AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chris974


Dans la Chine de Mao, vivre une histoire d'amour, c'est petit-bourgeois. On ne parle pas d'amour, mais d'amitié prolétarienne.
C'est dans ce contexte que se déroule ce roman, inspiré par l'histoire d'une amie de Ai Mi.
On découvre les conditions de rééducation pour ceux qui sont de la mauvaise origine, particulièrement les enfants d'anciens propriétaires terriens.

Jing Qiu est l'une d'elle.
Son père a été envoyé en camp de redressement et sa mère a été soumise à la critique publique.
Elle a le devoir de tout supporter, la misère, des conditions de travail épouvantables et doit prouver sa valeur et sa moralité. Elle sait qu'aucune faute ne lui sera pardonnée, mais comment ne pas fauter alors qu'elle ne sait pas toujours de quoi se protéger. Elle est instruite mais méconnaît tout de la sexualité.
Ce roman est un témoignage sur cette page essentielle de l'Histoire de la Chine.

C'est aussi le récit d'une très belle histoire d'amour, d'un romantisme totalement petit-bourgeois en cette époque de révolution culturelle chinoise.
Autre monde, autre temps, autres moeurs, alors qu'à la même période l'Occident connait une révolution sexuelle...
Pourtant, le beau Lao San est irrésistible avec sa grandeur d'âme, sa liberté d'esprit et son acharnement à protéger celle qu'il aime.
Mais, comme le chantaient les Rita Mitsouko, et peut-être encore plus en ce temps et en ce lieu, les histoires d'amour finissent mal, en général...

Lien : http://leslivresdechris.blog..
Commenter  J’apprécie          10







{* *}