Tempêtes

Ce roman m'a déroutée, c'est le moins que l'on puisse dire.
Dès les premières pages, j'ai été perdue dans le cauchemar (ou le délire éthylique) de Marie. Et les deux parties suivantes ne m'ont pas plus ancrée dans le roman, avec les mésaventures de Ric Dubois.
Cela-dit, j'ai découvert la plume de Andrée A. Michaud, une écriture habitée, magnifique. Sans cela, je ne pense pas que je serai allée au bout de cette lecture.
Je pense être passée à côté de ce roman, c'est dommage mais l'histoire m'a perdue.

Ce roman doit tout à son atmosphère. C'est glacial ! La peur est permanente exacerbée par la folie. Qui est fou ? Qui ne l'est pas ? L'auteure a su retransmettre cette ambiance qui met mal à l'aise, qui fait que l'on ne se sente pas à sa place, que ce soit le lecteur, le narrateur et les autres protagonistes. L'absence de dialogue et les longues descriptions y sont pour beaucoup. Même si dans la première partie, les descriptions m'ont lassé.
La plume de l'auteure est le seul point positif que j'ai trouvé à ce roman, quoique. L'auteure est québécoise et cela se sent à certains mots de vocabulaire ou tournures de phrases qui m'étaient inconnus.
Il faut dire que je ne suis pas bon public et que cela n'est pas du tout mon style de lecture. J'aime être bousculée et découvrir de nouveaux univers, mais là, je n'ai vraiment pas accroché. Trop sinistre, trop angoissant à mon goût. Je n'ai ressenti aucun plaisir à la lecture de ce roman.
L'histoire ? Il n'y en a pas vraiment. Les personnages se mélangent, et je n'ai pas réussi à voir quel rôle chacun tenait dans le récit.
La chronologie de la première partie m'a totalement dérouté et perdue.
Et la fin ? Il n'y a pas de fin, on attend un dénouement de quelque chose qui n'arrive jamais.
Cette lecture n'était pas faite pour moi.