence dans cette lecture : "Les Shingouz ! Qu'est-ce que vous fabriquez ici, vous ?".
En effet, les auteurs ont eu la merveilleuse idée de remettre les Shingouz dans l'aventure et c'est l'un des seuls points positifs de ce volume.
Ils apportent de l'humour, ils offrent des situations humoristiques et sont les seuls à ne pas trop s'ennuyer et à apprécier leur présence sur Terre.
Certes, ils marchandent des informations, mais ils sont aussi susceptibles et il ne faut surtout pas les traiter de menteurs : "Ah non ! Les Shingouz sont acheteurs et vendeurs de renseignements de toute nature mais à la différence des innombrables gagne-petit de l'espionnite qui pullulent sur Rubanis y compris dans vos services mon colonel, si vous permettez les Shingouz ne mentent jamais !".
Les auteurs n'ont pas pu s'empêcher de tomber dans des lieux communs, ainsi l'action (c'est beaucoup dire) se déroule en Ecosse dans un château, qui dit Ecosse et château dit forcément fantôme; ensuite le lecteur découvre que Valérian et Laureline sont officiellement ensemble, ce n'est pas une grosse surprise mais ça tombe comme un cheveu sur la soupe.
Heureusement qu'il y a la présence de Monsieur Albert, avec les Shingouz ils arrivent à capter un tantinet l'intérêt du lecteur, l'autre aspect positif c'est la qualité du graphisme et la mise en couleur.
Il y a de nouveau le développement d'un bestiaire, l'imagination reprend ses droits par rapport aux précédents volumes et heureusement, malgré le flou artistique sur l'histoire cela permet de redonner un peu de souffle à cette série.

"Les spectres d'Inverloch" n'est pas une aventure inoubliable de Valérian et Laureline, elle pèche par une intrigue inexistante qui ne commence à se dévoiler qu'à l'avant dernière page.
Allez, au tome suivant pour enfin découvrir le développement de cette intrigue qui met un volume à se mettre en place.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Les spectres d'Inverloch est le onzième album des aventures de Valérian et Laureline, première partie d'un diptyque qui se termine avec Les foudres d'Hypsis. L'intrigue suit les différents protagonistes qui doivent se rencontrer au château d'Inverloch en Ecosse. Pierre Christin joue sur les paradoxes temporels. L'album est plaisant et ne manque pas d'humour mais sert surtout d'introduction à sa suite. Les dessins de Jean-Claude Mézières sont réussis.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[Deux agents de la CIA s'adresse, condescendant, à Lord Seal, le "so british" chefs du "Joint Intelligence Committee" de sa Gracieuse Majesté]

Agent 1 - Seulement, voilà, ce n'est pas simple...

Agent 2 - C'est même vachement compliqué...

Lord Seal - Essayez quand même, chers amis, je ferai mon possible pour suivre.
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Ah non ! Les Shingouz sont acheteurs et vendeurs de renseignements de toute nature mais à la différence des innombrables gagne-petit de l'espionnite qui pullulent sur Rubanis y compris dans vos services mon colonel, si vous permettez les Shingouz ne mentent jamais !
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- Atterrissage un peu raté tout de même.
- Bof, quelques mètres d'erreur sur trois millions d'années-lumière...
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Remets-toi mon mignon, on va enfin savoir ce qu'on est censé faire dans cette histoire.
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Oh Monsieur Albert, mon Valérian n'a jamais peur, n'est-ce pas mon grand ?
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Videos de Jean-Claude Mézières (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mézières
Des vaisseaux de “Star Wars” aux taxis du “Cinquième Élément”, celui qui s'était autoproclamé “artisan de la BD” a grandement inspiré la science-fiction, avec sa série “Valérian et Laureline”, qu'il a co-créée. Il s'est éteint le 23 janvier 2022.
Il avait rencontré Pierre Christin, son complice, avec qui il créera "Valérian et Laureline", alors qu'ils avaient trois ou quatre ans. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils s'étaient retrouvés dans une cave à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, alors qu'ils s'y cachaient pendant les bombardements allemands. Leurs chemins se sont recroisés bien plus tard et bien plus loin.
Entre temps, Jean-Claude Mézières, fils de peintres amateurs, était devenu dessinateur et maquettiste, via un passage à l'École des Arts Appliqués de Paris. "La vie est trop courte pour s'emmerder, il fallait que je fasse ce qui me plaisait, disait-il dans son livre, L'Art de Mézières. Et ce qui me plaisait, c'était le dessin”.
#cultureprime #mézières #sciencefiction #starwars _____________
Les autres vidéos de @Culture Prime  https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤24PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP17¤££¤&list=PLKpTasoeXDrrruXDfYbZhsarxXP9MYzsZ&ab_channel=FranceCulture
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