Le regard du diable

Crimes en série dans ce polar historique dous l'ère Napoléonienne. Deux enquêteurs Parisiens se rendent à l'île de Sorgue afin de résoudre qui se cache derrière une série d'horribles meurtres. le diable ? Une bête ? Les hommes ? City Poche (une petite maison dynamique) nous offre grâce à Hervé Michel un très agréable moment de lecture sans temps mort. Des personnages forts attachants et une intrigue fort bien menée pour un plaisir assuré.

Parfois, lorsqu'on alimente régulièrement un blog, on reçoit des livres non demandés de la part d'éditeurs ou d'attachés de presse, directement dans sa boîte à lettres. Ce fut le cas pour celui-ci, et je l'ai laissé traîner me disant, bon encore un polar historique, le genre fonctionne bien et les héros naissent régulièrement. Puis, je l'ai ouvert, un jour où je n'avais pas trop envie des autres livres m'attendant. Et alors ? me demandez-vous impatients. Eh bien, je n'ai pas réussi à le refermer avant la toute fin. L'époque n'est pas franchement décrite mais on la sent par des tournures de phrases, des descriptions des lieux et personnages et notamment leurs vêtements, leurs conditions de vie, les moyens d'investigation des policiers. Pour être plus précis, on est en 1808 et l'Empereur n'est que peu présent, le roman n'est pas un traité d'histoire qui nous en apprendra beaucoup sur la période, mais le format assez court -à peine 300 pages aérées, ce qui me va très bien- ne permet pas de se laisser aller à des explications historiques.

Les L'Islois tombent comme des mouches et les cadavres s'amoncellent à la morgue. Les événements s'enchaînent à un rythme à peine soutenable, maintenant le lecteur dans un état d'inquiétude et de stress quasi permanent. Pas le temps de s'ennuyer dans ce roman policier historique qui file à toute vitesse. Divine surprise donc que le regard du diable. le duo d'enquêteurs fonctionne bien, il est bien sympathique et secondé par le lieutenant Joubert et les pêcheurs de L'Isle sur la Sorgue. L'intrigue est suffisamment retorse pour perdre le lecteur et lui faire envisager plusieurs coupables, même si quelques indices sont semés ça et là pour affiner ses doutes.

Moralité : si vous tombez sur ce livre, ne faites pas comme moi, n'hésitez pas, très bons moments assurés.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Vraiment très intéressant.
J'avais un peu peu d'une histoire assez "cheap", mais ce fut une excellente surprise.
Une enquête à la période Napoléonienne, quoi de plus original ?
C'est un vrai thriller, qui se mit facilement, qui a la fâcheuse et bonne tendance à nous tenir en haleine.
Le voyage dans le temps est réussi.
Sin je devais reprocher un petit quelque chose, ça serait peut-être le traitement des personnages. Je trouve qu'ils ne sont pas assez "creusés" à mon goût. Et le personnage de Passe-partout est assez caricatural.
En bref, une lecture bien agréable, malgré quelques facilités scénaristique, et un final un poil trop rapide.

Reçu dans un Ptit Colli, étant amatrice de romans historiques et de thriller, cette sélection ne pouvait a priori que me plaire. Ce fût le cas : une lecture agréable, un style assez direct, claire, qui ne s'encombre pas de pages de remplissages, comme on peut parfois avoir la sensation sur ce type de romans.
Des personnages attachants avec de la personnalité, des cadavres, beaucoup de cadavres (mais c'est ce qu'on aime dans un thriller !), de la noirceur, pas de pathos, des enquêteurs qui restent humains, des corrompus. Un cocktail idéal pour un roman assez court, qui se lit vite, sans lassitude, sans une originalité folle non plus mais très plaisant.
La fin très ouverte laisse entrevoir une suite, que je lirai avec plaisir si l'auteur l'a bien prévue.

Je ne suis pas habituée à lire des polars historiques, mais j'avoue avoir passé un très bon moment avec ce livre. Un village de Provence, des personnages avec des caractères bien construits, une intrigue forte qui tient le lecteur en haleine. Un bon moment de lecture et de détente.

Chose originale, l'auteur a choisi de situer son roman en province à l'époque Napoléonienne.

L'histoire défile rapidement car les deux policiers venus de Paris - nous sommes à Isle sur la Sorgues, près d'Avignon - sont confrontés à plusieurs crimes dont celui du curé qui a été un de leurs compagnons pendant les campagnes de Napoléon et aussi des meurtres d'enfants.

J'ai été très surprise par le dénouement de cette affaire... A mon avis, le commissaire François Saint-Vérand n'est pas au bout de ses peines...