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Critique de Altona


Le roman s'ouvre sur le personnage d'Antoine, dit Snow, jeune homme oisif évoluant dans le milieu de la mode et du spectacle sans y appartenir vraiment. Ce personnage égoïste et superficiel, auquel le lecteur peine à s'attacher, n'en devient pas plus sympathique lorsqu'on apprend qu'il gagne sa vie en monnayant son identité à des sans-papiers, dont son propre demi-frère, Maxime.

« Âme chagrine », Antoine est surtout, au début du roman, une âme en colère. En colère contre sa mère, Thamar, coupable de l'avoir mal aimé et délaissé. Si cette relation mère-fils est l'un des grands thèmes du roman, on peut regretter qu'elle n'ait pas été assez « creusée ».

L'autre grand thème est celui des racines, non seulement familiales, mais géographiques. Si Antoine a toujours vécu en France, sa mère, Thamar, vient d'un pays d'Afrique subsaharienne, le « Mboasu ». Lui n'a de ce pays que des souvenirs amers de vacances, lorsque sa mère l'envoyait tout l'été chez sa grand-mère Modi. Comment définir son identité « afropéenne » ? Les exilés, sa mère Thamar et son demi-frère Maxime, retrouveront-ils leur place au pays ?

Les thèmes de ce roman m'ont plu, mais j'ai eu du mal à rentrer dans son univers et à en apprécier vraiment les personnages, à me passionner pour les liens qui les unissent. Une lecture en demi-teinte…
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