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EAN : 9782226438683
320 pages
Albin Michel (06/03/2019)
4.4/5   5 notes
Résumé :


Discutant avec son conseiller en stratégie, le Président d’Apple, Tim Cook, réalise que le montant de la dette grecque correspond à quelques milliards près au montant de la trésorerie (256 milliards de dollars) du géant qu’il dirige. Il pourrait prendre le contrôle du pays.

Des couloirs de la célèbre multinationale, aux bars huppés de San Francisco et de Genève, jusque dans les bureaux des services secrets grecs on découvre la psychol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Dans la première page une information.

Avertissement

Ce livre est un roman. le contexte et les chiffres sont réels. Cependant, cette fiction ne reflète pas les comportement des personnages cités, y compris des personnages publics mis en scène et elle n'engage que l'auteur. Les actions prêtées à la société Apple relèvent aussi de son imagination. Ce roman ne vise qu'à ouvrir un débat sur les mécanismes de la dette publique et la fiscalité, sur l'influence et la responsabilité que peut avoir une entreprise lorsqu'elle devient surpuissante, et à susciter des interrogations quant aux frontières entre Etat, démocratie, société et capitalisme.
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256 milliards de dollars...à quelques milliards près, il s'agit du montant de la dette grecque. Mais aussi du cash qui sommeillait sur les comptes d'Apple en 2017. Et si...?

"Tim, achetons la Grèce."

Avocat genevois spécialisé dans les relations internationales, Jean-Cédric Michel signe ici son premier roman, un thriller polico-financier inspiré par cette idée pas si folle que la société la plus puissante du monde pourrait acheter un Etat.

L'idée est lancée par Gully Samoza, jeune ingénieur, à Tim Cook. Si la scène est fictive, tout comme le personnage de Gully, le roman reste très réaliste : tous les chiffres avancés sont exacts, et plus on avance dans la lecture, plus on commence à se dire "et bien pourquoi pas !"

La force de ce récit est de nous faire réfléchir sur les conséquences qu'impliquerait une telle situation. Imaginez une firme technologique surpuissante à la tête d'un Etat. Que ferait-elle ?

L'une des idées soulevée, on ne peut plus d'actualité, est celle de la mise en place d'une I-Itax. Les impôts seraient payés non plus sur l'argent gagné en travaillant mais sur tous les flux financiers, quels qu'ils soient. Dans une société où on affirme que nos jobs seront, sous peu, réalisés par des robots, que nous ne toucherons plus qu'un "revenu universel", l'idée d'un changement de modèle d'imposition n'est pas absurde. Et quel argent cela rapporterait à la société qui aurait la bonne idée de mettre ce système en place ! Compliqué ? Pas si on est à la tête d'un pays, qui pourra servir de laboratoire.

Un premier roman que je recommande vivement !
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Jean-Cédric Michel évoque de nombreuses problématiques dans son ouvrage comme : Apple et sa situation fiscale (ses litiges en Irlande) et aussi ses immenses réserves de cash. La puissance des GAFA, que doivent-ils faire avec leurs immenses ressources, les investir dans des problématiques sociales et économiques ? La micro-taxe, Jean-Cédric Michel évoque cette taxe qui peut améliorer le système fiscal des pays, mais peut-elle réellement fonctionner ? Je recommande vivement ce livre qui peut plaire à un large public, surtout à ceux qui vont en Grèce cet été, un très bon livre pour la plage et les moments détentes ;) !
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Je recommande vivement ce livre qui est très agréable à lire. Jean-Cédric Michel évoque de nombreux sujets actuels. Ce livre m'a surpris dans son réalisme.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-C'est indécent d'avoir tant de cash. Une entreprise capitaliste doit, selon les manuels, générer un profit qu'elle verse à ses actionnaires, ses propriétaires, sous forme de dividende. Je suis pas économiste mais c'est ce qu'on apprend. Ensuite, qui prétend aux profits d'une entreprise? tout le monde. Ou plus exactement quatre groupes: le fisc, les actionnaires, le management et les travailleurs. Les équilibres actuels sont nés de la révolution industrielle et de la domination du capital. Ils sont parfois remis en question, mais pas fondamentalement. Du moins tant que le capital contrôle la démocratie.
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Attention aux dissensions des économistes: unEtat ne doit pas tenir ses comptes comme un ménage; le montant de la dette est sans importance; un Etat n'a pas une vie finie comme un ménage. Seule la capacité de service de la dette importe, pas son chiffre. L'austérité est morale, pas économique. Krugman et Friedman mettent garde contre l'austérité. Elle pose aussi un problème historique: c'est l'Allemagne qui l'impose, alors qu'elle a fait hold-up sur l'euro.
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- Ce qui est bizarre, c'est de marier notre cash à la Grèce. C'est vraiment la carpe et le lapin. J'espère qu'ils savent ce qu'ils font.
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- Tu imagines ? Une taxe sur tous les paiements du monde prélevée par un logiciel Appel !
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