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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sentiment de culpabilité? Avez-vous quelque chose à vous reprocher?

En plus de l'action ou du dépaysement, les polars amènent souvent le lecteur dans différents registres d'émotions. C'est le cas du premier roman du Québécois Martin Michaud où les personnages sont tous rongés par la culpabilité. Les sujets qui les hantent sont nombreux : alcoolisme, accidents et fautes professionnelles ou encore d'être un mauvais père ou un mauvais fils ou d'avoir mené une vie dissolue.

Seul le tueur échappe à la malédiction, il pourchasse les coupables… et n'hésite pas à faire des « victimes collatérales ».

Un polar fluide, avec du rythme et de l'action et même une incursion dans un monde parallèle.

*Publié en France sous le titre : Les âmes traquées.
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Un polar qui se tient bien du début à la fin. Avec un soupçon de mystère qui arrive à titiller la curiosité du lecteur.

Le seul bémol, peut-être, c'est que je n'ai pas eu de sympathie particulière pour les personnages, et tout spécialement pour Lessard, le flic.

Néanmoins, si je croisse à nouveau son chemin, je lirais très certainement ses autres aventures.
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J'ai terminé la lecture de ce livre depuis plus d'une semaine mais je n'arrive pas à me décider : est-ce que je vais crucifier ce livre ou le béatifier?

Dès le début, ce livre est déroutant. La narration est faite par plusieurs personnes, en plus du narrateur. Puis l'une des victimes de ce meurtrier est renversée et rencontre un mystérieux personnage. Est-ce qu'elle délire ou sommes nous dans le paranormal?

Je voulais laisser la lecture mais je n'arrivais pas à passer au geste, quelque chose me disait que je devais encore lire quelques pages sinon je le regretterais. de pages en pages, je me suis rendu jusqu'au point de non retour.

À partir de cet instant, j'ai lu le reste de l'intrigue sans m'arrêter jusqu'à la fin.

Je voudrais lui donner un 3 pour me venger de mes frustrations du début mais globalement ce roman mérite un 3,8 donc 4.

J'ai emprunté "La chorale du diable" et je pense le lire jusqu'au bout.
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C'est toujours un plaisir de lire Martin Michaud. Après « Sous la surface » et « Violence à l'origine », je m'attaque au premier tome mettant en scène Victor Lessard.
Pour les amateurs de romans policiers, le personnage de Lessard paraitra stéréotypé. le bon flic en lutte contre sa hiérarchie, tellement marqué par son job qu'il sombre dans l'alcool et voit sa famille s'éloigner, cela n'a rien de bien original. (Pour avoir lu le 4e tome, je peux vous dire que ce héros évolue et s'étoffe ; ne le condamnez pas trop vite). Mais l'intérêt du roman est ailleurs.

Dans la construction d'abord. Martin Michaud choisit d'alterner différents récits qui, tel un puzzle, s'imbriquent les uns dans les autres au fur et à mesure. le début du roman semble partir dans tous les sens mais les fils tendus se tissent déjà entre eux et créent la trame d'une intrigue cohérente et d'un mystère qui s'éclaircira lentement. Il en fait également un récit choral où les différents points de vue se succèdent, passant de la 3e à la 1e personne. Il faudra vivre de nombreux rebondissements troublants pour élucider cette affaire et mettre en lumière la vérité qui révèlera trois sombres destins.

Dans la forme ensuite. L'auteur mêle habilement le surnaturel au genre policier sans que cela n'alourdisse ou ne court-circuite l'enquête. Il crée une atmosphère étrange, aux frontières du réel, qui surprend et brouille les repères. Elle a le mérite d'être originale et d'attiser la curiosité.

Enfin, malgré quelques défauts inhérents à tout premier roman, Martin Michaud nous entraine dans une histoire sans temps mort où la tension est constante d'un bout à l'autre. Rien de spectaculaire dans ce récit mais un rythme soutenu par de courts chapitres, une écriture entrainante et le passage subtil d'une intrigue à l'autre qui nous pousse à tourner les pages fébrilement.

Si ce n'est déjà fait, je vous invite vraiment à rencontrer Victor Lessard. Vous ne le regretterez pas.
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L'enquêteur de police Lessard a du pain sur la planche. Deux crimes viennent d'être commis (à un jour d'intervalle mais avec le même modus operandi) dans Montréal et une jeune femme blessée lors d'un accident de voiture, qui semble intentionnel, a disparu...

Ce sont trois destins différents (et de nombreux autres personnages) que nous suivons au cours de cette lecture. le découpage en chapitres courts permet de poser une à une les pièces du puzzle et d'avancer à petits pas dans l'enquête. Certains chapitres sont réservés au tueur qui nous met donc dans la confidence de ses actes, c'est plutôt original et assez troublant.

Même si le début est un peu déroutant, j'ai eu du mal à me situer dans l'espace temps (mais au final j'ai adoré la proposition de l'auteur), je me suis laissée facilement piégée par l'atmosphère presque irréelle qui entoure Simone Fortin (la jeune femme accidentée) et j'ai tourné rapidement les pages de ce roman canadien.

Enfin, si j'ai été un peu agacée par le personnage de l'inspecteur de police, en crise avec la hiérarchie, divorcé, ancien alcoolique, j'ai vite oublié ce petit côté stéréotypé car l'essentiel est ailleurs. Et puis, il paraît que les suites des aventures de cet enquêteur lui redonnent du corps. Alors pour le premier de la série, je veux bien pardonner à l'auteur ce "déjà vu". Et puis, ce petit défaut est largement compensé par l'humanité de Victor Lessard qui avance à tâtons dans son enquête en se posant mille questions et en mettant toujours en doute ses hypothèses. Pas de super-héros donc, mais un personnage posé et sympathique.

Au final, une belle lecture qui appelle à découvrir les autres tomes de la série.


🎶🎶🎶 Je reviendrai à Montréal
Visiter le cimetière Notre Dame des Neiges...

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Cela faisait quelques années que je désirais découvrir les romans de Martin Michaud. J'avais son premier roman dans ma bibliothèque presque depuis sa sortie... C'est maintenant chose faite et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Au début, je l'avoue, je me suis demandé où l'auteur s'en allait avec ses skis. Son histoire de coma me paraissait saugrenue et je peinais à trouver le fil conducteur de l'histoire. Finalement, en dépit de mon agacement initial, je pense que c'est justement ces incohérences qui m'ont attachée aussi solidement à l'histoire.

Même si l'explication que j'ai trouvée en bout de ligne me laisse quelque peu sur ma faim, je ne peux pas nier que j'ai dévoré ce roman d'un bout à l'autre. L'alternance entre ces histoires en apparence séparées me tenait bien accrochée.

Contrairement à d'autres, je n'ai rien à dire à propos de l'enquêteur. Sans nécessairement m'attacher à lui, je l'ai bien aimé. Oui, ses traits son stéréotypés, mais cela ne m'a pas dérangé.

Je pense que le simple fait qu'un roman ait réussi à m'accrocher à cette époque de l'année où je suis si brûlée au retour du travail est un exploit en soi. Ce n'est donc certainement pas le dernier livre de Martin Michaud que je lis.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - Martin Michaud

« Je me suis posé la question dès ma toute première montée : pourquoi personne ne parle dans un ascenseur? »

…« Quand il se sent piégé, l'homme se replie sur lui-même »

Après avoir été séduite par S.A.S.H.A., vol 459, mon premier rendez-vous avec l'auteur, je me retrouve maintenant, par l'entremise de ce deuxième thriller psychologique, à passer mes journées – et quelques nuits blanches d'une enquête sordide – avec l'inspecteur Victor Lessard, enquêteur à la ville de Montréal. Il faut se le dire, le gars manque nettement de nuance, pour ne pas dire de délicatesse, il est rustre, cru, sec, aussi tranchant qu'une arme blanche. Mais moi il me plaît bien ce Lessard. Il met du piquant dans mon quotidien, cette petite touche épicée dans la douceur d'un bol de crème glacée au sirop d'érable. Mais là je m'égare… :D

C'est donc l'histoire de Simone, designer Web chez Dinar Communications, une agence de pub. Hasard ou force du destin, au moment où elle sort du boulot, ce jour-là, une berline noire fonce à toute allure et la happe violemment. Elle passe vingt-quatre heures dans le coma. Qu'est-ce qui peut bien se passer dans l'autre monde et qui s'incruste si solidement à la chair qu'on se trouve changé lorsqu'on en revient?

Suite de l'interrogatoire… Prenez votre temps Simone, essayez de nous parlez de Miles. Vous le connaissez depuis longtemps? Merde, c'est le fruit de votre imagination ou quoi? Hallucinations? Folie? Reprenons à zéro, comment se fait-il que les lieux autour de vous aient subi autant de transformations? Au fait vous l'avez rencontré où ce Miles? Vous cherchez à prendre la fuite d'un événement traumatisant ou quoi?

« Mes idées se bousculaient. Je me sentais prisonnière d'un monde où la réalité et mes hallucinations s'affrontaient, avec mon cerveau et ma santé mentale comme champ de bataille. »

C'est bien ce que je disais! Je me retrouve après ce deuxième rendez-vous avec Martin Michaud à me dire à quel point l'auteur arrive à me séduire avec son sens de l'analyse et sa fine psychologie. Sa plume est incisive et laisse une trace nette sur la chair de l'âme, qu'il manipule malgré nous avec tellement de soin qu'il arriverait à en convaincre le plus sceptique d'entre nous. Les mystères entourant la psyché humaine et les limites de la santé mentale, juste avant le point de rupture avec la folie, sont autopsiés avec doigté ; les déviances sexuelles, la paranoïa, les personnalités limites, les traumatismes de l'enfance et les psychoses de toutes sortes. le sujet de la mort est placé sous la loupe d'une analyse poussée qui met en premier plan cette autre réalité de laquelle certains individus reviennent ou non : le coma. Et puis avant tout, on y parle des effets irréversibles des avancées médicales, de l'aveuglement de notre société vis-à-vis les fautes qu'elle commet et de déresponsabilisation...

« Je suis schizophrène, et moi aussi. » - Carl Jung

Un deuxième rendez-vous 100% réussit en compagnie de Martin Michaud, quand la folie côtoie le désir de vengeance…

Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Martin Michaud, pour le moment, on en entend parler partout, absolument partout. de récompenses en articles élogieux en passant pas une large présence sur notre Foire du livre nationale (Bruxelles), il est là partout pour porter les couleurs de son Québec natal. Et bon sang ... la belle province ne pouvait être mieux représentée!

La nouvelle voix du thriller elle est là, elle nous vient du pays de la poutine, du sirop d'érable et de chanteuses aux timbres perçants. Elle est là, dans les lignes de cet auteur qui était injustement peu connu chez nous. Etait? Oui car je pense que dorénavant lorsque nous parlerons de grands noms du thriller, le sien sera cité et bon dieu, c'est mérité. Quoi je jure? Oui j'assume c'est l'effet "bon roman refermé là à l'instant même" veuillez me pardonner.

J'étais curieuse, curieuse de savoir ce qui pouvait bien se cacher entre les pages de cet auteur dont Argali nous a déjà pas mal parlé. Curieuse de savoir ce qui pouvait bien rallier les lecteurs à sa cause, alors je me suis procurée ce premier volume des aventures de Victor Lessard. J'ai passé un moment parfait avec ce flic dévoué à sa carrière au point de faire éclater sa vie de famille. L'intrigue est rythmée et menée au fil de chapitres ni trop longs ni trop courts, mais pile comme il faut pour avoir envie de lire le suivant. Les personnages sont riches et travaillés mais ni trop ni trop peu, juste de quoi nous permettre de nous les imaginer et de voir leur film se dérouler. Pas de rebondissements époustouflants non, mais par contre une tension constante pour cette enquête menée dans l'urgence et où les éléments sont doucement amenés avant le dénouement final. Oui vient le moment où l'on sent la solution venir, oui ce n'est pas l'effet feu d'artifice final, mais oui c'est diablement bien ficelé pour tout de même nous tenir en haleine.

Ce premier volet est plein de promesse pour la suite. La bonne nouvelle? Nous ne devrons pas attendre trop longtemps, deux sorties sont prévues pour cette année. Une plume fine et futée gage d'un bon moment lecture comme je les aime et surtout annonciatrice de futures belles lectures!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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Martin Michaud, auteur de polars québécois, découvert par hasard en surfant sur Facebook, comme quoi tout n'est pas mauvais sur ce réseau… Québécois, polar… tout pour m'attirer et me donner envie de découvrir. J'ai essayé de démarrer avec son premier roman, première enquête de son inspecteur Victor Lessard. J'ai été un peu troublée car je cherchais "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur", et je tombais sur "Les âmes traquées". En fait, c'est le même ouvrage, simplement il a changé de nom quand il a traversé l'Atlantique… je préfère le titre québécois "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur"…
Policier qui a pour moi l'intérêt tout d'abord de se dérouler essentiellement à Montréal, ville que j'aime beaucoup… souvenirs, souvenirs. Mais pas seulement. C'est une très bonne intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout, qui se teinte par moment de « fantastique », ou disons de paranormal…. juste un peu, rien d'effrayant, juste un peu d'étrange… j'ai beaucoup aimé aussi cet aspect là de l'histoire. On suit principalement 3 personnages… le tueur, dont on ne sait absolument rien pendant pratiquement tout le livre, juste ses pensées et ses actes, le fameux inspecteur Victor Lessard, en rupture de vie qui essaie tant bien que mal de mener son travail à bien, tout en essayant de rester sobre, et Isabelle Fortin, l'une des victimes du tueur (sera-t-elle tuée ou non ?). C'est à elle qu'il arrive des évènements assez étranges et perturbants. du coup, elle mène l'enquête, elle aussi… Je ne peux vous en dire plus, ce serait dévoiler l'un des aspects très important du livre. Et ce serait dommage.
Un suspens que j'ai aimé suivre, il est donc évident que je vais lire les autres livres de Martin Michaud. Une belle découverte que je vous souhaite. Et vive le Québec !
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Ma première lecture de cet auteur.
Un Québécois.

Thriller assez passionnant et déstabilisant.
Y'a du surnaturel, un peu mais j'ai vraiment adoré le voyage vu par les différents personnages.

J'ai aimé le style choisi : on n'est pas trop guidés, l'auteur nous laisse voguer dans l'histoire et nous faire notre propre idée de la Vérité.


Chouette expérience.
C'est le premier d'une série de 5... je m'en vais me procurer les suivants.

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