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3,65

sur 55 notes
Un homme à la conduite étrange et un enfant de 7 ans qui semble être son fils, tous les deux dans un piteux état, déambulent pendant plusieurs heures dans l'aéroport de Montréal en attendant l'arrivée de la mère du garçon qui doit arriver par le vol 459 en partance de Paris...

L'histoire, intimiste, aborde, dans un style d'écriture sobre, (e.a.) les thèmes de la filiation, de la transmission et de la responsabilité de l'adulte.
La 4e de couverture situe ce court roman entre roman noir et SF... Si c'est vrai pour l'orientation "polar", le fil "anticipatif" est bien mince et sert seulement de prétexte à l'intrigue.
Je peux dire, sans réel enthousiasme, que c'était une belle histoire, agréable à lire... mais arrivée au bout de 70 pages (sur les 136), j'en avais un peu marre de ramasser des morceaux de puzzle sans pouvoir les placer dans l'ensemble. Je n'ai pas su m'attacher non plus ni au petit, ni a Elias, l'adulte, sur qui j'aurai aimé apprendre bien plus concernant les liens avec ses parents, relations et émotions de son passé qui déterminent en grande partie son comportement envers Sasha.
Ce n'est que 20 pages avant la fin qu'il y a un peu d'action et ça se termine... en tout cas pas comme je supposais !
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Livre lu grâce à un échange avec Verobleue et découvert grâce à quelques critiques sur Babelio.

Le moins que l'on puisse dire est que ce petit roman m'a complètement retourné, de part sa construction et l'histoire relatée. En si peu de pages, l'auteur a su créer une atmosphère très particulière et un brin angoissant grâce à des phrases courtes, un personnage principal à double tranchant et un lieu clôt. Elias est un personnage aux multiples facettes, comme ces quelques pages vont nous le démontrer, mais malgré cela, la sécurité et la vie du petit Sacha sont plus importants à ces yeux que tout autre chose, même sa propre survie.

Nous arrivons dans la vie de ces deux personnages en pleine fuite et au moment où ils vont enfin retrouver la maman du petit Sacha. Mais l'attente qui suit va être rempli de doute et d'incertitudes concernant leur proche avenir. Dans ces moments-là, Elias revient sur leur passé et nous explique dans les grandes lignes les raisons de leur fuite et de leur comportement étrange. Elias se bat contre lui-même pour préserver Sacha de la folie humaine. Par bribes, nous apprenons que Sacha possède un don exceptionnel mais qu'il doit le tenir secret au risque d'être enfermé et examiné à la loupe par des savants. Elias et Sacha attendent ensemble dans un aéroport le retour de la maman.

La fin de ce livre est telle que j'ai eu du mal à coucher de suite mes impressions sur le papier, j'avais encore le coeur qui battait la chamade à cause des différents évènements qui se sont enchaînés à vitesse grand V. L'auteur signe là un roman à mi-parcours entre le thriller et le fantastique. Malgré une fin un peu angoissante pour ma part, l'auteur a une écriture très agréable à lire. Il est économe en mots comme son personnage principal mais on apprend tout ce qu'on a besoin de savoir pour apprécier son histoire. Par bribes, Elias revient sur certaines parties de son passé qui nous éclairent ainsi son présent et ses actions.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une bonne découverte du style de l'auteur et de son univers. Un auteur à suivre donc quand je voudrais repasser dans les thrillers. Cela m'a beaucoup plu car l'histoire est bien différente de ce que l'on pourrait attendre de ce type de lecture et renouvelle ainsi un peu le genre. Si vous êtes amateurs de ce genre littéraire, je vous conseille donc la découverte de ce petit roman qui ne paye pas de mine et qui est pourtant très bien ficelé. Merci donc à Verobleue qui m'a permise de le lire.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je découvre Martin Michaud avec un tout petit roman noir S.A.S.H.A . En quelques pages, Martin Michaud arrive à créer une atmosphère tendue et anxiogène. Dans ce climat incertain, confinés au sein d'un aéroport, Elias et Sasha vont errer 24 heures en attendant le vol 459 en provenance de Paris. Nous allons donc vivre cette attente avec eux.
La relation entre Elias et le petit garçon est touchante, beaucoup de tendresse (même si elle est retenue) .
Le lien qui les unit est mis en exergue par l'introspection d'Elias ce qui crée et renforce un climat"étrange", ( je ne trouve pas le mot qui convient )
J'ai beaucoup aimé et je vais découvrir ses autres romans avec plaisir.
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Ouvert par inadvertance je n'ai eu de cesse de le terminer. S.A.S.H.A est un roman surprenant vraiment.
Quebec, aéroport de Montréal,un homme, Elias, un enfant, Sasha, vont et viennent dans l'aérogare. Egarés ou en fuite, ils attendent une femme Luana, la mère de l'enfant. C'est leur dernière chance de se rejoindre.
Il nous faudra attendre la toute fin pour enfin comprendre le pourquoi et le comment. La tension monte, palpable, les interrogations sont nombreuses. Réalité ou science fiction ? A vous de le découvrir.
Une bien belle découverte, un auteur que je me promets de relire. Ce mixte thriller science fiction confère au tout une touche originale que j'ai savourée.
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Il s'agit d'un roman court de 140 pages, oscillant entre fantastique, science fiction et thriller. Elias arrive à l'aéroport de Montréal avec Sasha un petit garçon de sept ans, sans doute son fils. Ils sont sales, affamés, crasseux, sûrement des vagabonds. Elias sue la peur, ils s'installent dans la zone de départ pour attendre la maman de l'enfant qui arrivera en fin d'après-midi. On suit leur séjour durant cette journée d'attente, au fil des pages, on comprend ce qui leur est arrivé et ce qu'ils craignent.

Je le dis tout de suite, je n'ai pas pu entrer dans ce livre que j'ai trouvé détestable. Les personnages ne sont pas attachants pour un sou, pas même Sasha. La trame n'est pas intéressante non plus, les pouvoirs de l'enfant n'étant pas si extraordinaires que ce que croit Elias. La thématique de l'enfant cobaye à cause de ses capacités est vue et revue ; et souvent traitée de manière bien plus intéressante. La brièveté du texte, presque une longue nouvelle, ne permet sans doute pas de développer l'histoire comme elle l'aurait mérité. Elias est un personnage ambivalent, au début on croit qu'il est le père du petit, mais s'occuper de lui représente une lourde charge et il est plus d'une fois tenté de l'abandonner à son sort, en forêt, près d'un hôpital etc. Il entend des voix et a bien de la peine à distinguer son monde imaginaire et la réalité. La seule chose que j'ai apprécié dans ce livre tient justement à sa brièveté, il se lit facilement en une soirée et il sera très vite oublié… j'espère que le prochain sera moins décevant. Merci à Netgaley et aux Editions Kennes, même si la rencontre magique entre ce livre et moi n'a pas eu lieu.
#SASHA #NetGalleyFrance
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Court roman écrit il y a plusieurs années, bien avant les thrillers et leur adaptation à la TV qui ont fait connaître l'auteur du grand public (du moins québécois).
Sasha et Elias, petit garçon et figure paternelle, sont en en fuite.
Quand, pourquoi, on ne sait pas. L'essentiel des scènes se déroulent dans l'aéroport Trudeau à Montréal.
Partant de rien et moins de 150 pages, l'auteur fait monter la pression en dévoilant petit à petit ce qui amène ses personnages dans cet aéroport. La progression narrative est très bien dosée et fait monter le suspens obligeant à lire le texte d'une traite.
Ce roman mériterait une belle adaptation ciné, tout y est.
A découvrir
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Trouvé par hasard dans une grande surface, « S.A.S.H.A » est un petit roman de 130 pages de l'écrivain canadien Martin Michaud, celui dont j'ai entendu la pub à la télé.
L'histoire officielle : deux personnages, un petit garçon prénommé Sasha et Elias, qui sont à l'aéroport pour attendre l'avion de Luana, la maman de Sasha.
Mais dès le début, on sent qu'il y quelque chose d'anormal car Elias a un comportement étrange. Il est nerveux, crispé, quasi paranoïaque. Luana doit arriver par le vol 459 qui quitte Paris pour Montréal. Elias est un colosse décharné, âgé d'une quarantaine d'années. Sasha, un gamin blond de sept ans avec un sac à dos vert.
Au fil des pages, les questions se multiplient. Savoir pourquoi Sasha et Elias sont dans cet aéroport, à attendre tout en se cachant. On ne connait pas grand chose des personnages et les révélations sont distillées au compte-goutte grâce à des flash-back. On ignore qui ils sont vraiment mais il y a un vrai lien qui les unit.
L'histoire est résumée en quelques heures en un seul endroit. le livre se lit facilement. J'ai eu la puce à l'oreille dans la façon d'écrire le nom S.A.S.H.A. mais c'est réussi.
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Petit roman, beaucoup d'effet… Quelques heures de lecture à peine et ce livre m'a donné l'impression d'être un O.V.N.I dans le monde du roman noir. Lu en numérique, je n'ai pas prêté attention au départ au faible nombre de pages et j'ai donc été très surprise par la taille de ce livre, sur lequel je m'attendais à passer trois ou quatre jours… Un récit court et pourtant intense en émotion , en action et en réflexion, à mi-chemin entre le thriller et la science-fiction.

Aéroport de Montréal. Focus sur un homme, Elias Wallach, qui erre en compagnie d'un petit garçon nommé Sasha, ensemble ils attendent la mère de celui-ci, Luana, dont l'avion devrait bientôt arriver en provenance de Paris. Nous apprenons par bribes, à la manière d'un puzzle qui va se reconstituer sous nos yeux, les liens qui unissent l'homme et l'enfant et la raison pour laquelle ils sont en fuite.

Je reste toutefois perplexe quant à mes impressions face à ce roman. D'emblée, je suis séduite et conquise par l'écriture de l'auteur, le récit est empreint de finesse et de subtilité, l'essentiel est dit sans fioriture et de façon convaincante car j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ces deux personnages. le récit, sous forme de huis-clos (nous ne quitterons pas l'aéroport) est mystérieux, bien ficelé, intrigant… Trop intrigant à dire vrai car je me suis posé beaucoup de questions, pour lesquelles j'ai eu des réponses mais qui à mon goût auraient pu être développées sur 800 pages!!! On peut parfaitement se contenter de ce court roman et de ce que l'auteur nous offre car le résultat est très réussi et maîtrisé, mais comprenez ma frustration : on évoque un institut où des enfants doués de pouvoirs paranormaux vivent reclus et dans lequel Sasha a vécu, un lourd passé pour Elias qui souffre de problèmes psychologiques et pour lesquels nous n'aurons pas d'explication… J'ai donc vu les pages de ce livre défiler à une vitesse folle et, alors que s'élevait un potentiel énorme, j'avais l'impression de brûler les étapes, de sauter au-dessus de pistes très intéressantes, et j'ai le regret de ne pas savoir ce qu'il s'est passé avant l'aéroport, et également ce qui se pourrait se passer par la suite.

Ce livre si particulier vaut la peine d'être lu, (il est d'autant plus court que ce serait dommage de ne pas le découvrir) ! Je remercie Net Galley et les Editions Kennes pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas mais dont la plume m'intrigue beaucoup!
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Je fais, encore et toujours, de belles découvertes dans les abysses de ma liseuse… S.A.S.H.A. de Martin Michaud y figurait depuis plus de deux ans…

Quelques recherches m'apprennent que ce court roman fait partie d'une série, « Vol 459 », réunissant quatre auteurs aux univers différents, parue chez VLB en 2014. Les autres auteurs étaient Claudia Larochelle, Pierre Szalowski et Aline Apostolska. Je lis le récit proposé par Martin Michaud grâce à NetGalley et aux édition Kennes que je remercie.
Le thème de la série, une prémisse commune : un avion qui n'arrivera jamais à Dorval, le vol 459, assurant la liaison Paris-Montréal, s'abîmant en mer de façon inexpliquée…
Qui étaient les voyageurs dans cet avion ? Pour quelles raisons avaient-ils entrepris ce voyage ? certains étaient-ils menacés ? de quelle façon la vie des gens qui restent se retrouve-t-elle changée à jamais ? Voilà les pistes évoquées plus précisément par Martin Michaud.

Un titre en forme d'acronyme dont le sens ne nous apparaitra qu'à l'approche du dénouement et que je ne dévoilerai pas pour ne rien divulgâcher.
Sasha est aussi le prénom d'un petit garçon, venu avec Élias, un homme qui n'est pas son père mais qui s'occupe de lui, chercher sa mère à l'aéroport. Luana devrait arriver par ce fameux vol 459. Sasha espère et craint à la fois car Luana ne donne plus de nouvelles depuis longtemps, qu'elle ne s'est pas présentée aux derniers rendez-vous, qu'Élias et Sasha sont en fuite, qu'Élias pense qu'ils sont surveillés…
Un huis-clos dans les halls de l'aéroport de Dorval, une menace omniprésente, un suspense captivant, une ambiance de récit de science-fiction, des personnages tracés au cordeau et pourtant d'une grande présence…
Une intrigue à la fois complexe par ses ramifications et épurée par sa brièveté…
Un dénouement ouvert

C'était ma première incursion dans l'univers de celui que l'on surnomme « le maître du thriller québécois », mais vraisemblablement pas la dernière ; en effet, Il ne faut pas parler dans l'ascenseur vient de rejoindre ma PAL.

Pour en revenir à la série initiale autour de la catastrophe aérienne, j'ai lu que si Vol 459 regroupe quatre romans très différents, ils se complètent car les quatre auteurs ont travaillé ensemble pour bâtir chacun leur histoire, mais également pour s'assurer qu'elles tissent des liens entre elles. Tous les personnages font minimalement une apparition dans les autres romans, certains détails sont mentionnés à plusieurs reprises, etc. Ainsi chacun des romans, même s'il peut être lu individuellement, fait vraiment partie intégrante d'une série, qui mériterait d'être lue au complet.



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« le 24 juin, le vol 459 en partance de Paris s'est abîmé en mer. C'est la proposition de laquelle sont partis quatre auteurs québécois de talent pour imaginer des histoires haletantes, touchantes, intrigantes »

Voici celle de Martin Michaud :

Terrés dans une cabane au fin fond des bois, dans la vallée québécoise de la Missisquoi, Elias et le petit Sasha, sept ans, vivent en retrait du monde, solitaires. Ils chassent, pêchent, attisent le feu, les sens en alerte dans une perpétuelle confrontation avec la nature. Là-bas, Elias avait cru qu'avec le petit ils y seraient en sécurité. de qui ou de quoi d'autre aurait-il besoin puisqu'il était la seule personne au monde à le rattacher à la vie?

« Ce qui lui donnait l'impression de suffoquer, c'était la perte de sa liberté, l'enracinement que provoquait le fait d'être responsable de la vie de quelqu'un d'autre »

Avait-il eu tort? Et merde, quelles étaient ces voix dans sa tête? Arriverait-il à se sortir de son monde intérieur? Pour combien de temps encore pourrait-t-il continuer à lui mentir?

« À force de vivre reclus dans les bois, il n'était même plus certain de faire la distinction entre ce qui relevait de la réalité et ce que son imagination lui faisait voir »

« Tu n'entends même plus quand je te parle, Elias. Là où tu es, je suis incapable de te rejoindre »

Ému par la fragilité et l'innocence de l'enfant, Elias avait réalisé à quel point l'homme avait le pouvoir de changer, sinon le cours de sa vie, du moins ses motivations. Il ne s'était jamais douté que Sasha pouvait le ramener à sa propre douleur, à son père et à l'héritage qu'il lui avait transmis. Et qu'il pourrait le transmettre à son tour, lui apprendre le monde, lui enseigner la vie. Mais tout ça, c'était bien avant l'incendie qui les força à fuir. Compte à rebours, retraverser la Missisquoi en sens inverse à travers un froid mordant, de la neige jusqu'aux cuisses, les yeux cernés, injectés de sang, une barbe de plusieurs jours et des engelures. Tous ces vêtements défraîchis qui sentent la fumée. Une odeur de souvenirs imprégnés à la chair, celle d'une cabane abandonnée au fin fond des bois. Tout perdre et se perdre de vue… Est-ce que l'homme est en fuite ou est-ce qu'il fuit un passé qu'il faut taire?

« Lorsqu'il s'était endormi, Elias saisissait une bouteille de whisky et se glissait dehors sur la pointe des pieds. Assis près du feu, il observait les flammes danser devant le contour flou des arbres, tendait l'oreille au bruit du bois humide qui sifflait, humait les effluves piquants de la fumée. Et là, dans le ventre de la nuit, il songeait parfois à sa vie d'avant ».

Durant 24 heures, ils vont déambuler dans les couloirs de l'Aéroport Trudeau de Montréal. Et attendre le Vol 459 en provenance de Paris. Je n'en dis pas plus…

J'ai dévoré ce petit livre de 135 pages comme une louve affamée! L'intrigue se dévoile au fil de l'eau, avec beaucoup de finesse et de subtilité. L'écriture est directe, sans fioritures. Martin Michaud ne passe pas par quatre chemins, d'ailleurs, ce n'est pas le genre de roman qui se prête aux grandes métaphores poétiques. En revanche, il arrive à nous séduire par la profondeur des réflexions qui émergent de ses écrits. J'ai été touchée par sa façon de nous parler de la perte, du deuil, de l'espoir aussi, de l'héritage affectif qui nous est transmis. de notre part de responsabilité et d'engagement envers ceux que nous aimons et qui dépendent de nous, pour qui nous faisons le choix de nous impliquer émotionnellement, comme le petit Sasha pour Elias. Par le fait même, il aborde la paternité à travers l'espace sauvage et libre d'une nature qui se prête à l'introspection. La force d'un amour peut être si grand qu'il nous transforme à jamais. Il nous amène à concevoir la liberté sous un autre regard, en plus de nous apprendre que nous sommes souvent tout aussi libres en relation avec l'autre qu'avec soi-même, ne serait-ce que par nos incessantes remises en question…

«Mon objectif premier en acceptant d'écrire ce roman était de me mettre en danger. J'avais envie de faire autre chose, d'aller où je vais moins habituellement, donc plus dans l'introspection. Évidemment, on est vite rattrapé par sa nature. Alors oui, il y a un peu de thriller.»

«Écrire est un exercice solitaire et ce roman-là ne fait pas exception. Je l'ai écrit seul avec moi-même. Ce qui a été différent par contre, c'est tout ce qui est venu avant: le choix de notre thème, la catastrophe à imaginer et à minuter et tout le travail d'intersection entre certains personnages. C'est là que le véritable travail d'équipe s'est fait. C'est motivant de savoir que trois autres personnes sont en train d'écrire un roman et te poussent dans le derrière pour que tu avances.»

Ce « petit » grand livre me fut l'occasion de découvrir un auteur de talent sous une plume à la fois douce et révoltée…

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