[Parce que dans ma chronique, je raconte TOUTE l'histoire de ce "roman", je ne publie ici qu'un extrait de mon article. Si vous voulez savoir la suite, vous pouvez la trouver sur le blog]
Dire que
Sauvage Irina est une histoire d'amûr, c'est comme louer la dimension romantique de Massacre à la tronçonneuse : incompréhensible.
Tout commence pourtant avec des stéréotypes cohérents avec la romance : une héroïne belle et sauvage, un beau mâle puissant qui ne croit pas en l'amour. C'est ensuite que les choses se gâtent. Irina Vaschenko est donc une cosaque qui ne vit que pour les chevaux qui sont le bien le plus précieux de sa tribu. Non seulement elle est belle toussatoussa mais en plus c'est la fille du Kat -le chef- le plus puissant. Il faut dire que ce dernier est le seul à connaître le secret pour avoir l'élevage le plus renommé de cozars, de chevaux. Un beau parti quoi. Un soir, alors qu'un serviteur muet Stepan est parti se promener avec une monture, une tempête de neige survient. Irina, poussée par l'inquiétude, décide de partir à la recherche de ces derniers. Dans la tempête donc. Rien de traumatisant, l'héroïne de romance aime bien prendre des risques idiots... Elle se dirige alors vers Volin où réside la famille de Stepan. C'est là qu'elle va rencontrer Tibor Amur, un Mongol. Là tu imagines peut-être quelque chose de fort et romantique... Genre Tibor vient au secours de la belle perdue dans la violence hivernale de la plaine. Sauf que nan, trop pas. le guerrier a fait halte avec ses collègues pour la nuit. Il a froid, il a faim et il soupire de ne pas pouvoir bénéficier de la compagnie d'une femme. Soudain il aperçoit un cavalier solitaire, Irina. Tadam. Il se méfie, craignant des problèmes. Direct, Tibor la provoque en parlant de se battre. Puis il lui propose de manger avec eux. La jeune femme refuse et s'enfuit mais le Mongol la poursuit et la rattrape. Ils en viennent aux mains mais Irina tente encore une fois de partir. Et là :
Avant qu'elle ait eu le temps de se relever, un corps solide s'abattit sur elle, la clouant au sol de tout son poids. le souffle de Tibor s'accélérait. Qu'il l'excitait, ce doux corps de fille prisonnier du sien !
Le héros tente alors d'embrasser Irina qui le mord. Ils s'insultent un peu... Alors que la jeune femme est maintenue par les collègues du Mongol, ce dernier lui déclare :
« Je ne suis pas cruel. Dur et exigeant peut-être, mais les femmes ont besoin de sensations fortes. Je ne fais pas souffrir mes partenaires. » Un homme charmant. Elle le mord encore, on comprend pourquoi. Puis :
« Un beuglement de rage déchira la nuit. En deux longues enjambées, il l'avait rattrapée. Elle se senti décoller, puis atterrit sur la fourrure. Elle résista au Mongol enragé de toutes les forces qui lui restaient mais un coup à la tête... lui fit perdre conscience. Tibor la prit avec brutalité, sauvagerie, plusieurs fois de suite. »
Outre le style déplorable de l'auteur, je suppose que tu mesures toute la portée de ce passage... Notre belle héroïne vient de se faire brutalement violer par le héros. Plusieurs fois. Là, je me suis demandée s'il n'y avait pas une erreur dans le résumé : Tibor, l'infâme violeur ne pouvait pas être le premier rôle masculin d'une romance. Pas possible.
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