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En Algérie, dans un petit village, en 2001 une femme, Alia Ben Mahmoud, et sa fille Jeanne reçoivent la visite d'un homme qui recherche l'hospitalité. Il se met à leur raconter une histoire, son histoire. Il y a 13 ans, à l'occasion du décès de son père, il a découvert dans une tombe abandonnée des carnets écrits entre 1820 et 1830 par une certaine Adélaïde de Saxe de Bourville. Celle-ci serait l'héritière d'une très riche famille et le narrateur Martin Martin, se serait mis sur les traces d'Adélaïde et des mystérieuses Lysistrates. Retrouvera-t-il le trésor caché par les Saxe de Bourville ? Y a-t-il un lien entre cette famille disparue et la jeune femme algérienne ? Comment la petite Histoire rejoint-elle la grande Histoire ?
Je remercie tout d'abord Babelio à travers Masse Critique et les Editions des Arènes qui m'ont permis de découvrir cette BD pour adultes. Ce que j'en avais lu sur Babelio m'avait donné envie de lire cet ouvrage un peu mystérieux. Il m'a fallu deux lectures pour bien comprendre cette BD car elle est assez complexe : les histoires sont emboîtées les unes dans les autres à la manière de poupées russes, les personnages sont nombreux et il y a sans cesse des changements chronologiques : on va de 2001 à 258 en passant par 1830 et on voyage à travers l'Algérie, la France et le Canada. Il faut rester bien concentré pour ne pas perdre le fil. L'intention de l'auteur est louable d'avoir alterné les époques, les personnages et les intrigues mais au final, ne reste-t-il pas de perdre son lecteur dans les méandres de l'intrigue ? Pourtant, le début de la BD était prometteur et on se trouve vite pris au piège du livre, tournant les pages les unes après les autres. Par ailleurs, je m'interroge sur la véracité des aspects biographiques d'Alexandre Dumas, d'Eugène Delacroix dont il est question, je pense que je vais chercher des renseignements à ce sujet. Je ressors donc de ma lecture avec une impression complexe, je ne suis pas sûre d'avoir vraiment tout compris et j'ai peur d'être passée un peu à côté des intentions de l'auteur, c'est dommage.
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4e de couverture : Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d'imaginer que la découverte d'un carnet manuscrit va l'entraîner dans une quête vertigineuse à travers l'Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d'un inconnu, à la recherche d'un amas de livres frappés d'un étrange calice, et d'un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.


Mon avis : Martin Martin, découvre dans la maison de son père décédé, une bibliothèque et un carnet manuscrit. La lecture de ce carnet va l'entraîner sur les pas d'une belle et mystérieuse aristocrate qui a été éperdument aimée par Dumas et Delacroix et dans le désert algérien où une mère et sa fille détiennent elles aussi et sans le savoir les pièces manquantes du puzzle évoqué par le carnet…

Dans ces récits qui s'enchaînent, nous allons à la rencontre de personnages célèbres tels que Delacroix, Dumas, le pape Clément VI, Marie-Antoinette...


Une pièce extraordinaire que j'avais vue en 2014 à la Comédie Champs Élysées à Paris.

C'est une intrigue formidable, une réflexion sur le pouvoir des mots, des livres, sur l'engagement et la transmission…

Un livre à se procurer absolument !


À lire dans une bibliothèque avec un verre de thé à la menthe et des biscuits secs.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Nombreux personnages, récits enchâssés, époques emmêlées, carnets perdus, retrouvés, reperdus.... de quoi écrire un vrai feuilleton, comme Alexandre Dumas, le maître auquel cette petite pièce fait un gros clin d'oeil.
A la représentation, cinq comédiens seulement et des changements à vue. Difficile de s'en faire une idée tant le texte foisonne, se dédouble, se perd dans les époques et les pays. Et c'est peut-être justement ce qui a en partie causé ma déception. Devant les louanges déjà lues, je m'attendais à un texte plus dense, des personnages plus développés et attachants, ici, le temps de se souvenir de qui est qui, on est déjà passé à un autre tableau, autre lieu, autre époque. Peut-être vaudrait-il mieux voir jouée la pièce pour en apprécier le texte.
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Depuis qu'"Edmond" m'a éblouie, je suis devenue une inconditionnelle d'Alexis Michalik, que ce soit en tant que spectatrice (surtout en tant que spectatrice à vrai dire) ou en tant que lectrice (parce qu'après tout, il faut bien trouver le moyen de prolonger la magie de la représentation!).
"Le Porteur d'histoire" trônait en bonne place dans ma bibliothèque mais j'avais juré que je ne lirai la pièce qu'après l'avoir vue. Les dieux du théâtre, et mes amis surtout, m'ont exaucée puisque j'ai eu le bonheur d'assister à une représentation au théâtre des Béliers il y a quelques jours à peine.
J'ai été si transportée par la mise en scène, le jeu des comédiens et l'intrigue surtout que je me suis jetée sur le livre comme une assoiffée sur une fontaine.

1988: Martin, un homme tourmenté et un peu cabossé par la vie, vient de perdre son père. Au volant d'une voiture mal-acquise, il se jette sur les routes pluvieuses des Ardennes afin d'aller enterrer ce père qu'il n'a pas vu depuis des années et de fermer la maison. Il y retrouve une incroyable bibliothèque et un vieux carnet manuscrit qui l'attire inexorablement, lui qui n'aime pourtant ni lire, ni écrire. le jeune homme ne se doute pas encore que cette découverte va l'entraîner dans une quête haletante sur les pas d'une belle et mystérieuse aristocrate qu'ont follement aimée Dumas et Delacroix et au coeur du désert algérien où une mère et sa fille détiennent elles aussi et sans le savoir les pièces manquantes du puzzle évoqué par le carnet...

L'intrigue de la pièce est romanesque en diable, cadencée comme un roman feuilleton et toute entière nimbée de réminiscences du "Comte de Monte-Cristo" et de ce XIX°siècle littéraire que j'aime tant et cela suffirait à mon plaisir sauf qu'il y a bien plus.
En effet, "Le Porteur d'Histoire" est aussi une très belle réflexion sur le pouvoir de la fiction et des histoires, sur la transmission et enfin sur l'engagement, servie par des répliques qui tantôt font mouche, tantôt sont d'une sensibilité et d'une poésie confondante.
Alexis Michalik a tout d'un grand, d'un Dumas, d'un Rostand ou d'un Mouawad. Il me réconcilie avec le théâtre contemporain, moi qui suis si méfiante à son égard, me donne envie de belles histoires, de rideaux rouges et de grands frissons. de beauté dans ce monde qui en manque souvent.

Bientôt "une histoire d'amour", que je tombe en pâmoison.

















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Pièce à tiroirs avec une histoire dans une histoire qui traverse les siècles et les continents en croisant Alexandre Dumas, Delacroix, etc.
Livre sorti de cette pièce de théâtre réalisée par des inconnus, que je n'ai pas vu, et qui a eu un succès retentissant. C'est drôle, poétique, et surtout cela parle des livres et de leur importance sur nos vies. de la concentration est demandée pour se repérer parmi cette multitude de personnages et d'époques. L'histoire commence par Martin Martin homme qui arrive dans les Ardennes, après un appel téléphonique lui informant que son père est décédé. Il va y découvrir un manuscrit.
J'ai appris une chose qui m'a amusée. A savoir que le livre de Artamène ou le Grand Cyrus de Georges de Scudéry est connu pour être le plus long roman français jamais écrit (13 095 pages dans l'édition originale et environ 2 100 000 mots). le porteur d'histoire : quel titre magnifique !

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D'habitude au théâtre, on se concentre sur les personnages, sur les relations et les interactions.
Ici, on est dans l'histoire : c'est une pièce qui raconte des histoires, dans la grande histoire, celle des hommes mais aussi celle des livres et de la littérature.
On voyage à travers le temps, à travers le monde, on est embarqué dans un récit haletant et on tourne les pages avec frénésie. C'est un tourbillon d'aventures qu'on suit avec plaisir.
Enfin une pièce qui se lit plus qu'elle ne se voit et également un hommage à Dumas, à la littérature et aux écrivains qui nous captivent.
C'est une très bonne idée des éditions Magnard de mettre à la disposition du grand public (et là des élèves) des pièces contemporaines qui renouvellent le genre et montrent que le théâtre est un spectacle vivant.
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le le Porteur d'Histoire est pièce de théâtre Littéraire et foisonnante, créée et mise en scène par Alexis Michalik
Jubilatoire récit d'aventures historiques à tiroirs, digne d'Alexandre Dumas,ce texte d'une belle profondeur qui eut un succès tel que Michalik- qui transforme en or tout ce qu'il touche de recevoir un double Molière en 2014, pour le meilleur auteur et le meilleur metteur en scène. Michalik transforme en or tout ce qu'il touche et avec Edmond qui triomphe à paris en ce moment, Michalik c'est l'auteur qui compte maintenant.
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L'Histoire, ce sont des histoires, et tout est fiction, tel est le postulat de cette pièce, et on lit en creux : L Histoire est écrite par les vainqueurs.
Michalik propose ici un texte diablement imaginatif, qui ne s'apprécie totalement que sur scène : c'est dynamique, c'est inventif, c'est tour à tour drôle et touchant, ça tourbillonne et ça ne laisse pas une seconde de répit... On y croise tour à tour Dumas, Delacroix, Polignac (ignoble personnage), Marie-Antoinette, j'en passe... ça va même un peu loin dans l'histoire à tiroirs, au risque de perdre un peu le spectateur, et c'est sans doute le seul reproche qu'on peut lui faire, et encore... finalement, quelle importance ? Il suffit de se laisser porter par cet incroyable porteur d'histoire(s).
On n'est pas loin du chef d'oeuvre, à vrai dire.
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Dur! dur! de présenter cette pièce de théâtre qui a connu un succès phénoménal à Paris depuis 2013.
Disons qu'en lisant "le porteur d'Histoire", on est quelque peu dérouté. Il s'agit d'une accumulation de personnages qui se succèdent dans des lieux et des temps différents. Ce sont des histoires qui se donnent le relais un peu comme des poupées russes que l'on enlève à l'infini.
On part de l'Algérie où deux femmes ont disparu. Un homme les rencontre et leur soumet une Histoire qui se passe à Linchamps dans les Ardennes. Là-bas, Martin doit enterrer son père. Mais comme il n'y a plus de place dans le cimetière, un cercueil est enlevé pour qu'il y soit mis à la place le père de Martin. Mais, le cercueil, trop lourd pour être soulevé, tombe à la renverse et révèle contenir plein de livres.
Les histoires vont, donc, partir de ces derniers. Les récits sont menés à vive allure depuis Villers Cotterets jusqu'au Canada, via l'Algérie,....le bateau, l'avion...Et dans ces récits, on rencontre le peintre Delacroix, Marie Antoinette, le Pape Clément VI...
Tout s'enchaîne telle une locomotive que l'on ne peut plus arrêter.
Si la lecture semble un peu malaisée, la pièce doit être jubilatoire (en tout cas, c'est ce qu'on ma dit).
3.5
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"Le porteur d'histoire" est un beau titre mais c'est surtout un bel hommage à la littérature. Dans cette pièce de théâtre d'Alexis Michalik, nos repères espace-temps sont totalement modifiés. le narrateur, un homme qui se nomme Martin Martin, mène une sorte d'enquête nous plongeant dans L Histoire avec un grand H, de siècle en siècle, à la recherche du trésor de la famille des Saxe de Bourville, qui elle-même recherche les Lysistrates. Il y a une succession d'histoires (les petites qui font la grande) à la limite de la réalité et de la fiction.
Ces mises en abyme qui s'emboitent nous font voyager dans le temps, d'un tableau d'Eugène Delacroix au désert algérien, de l'Antiquité à aujourd'hui en passant par le 19e siècle en compagnie d'Alexandre Dumas.
Je ne sais pas ce que cela peut donner sur scène mais à la lecture, le basculement d'une époque à l'autre n'est pas trop difficile à suivre car il y a un titre à chaque acte donc un repère dans l'espace et dans le temps. Je pense que sans ces repères, la pièce doit être difficilement compréhensible.
Mais c'est un beau texte sur l'héritage littéraire car c'est dans la bibliothèque d'Adelaïde Antès née Saxe de Bourville qui sera retrouvée, que l'on aura confirmation que les livres contiennent toutes les belles histoires du monde.


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