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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La suite de "Il ne faut pas parler dans l'ascenseur" qu'il est, selon moi, impératif d'avoir lu avant d'attaquer "la chorale du diable" puisque comme souvent dans ce type de série, le suivi des personnages fait partie intégrante de l'histoire.
On en apprend, d'ailleurs, beaucoup plus sur Victor Lessard, son passé, sa vie, ses démons qui le poursuivent depuis son enfance et les terribles événements qu'il a vécu. Son personnage est magnifiquement bien développé. On vit avec lui, on souffre avec lui...
"Il ne faut pas parler dans l'ascenseur" est très bon. Je n'aime pas la notion de comparaison ou la notion de meilleur. Quoi qu'il en soit, "la chorale du diable" est encore un cran au dessus !
Plus cru que le précédent, plus dur aussi. le style est encore plus fort, plus percutant. Comme si Martin Michaud montait en puissance dans ses récits mais aussi dans un émotionnel. Les mots s'alignent tous plus terribles et perturbants les uns que les autres. Il percutent, bouleversent... On s'arrête, on s'interroge, on reprend son souffle, on poursuit...
L'intrigue est super bien ficelée, le dénouement parfait. J'avoue, au départ, avoir été un peu perturbée par la construction de la dernière partie, comme une "inversion" des chapitres puisque la fin vient bien avant la fin (euhh ça parait pas clair ce que je dis là !!!). le dénouement est donné mais le pourquoi du comment se fait ensuite...Original, bien torché. Au final, j'ai trouvé ça génial !
Un parcours musical et cinématographique riche et intéressant.
Des récits touchants dans des vies bousculées, basculées. Des vécus dont personne ne voudrait...
Du coup je vous balance plusieurs extraits, simplement parce qu'ils parlent d'eux-même, bien mieux que je ne le ferai et qu'il est inutile d'en rajouter...en espérant que vous serez conquis...comme je l'ai été !!!
Le stupide journal de Félix....Les mots simples, innocents, durs, forts, bouleversants d'un enfant...
"Je te prie de me croire, cher stupide journal, il est devenu raide comme un mort et ses yeux se sont encore transformés en oignons. Il m'a pris dans ses bras et il m'a serré fort, comme pour m'étrangler d'amour. (...)
C'était quand je passais beaucoup de temps dans les parcs avec les vieux messieurs, ceux qui me donnaient des sous pour que je fume leur pipe. Un soir, le patron a trouvé que je ne fumais pas assez fort, alors il s'est fâché et il a frappé le mur de pierre avec ma tête."
Moi, j'ai pensé que ma date d'expiration était arrivée. Et quand votre date d'expiration arrive, il n'y a rien à faire. Alors j'étais triste pour le mur que j'abîmais avec mon front."
Les pensées de Laila...
"Un film sordide joue dans ma tête.
La figure en sang de... danse devant mes rétines, un liquide purulent coule de SES orbites évidées, rivière venimeuse que j'aurais envie d'aspirer jusqu'à la lie pour ensuite la lui recracher en jets au visage.
IL m'a scrutée dans tous les recoins de ma chair, s'est répandu dans tous mes orifices. Je me souviens de chaque outrage perpétré par SES doigts effilés.
IL peut m'emprisonner tant qu'IL le voudra, la haine que je LUI porte restera intacte jusqu'à mon dernier souffle."
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Je découvre la 2ème enquête de Victor Lessard et je reste toujours aussi conquise par l'écriture simple et efficace de Martin Michaud.
Ici le sergent-détective enquête sur un drame familial, le père tue femme et enfants et se suicide mais Lessard doute, est-ce vraiment un drame familial ? En parallèle, son ancienne coéquipière, Jacinthe Taillon et sa douceur innée 😉, enquête sur le kidnapping d'une jeune femme nommée Laila qui vend ses charmes sur internet. Un lien existe-t-il entre ces deux affaires ?
Deux enquêtes glauques où le fanatisme religieux et la perversion sont mis à l'honneur. Elles sont menées tambour battant avec un Victor Lessard pugnace qui ne lâche rien, quitte à risquer sa carrière. J'ai adoré ! Pas d'ennui, un bon turnover, une intrigue bien ficelée, des rebondissements, du suspense et des personnages qui valent le détour. La seule remarque que je puisse faire, j'ai trouvé le jeune Félix bien jeune pour tenir de tels propos et écrire un tel journal. Mais cela ne m'empêchera certainement pas de découvrir de nouveau une enquête de cet inspecteur !
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Nous avons ici le 2ième opus de Martin Michaud, à mon avis certainement plus maîtrisé que le premier, et mettant en vedette le très attachant sergent-détective Victor Lessard.
L'intrigue tourne autour d'un drame familial où un père assassine sa famille avant de se suicider et l'enlèvement d'une jeune fille, actrice porno sur le web. Ce drame rappelle à Lessard celui de son adolescence et ce dernier, culpabilisé par la mort de son frère enfant, se sent poursuivi par son fantôme.
Beaucoup de suspects et de personnages, des meurtres crapuleux, beaucoup de rebondissements et une multiplication de scènes horribles. On aborde des thèmes tels les sectes, la religion, la prédation sexuelle, la pédophilie, etc.
Martin Michaud nous en met plein la vue et même trop!
Par contre on ne perd pas le fil, le rythme est rapide et l'écriture est fluide. En somme ce polar/thriller est un excellent divertissement.
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L'inspecteur Victor Lessard est appelé sur une scène de crime particulièrement sanglante : une famille entière décimée à la hache. Avec l'aide de sa collègue Fernandes, il va mener son enquête, et si tous ses collègues concluent à un drame familial, lui en est certain, il s'agit d'autre chose.
Cette affaire lui tient à coeur car n'est pas sans rappeler le terrible drame qu'il a vécu à ses 12 ans, très vite il est rattrapé par ses propres démons, qui lui font perdre un peu de sa clairvoyance et l'amènent à commettre certains actes inconsidérés.
Puis c'est une jeune femme qui se fait kidnapper, à priori aucun rapport entre les victimes.
Dans cette intrigue sont de plus en plus présents des prêtres catholiques, dont on ne cerne pas bien le rôle dans toute cette histoire, du moins au début.
C'est une intrigue menée tambour battant, pas de temps mort, pas de longueur, Victor Lessard se rend vite compte qu'un ou plusieurs tueurs sont à ses trousses et qu'il met les pieds dans un système machiavélique sur fond de satanisme.
Il s'agit de la deuxième enquête de Victor Lessard, et ne pas voir lu la première ne m'a posé aucun souci de compréhension, je pense que chaque livre est indépendant.
Martin Michaud est un auteur canadien, et l'avoue avoir été parfois gênée dans la compréhension de certains dialogues, faits dans un jargon à priori local.
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Je m'étais un peu attachée à l'enquêteur Victor Lessard lors du tome précédent, Il ne faut pas parler dans l'ascenseur. Cette fois-ci, son personnage est encore poussé d'une coche. Il est encore plus perturbé en raison de sa nouvelle enquête qui a tout pour être un drame familial. Selon les détails visibles, le père tue sa famille à la hache, avant de se donner la mort. Cette enquête sera trop rapidement jugée et classée selon Lessard. Ce cas lui rappelle sa propre histoire alors qu'il avait évité de peu le sort réservé aux autres membres de sa famille par leur père. Avec cette similitude, le fantôme de son frère va lui apparaître et l'accompagner tout au long de cette nouvelle enquête.

En parallèle à cette enquête, Jacinthe Taillon cherche elle aussi des indices à propos d'un enlèvement. Les deux affaires vont se relier et provoquer un choc entre Lessard et Taillon. Cette dernière n'aime vraiment pas Victor par rapport à une ancienne enquête. Il faut dire que Taillon est pas mal le stéréotype de la policière ‘un brin' violente qui ne passe pas par quatre chemins et qui n'a pas peur des sanctions disciplinaires.

C'est une bonne histoire, dont les amateurs de romans policiers vont raffoler. La découverte d'un indice emporte avec lui des morceaux d'une autre piste, et le tout prend des tournants inattendus. En ceci, j'adore le style de Martin Michaud, il prend la peine d'organiser les idées de son enquêteur à mesure que nous avons des indices majeurs. Ceci fait en sorte que nous pouvons suivre le fil de l'enquête du point de vue de Victor Lessard. Ça nous permet aussi de nous remémorer ce que l'on a appris auparavant et que l'on aurait pu oublier.

Aussi, les écrits de Félix, un jeune garçon victime d'agression, dans son journal me font trop rire. Il débute toujours par «Cher stupide journal» et il se trompe fréquemment dans ses mots. du genre «Jay Sue, le crisse» pour «Jésus, le christ».
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Écriture très dynamique et une enquête qui déboute à la vitesse grand V. J'ai beaucoup aimé.
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Le personnage de Lessard est vraiment attachant, l'histoire se déroule au présent, pour moi c'est un plus! Ça se lit vraiment bien.
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