L'anarchie c'est l'ordre par l'harmonie.
Votre vote c’est la prière aux dieux sourds de toutes les mythologies, quelque chose comme le mugissement du boeuf flairant l’abattoir, il faudrait être bien niais pour y compter encore, de même qu’il ne faudrait pas être dégoûté pour garder les illusions sur le pouvoir ; en le voyant à l’oeuvre il se dévoile, tant mieux.
Eh bien, les bulletins de vote destinés à être emportés par le vent avec les promesses des candidats ne valent pas mieux que les sagaies contre les canons.
Pensez-vous, citoyens, que les gouvernants vous les laisseraient si vous pouviez vous en servir pour faire une révolution ?
Votre vote c’est la prière aux dieux sourds de toutes les mythologies, quelque chose comme le rugissement du bœuf flairant l’abattoir, il faudrait être bien niais pour y compter encore, de même qu’il ne faudrait pas être dégoûté pour garder des illusions sur le pouvoir, le voyant à l’œuvre il se dévoile, tant mieux.
Après nous la fin du monde ! doivent se dire les tristes sires qui barbotent ensemble des pots-de-vin plus grands que la tonne de Heideberg, - la fin de leur monde. Oui, - ce sera le commencement d’une éocène nouvelle.
Toi qui ne possèdes rien, tu n'as que deux routes à choisir, être dupe ou fripon, rien entre les deux, rien au-delà, pas plus qu'avant - rien que la révolte.
L'anarchie c'est l'ordre par l'harmonie.
Le suffrage, dit universel, c’était le dernier espoir de ceux qui voulaient faire vivre encore la vieille société lépreuse, il n’a pu la sauver et la voilà, la marâtre, la parricide, étendue sur la table de dissection, si putréfiée déjà qu’il faut enterrer le cadavre, autour duquel, semblables aux chœurs antiques, gémissent ou vocifèrent toutes les douleurs qu’elle a causées.
N’y a-t-il pas assez longtemps que la finance et le pouvoir font leur noce d’or à l’avènement de chaque nouveau gouvernement ; c’est depuis toujours, tandis que lourds et mornes les jours s’entassent comme le sable sur les foules, plus exploitées, plus misérables que les bêtes d’abattoir.
Ce n'est pas souffrir pour la République qu'il faut ; mais faire la République sociale
Le pourvoir est mort, s’étant comme les scorpions, tué lui-même ; le capital est une fiction, puisque sans le travail il ne peut exister, et ce n’est pas souffrir pour la République qu’il faut, mais faire la République sociale.
Les bulletins de vote destinés à être emportés par le vent avec les promesses des candidats ne valent pas mieux que les sagaies contre les canons.
...personne ne possède en propre le soleil qui l'éclaire, l'océan qu'il parcourt ; en jouit-il moins?