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Mensonges sur le Plateau Mont-Royal tome 2 sur 2
EAN : 9782897233563
593 pages
Éditions Hurtubise (27/03/2014)
4.12/5   25 notes
Résumé :
En 1959, la vie a bien changé sur le Plateau Mont-Royal. Duplessis est à la fin d’un interminable mandat, alors que le Québec se tourne tranquillement vers la modernité proposée par l’équipe de Jean Lesage. La Ville de Montréal connaît de nombreux changements, la plupart liés aux communications, tant par le développement de l’automobile que par l’apparition de la télévision qui deviennent rapidement des outils indispensables pour tous les foyers.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est à la fin des années 1950 que nous retrouvons Jean et Reine Belanger pour ce second tome de la série "Mensonges sur le plateau Mont-Royal". le couple a maintenant 3 enfants, Catherine 13 ans, et ses jeunes frères Gilles et Alain. Jean est journaliste, et Reine, son épouse acariâtre, s'est associée à sa mère Mme Talbot, pour gérer la biscuiterie familiale. Lorsque Benjamin Taylor pousse la porte du commerce de Reine et tente de la séduire, elle est flattée qu'un aussi bel homme s'intéresse à elle, mais l'avenir lui réservera peut-être une mauvaise surprise, et se chargera de venger toutes les méchancetés qu'elle fait endurer à sa famille à cause de son caractère difficile.
Quel plaisir de retrouver tous les personnages de cette série, surtout Jean bien sûr, époux patient et père attentionné, et sa famille. Une fois de plus, Michel David a su trouver les mots pour m'emporter dans son univers et faire en sorte que je dévore chaque page, de la première à la dernière !
Le post face de ce roman, écrit par l'épouse de l'auteur, explique que cet ouvrage est l'ultime récit de Michel David avant son décès. Cela rend plus émouvant encore la lecture de cet ouvrage que j'ai adoré
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J'avais lu plus vite le 1er tome mais là avec le 2ème tome j'ai moins accroché. Peut être à cause du personnage principal de Reine Talbot épouse Bélanger. J' ai jamais vu un personnage aussi détestable : elle est avare, égoîste, profiteuse, manipulatrice bref que des qualités. Je me suis réjouie à la fin du livre quand il lui arrive des choses désagréables. C'est bien fait pour elle me suis-je dit. Sa vanité l'a perdue. Je me languis de lire d'autres ouvrages de Michel David.
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Avec ce 2e tome , nous vivons avec la famille Bélanger l'arrivée du modernisme au Québec dans les années 50/60 . J'ai eu du plaisir à lire ce livre qui nous fait partager la vie de gens simples , leurs joies , leurs soucis et leurs lâchetés ...j'ai fermé le livre à regret .
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Dans ce deuxième épisode et dernier de la série, nous retrouvons le Plateau Mont-Royal en 1959. La ville de Montréal se tourne vers la modernité. La vie de Jean et Reine Bélanger a changé depuis un peu plus de dix ans... Ils ont maintenant 3 enfants, Catherine âgée de 13 ans, Gilles et Alain, ses jeunes frères. Jean est journaliste pour le Montréal-Matin. Lorsque ce deuxième tome commence, Monsieur Talbot, le père de Reine, vient de décéder et Reine est bien décidée à prendre les rênes de la biscuiterie familiale. Mais sa mère, Mme Talbot, n'est pas prête à laisser sa fille lui retirer ses pouvoirs... Elles vont donc s'associer pour gérer la biscuiterie. Les relations dans le couple de Jean et Reine sont de plus en plus difficiles, il est toujours question de rivalités et surtout de mensonges.
Le personnage de Reine est de plus en plus détestable toujours aussi avare, égoïste, manipulatrice avec un caractère difficile... Heureusement, Jean est resté lui-même et en tant que père attentionné, il met tout son coeur à donner à ses enfants le bon exemple et une éducation honnête et altruiste. Et en conclusion, les méchants travers de Reine lui jouera un très mauvais tour ce qui réjouira le lecteur, même le plus charitable...

Dans la postface de ce roman, un mot écrit par l'épouse de l'auteur nous explique que ce livre est le dernier roman de Michel David avant son décès.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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J'ai bien aimé cette série mais j'ai eu plus de mal à lire le deuxième tome j'ai trouver que c'était long avant qu'il se passe quelque chose par contre vers la fin j'ai repris le goût de le continuer. J'aurais par contre pris quelques pages de plus pour ne pas rester avec des questionnements pour la fin 😅
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Il se leva et alla se planter devant la porte donnant sur la galerie arrière de leur appartement de la rue Mont-Royal, situé au deuxième étage de l’immeuble appartenant maintenant à sa belle-mère. Une petite neige folle tombait en cette fin d’après-midi du mois de décembre.
Au moment où il allait se rasseoir, on frappa à la porte d’entrée. Il alla ouvrir à Yvonne Talbot. La grande femme à l’air impérieux pénétra dans l’appartement et lui tendit distraitement une joue pour qu’il l’embrasse. Fait inusité, sa belle-mère portait son manteau noir à col de renard alors qu’elle demeurait à l’étage juste au-dessous.
— Bonsoir, madame Talbot! la salua son gendre. Dites-moi pas que vous gelez chez vous au point d’être obligée de mettre un manteau?
— Non, j’ai voulu aller jeter un coup d’œil à la biscuiterie avant de monter, expliqua Yvonne, un peu essoufflée d’avoir dû monter deux volées de marches.
— Je suppose que madame Lussier fait ça bien.
— On dirait bien, reconnut sa belle-mère sans grand entrain et en lui tendant son manteau qu’elle venait de retirer. En tout cas, tout était en ordre dans la biscuiterie et elle se préparait à fermer.
— J’espère, m’man, que vous lui avez pas laissé les clés? intervint Reine qui venait de les rejoindre au bout du couloir.
— Bien non, ma fille. Ça aurait pas été normal que la vendeuse ait les clés du magasin.
— En tout cas, Adrienne Lussier a eu l’air de bien se débrouiller tout le temps que votre mari a été hospitalisé, lui fit remarquer Jean en suivant les deux femmes qui se dirigeaient vers la cuisine.
— C’est vrai que j’ai pas encore eu à me plaindre, reconnut la mère de Reine. Mais j’ai bien de la misère à m’habituer à me retrouver toute seule dans un aussi grand appartement. Mon Fernand me manque bien gros.
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La voix sirupeuse de Tino Rossi chantait Besame mucho à la radio. Reine fredonnait l’air tout en disposant les couverts sur la table de cuisine. Une bonne odeur de jambon cuit au four se répandait dans la pièce. Jean leva la tête de son journal pour la regarder durant un court moment. Il ne pouvait que constater que sa jeune femme, enceinte de deux mois, surmontait admirablement le deuil.
Son père, Fernand Talbot, n’avait jamais pu quitter l’hôpital Hôtel-Dieu après son attaque d’apoplexie survenue un mois et demi auparavant. L’homme âgé d’une cinquantaine d’années s’était éteint au début de la semaine précédente et on l’avait enterré trois jours plus tard.
— T’as mis une assiette de trop, fit-il remarquer à sa femme en lui montrant une troisième assiette sur la table.
— Non, j’ai invité ma mère à souper.
— En quel honneur? lui demanda le jeune journaliste.
— Parce que ça me tentait, dit-elle sur un ton abrupt qui ne laissait place à aucune discussion.
Jean Bélanger connaissait assez bien sa femme pour savoir qu’elle agissait rarement de façon désintéressée. Or, c’était la première fois qu’elle conviait quelqu’un à leur table depuis leur mariage.
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Une fois étendue, ses pensées prirent une tout autre direction. L’espèce d’euphorie dans laquelle elle baignait depuis son retour fit place à une sourde inquiétude. Son instinct lui disait que son amoureux avait subtilement changé depuis qu’ils avaient fait l’amour à l’hôtel. Intuitivement, elle le sentait moins attentif, moins délicat. Se pourrait-il qu’il la croie déjà conquise au point de cesser de faire tout effort pour la charmer? Il aurait pu prévoir l’emmener au restaurant avant de lui faire voir la maison… ou lui donner une autre rose rouge.
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S’il s’était habitué à ne plus attendre des marques de tendresse de la part de sa jeune femme, il déplorait qu’elle en prive ses enfants. De toute évidence, elle préférait régner sur eux par la crainte plutôt que par la douceur.
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Avec le temps, les jeunes époux trouvèrent un modus vivendi pour vivre ensemble sans s’affronter quotidiennement. Comme dans beaucoup d’autres ménages, chacun accumulait ses griefs et rongeait son frein en silence jusqu’à ce qu’une crise particulière lui permette d’exprimer clairement ses reproches à son conjoint. En de telles occasions, tout se déroulait comme si le trop-plein de rancune accumulée faisait tout exploser.
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