Océanerosemarie a un énorme problème, (en dehors de ce nom pas facile à porter ! ), elle est homosexuelle mais personne ne la croit car elle ne correspond pas aux clichés habituels de la lesbienne type.
En effet, elle ne porte pas de salopette et n'a pas le crâne rasé, elle, elle est douce, mince, féminine, elle a les cheveux longs et porte de jolies robes.
Son entourage la croit donc hétérosexuelle et cela la gêne beaucoup, surtout pour faire des rencontres.
Cette bande dessinée est gaie (sans jeu de mot !), colorée, enjouée et nous raconte le parcours d'une jeune femme qui n'a pas de problème d'identité, comme dans "Le bleu est une couleur chaude" par exemple. Ici, Océanerosemarie assume totalement le fait d'aimer les femmes, si elle souffre, c'est de ne pas être reconnue comme telle.
J'ai trouvé cette bande dessinée agréable à lire, jamais vulgaire, l'histoire est découpée en diverses petites scènes très rafraichissantes, mais il m'a manqué une petite pointe d'émotion et la fin est un peu abrupte et bâclée à mon goût.
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Océanerosemarie. Déjà un prénom qu'il faut assumer. En plus, notre pauvre héroïne est lesbienne mais personne ne la croit parce qu'elle ne transpire aucun préjugé de son orientation sexuelle. Comment donc séduire, vivre et assumer son homosexualité si personne ne voit qu'elle est lesbienne. Les hétéros lui racontent toutes qu'elles ont un jour eu peut-être une attirance, une presqu'aventure lesbienne. Les lesbiennes lui disent "T'en es pas !". Elle galère, dépense des fortunes dans les boîtes "Lesbos", peine à rencontrer l'amour, ...
Une femme qui assume sans complexe son homosexualité mais que ses pairs ne reconnaissent pas comme telle. Voilà tout un programme. Ce livre est issu d'un spectacle que malheureusement je n'ai pas vu. C'est drôle, frais, plein d'humour mais aussi décapant, revendicateur. C'est en décalage complet avec ce qu'on peut lire d'habitude sur l'homosexualité et la difficulté de la vivre en plein jour dans notre société engoncée dans les tabous. Ici, ce n'est pas l'homophobie qui pose problème à notre héroïne mais simplement le fait que c'est une lesbienne qui ne ressemble ni plus ni moins à une femme comme les autres. A toutes les femmes, comme si une lesbienne devait forcément avoir des signes extérieurs d'homosexualité, comme si une lesbienne ne devait forcément ne pas être une femme normale. Ecrit par une femme homosexuelle, c'est vraiment drôle, sans moquerie. C'est sans doute là qu'est l'équilibre de cette bande dessinée qui ne tombe jamais dans le mauvais goût. Les dessins aussi sont étonnants. Un style particulier, comme dessiné à la gouache, avec des mises en pages audacieuses. Ca change de ce qu'on lit habituellement et ce livre est vraiment un bon moment de lecture, même si, à la fin, on a l'impression que nous restons un peu sur notre faim. Ce que j'ai aussi trouvé formidable dans cette histoire, c'est que finalement, on apprend, enfin, pour ceux qui n'en sont pas encore convaincu, qu'un couple de personnes homosexuelles ne forme jamais qu'un couple ordinaire, avec cet apprentissage de vivre ensemble, avec cette perte de désir due à l'habitude, avec cet oubli d'encore savoir séduire son binôme, avec cette envie de parfois aller voir si l'herbe dans le pré d'à côté n'est pas meilleure. Bref, juste un morceau de vie qu'hétéro ou homo, nous pourrions tous avoir vécu.
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La couverture et le titre m'ont tout de suite attirée... Je me figurais le ton de la BD, l'humour grinçant... et je me suis totalement plantée !
Je n'ai pas réussi à accrocher. Je ne sais pas. Quelque chose dans le texte, l'illustration...
Je ne recommande pas.
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Il est difficile de comprendre où le récit veut emmener le lecteur. Ne cultivant pas la profondeur de Le Bleu est une couleur chaude, l’album reste sur le registre de la dérision… ce qu’il fait fort bien.
Lire la critique sur le site : BDGest
On retiendra avant tout un vrai don pour raconter les choses de la vie, un positionnement original par sa sobriété, et une mise en image délicieuse, à la fois douce et énergique.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Tout ça nous est raconté avec dynamisme, avec humour, avec autodérision et avec des tacles faits aux hétéros et aux gays, aussi. Bref, on est dans la chronique sociale décomplexée et on se plaît à "écouter" Océanerosemarie jusqu’à la fin de l’ouvrage qu’on trouvera par contre brusque ou dénuée d’une conventionnelle conclusion...
Lire la critique sur le site : Sceneario
Si tu veux bien, on va regarder la définition du mot "pénétrer" !.....
AH, VOILA !
Pénétrer : entrer à travers un passage, s'introduire, percevoir, découvrir, inculquer à quelqu'un des principes, des mœurs, des opinions, accéder à la connaissance de quelques chose, sonder, approfondir, pour mieux connaitre….
AH ! C'EST VRAI QUE DEPUIS QUE JE PENETRE CHARLOTTE, JE LA CONNAIS MIEUX, QUAND MEME…
JE CONTINUE…
...Toucher, émouvoir, profondément, imbiber, imprégner, engendrer une sensation intense….
Exemple : "Le froid nous pénétrait jusqu'aux os".
BON, MOI JE N'AURAI PAS MIS CA COMME EXEMPLE…
...Introduire un produit, un marché, posséder sexuellement...
EH BIEN, MON CHER TINTIN, EUH…FRANKIE, JE NE VOIS AUCUNE TRACE DE TA BITE DANS CETTE DEFINITION.
(Océanerosemarie parlant à Frankie)
Chrysanthème, descendante de la grande bourgeoisie versaillaise…Rebelle puisque lesbienne, diplômé de l'ENA, de l'agrégation de mathématiques, petite, mince, des gros nichons…la classe. Nous passâmes la soirée à discuter : de véritables joutes verbales, d'humour et d'intelligence. Chrysanthème portait délicatement sa coupe de champagne Mumm à ses lèvres carmin, comme seuls les vrais racés savent le faire…
Plus tard nous rentrâmes dans son sublime loft, à la décoration conceptuelle et Feng Shui. Sur les champs Elysées…
Et bien plus tard encore, je faisis glisser sa noble culotte, ornementée à la mode de Bayeux, des armoiries familiales. Et je souffli délicatement sur sa toison d'or, tondue selon la tradition de Marie-Antoinette, en forme de fleur de lys plantée dans le baba au rhum.
Je stimuli son petit sexe versaillais. Je l'allumasse quoi…
- OH ! par Saint Chasuble, digne protecteur de notre noble lignée !
Et elle s'endormassa pendant mille ans.
- Merci, Océanerosemarie, bonne nuit !
Et moi, j'eusse une pensée émue pour Véro, m'empalant avec tout le rayon fruits et légumes de chez Auchan.
mais bon après, avec le temps, je me suis habituée au fait que, comme beaucoup d'hommes hétérosexuels, certaines lesbiennes ont un mal fou à comprendre qu'on puisse à la fois avoir envie de mettre des mini-jupes et des doigts à une fille !...
Au bout du neuvième jour... (ah oui parce que 9 jours en temps lesbien, ça équivaut à peu près à 4 ans en temps hétéro... et 3 secondes en temps pédé) on s'est lancées : on s'est endettées pour 35 ans et on a acheté notre F3 à Convention.
Véro…. Et Alors, Véro m'a sorti la phrase.
La phrase de drague chez les lesbiennes qui marche à tous les coups…
- ça va ?
Spectacle: femmes de pouvoir, pouvoirs de femmes.