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Critique de MissG


Les deux derniers opus des aventures de Valérian et Laureline, agents spatio-temporels, m'avaient quelque peu refroidie car ils étaient loin d'être passionnants et novateurs heureusement, ce neuvième tome redresse la barre et m'a réconciliée avec cette série.

Dès le début le lecteur entre dans l'histoire, il est plongé directement dans l'aventure et découvre que Laureline et Valérian sont séparés, l'une parcourt le cosmos à la recherche d'informations tandis que l'autre est sur Terre au vingtième siècle en compagnie de Monsieur Albert pour enquêter sur d'étranges apparitions qui ont lieu en France, mais qu'ils arrivent à communiquer grâce à un nouveau système implanté dans chacun de leur cerveau.
L'histoire se déroule donc sur deux niveaux et est séparée équitablement entre les deux héros.
Pour Valérian, c'est sa présence sur Terre au vingtième siècle qui le fait réfléchir : "Étrange de penser que tous ces pauvres bougres inconscients de ce qui les menace et cavalant vers leur métro matinal sont nos ancêtres." ainsi que sa collaboration avec l'étrange Monsieur Albert; pour Laureline, c'est un parcours intergalactique pour comprendre ce qui se passe sur Terre et qui s'est apparemment déjà produit sur d'autres planètes, tout en gardant un oeil sur son pauvre Valérian : "Déjà que ce pauvre garçon n'a jamais eu la tête bien solide, cette affaire va me l'esquinter...".
Même séparés Laureline veille toujours sur Valérian et Valérian s'inquiète toujours pour elle, ce système de communication mis en place est l'une des raisons de la réussite de cette histoire et de son intérêt pour le lecteur, en plus d'une intrigue apparemment complexe et bien développée par les auteurs.
L'apparition du personnage de Monsieur Albert éveille également la curiosité du lecteur, c'est la première apparition de ce personnage mais quelque chose me dit que ça ne sera pas la dernière et qu'il nous réserve sans doute des surprises.
Du côté des dessins, Jean-Claude Mézières est resté classique pour tout ce qui concerne l'évocation de la France de 1980, il se permet beaucoup plus de fantaisie avec Laureline et les différentes planètes qu'elle visite, en terminant par l'inquiétante Zomuk où les quatre forces élémentaires du temple eau, terre, feu, air ont été dérobées.
Du côté de l'histoire et des dialogues, Pierre Christin s'est repris et s'est amélioré, mais il reste encore à certains moments un peu trop bavard sur des détails qui n'apportent rien à l'histoire, notamment au début avec "Tu sais que dans la constellation de Cassiopée l'hyperespace est interdit tant la zone est peuplée" qui n'a aucune relation avec l'histoire et qui n'intéresse pas plus le lecteur.

"Métro Châtelet direction Cassiopée" retrouve le niveau des premiers albums de cette série, grâce à une intrigue mystérieuse et prenante se déroulant sur Terre en 1980 avec Valérian et dont la solution pourrait venir du futur avec Laureline.
Le fait de répartir cette histoire sur deux volumes permet aux auteurs de redonner du souffle à leur série et c'est une bonne chose car les deux opus précédents étaient décevants.
Suite et fin de cette histoire dans "Brooklyn Station terminus Cosmos".
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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