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EAN : 9783849144623
316 pages
Tredition Classics (21/11/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
Fin de l'Histoire de France de Michelet, cette dernière partie commence au milieu du règne de Louis XV, marqué par l'alliance avec l'Autriche et s'achève sur la fin de la monarchie absolue en 1789.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dernier tome de l'Histoire de France de Michelet, ce livre décrit la fin du règne de Louis XV et la majeure partie de celui de Louis XVI, montrant dans les derniers chapitres la marche vers les Etats généraux et la coloration bien spéciale qu'ils étaient appelés à avoir. Finissant en avril 1789, il parle des causes de la Révolution française : difficultés d'approvisionnement, inégalités sociales et privilèges, crispation des ordres privilégiés, aveuglement des classes dirigeantes, sans décrire les événements précédant immédiatement la prise de la Bastille (Etats généraux et déclaration en assemblée Constituante). Entre 1756 et 1775, tout de même, on a vu aussi la politique de Louis XV, pris en otage entre sa favorite, les pressions de l'empire d'Autriche et les intrigues de cours visant à favoriser un ministre plutôt qu'un autre. Puis l'utilisation de Marie-Antoinette par sa mère Marie-Thérèse, agent étranger installé dans le lit du roi, usant de ses grossesses pour s'attacher le roi et influer sur la politique du royaume. Instrument pas toujours enthousiaste, mais fille obéissante, Marie-Antoinette a joué un rôle non négligeable dans la situation financière difficile que connaissait le royaume en 1788, provoquant les tensions que l'on sait quand il s'est agi de trouver des solutions pour renflouer les caisses de l'Etat.
Michelet, c'est cool à lire. C'est instructif, sans être condescendant comme un livre de cours. Il y a quelques notes, et c'est vrai qu'arriver en cours de route (je n'ai pas lu le tome 18) rend les premiers chapitres peu évidents quand on ne connaît pas la période, ses traités et ses hommes forts. Mais l'émergence des nouveaux est bien traitée et on est accroché.
Alors, si l'histoire vous intéresse un tant soit peu mais que vous ne voulez pas subir la sécheresse des livres trop sérieux, je vous conseille Michelet. Quitte à vérifier par la suite si ses propos n'ont pas été contredits sur certains points (depuis 1860, on a pu découvrir pas mal de choses qui éclairent autrement les événements).
Je n'ai plus qu'à trouver les tomes 1, 2, et 5 à 18 de son chef-d'oeuvre... Au boulot !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les plus lointains voyages étaient dès lors faciles. (...) L'homme ailé, devenu condor, aigle, frégate, planant sur la terre ! Ne rions pas trop de nos pères.
[NB : après l'invention de la montgolfière, réjouissance des contemporains et regard critique de Michelet un siècle plus tard.]
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La vraie furie des sens n'éclata qu'à Vincennes, aux délires de deux prisonniers (Mirabeau..., faut-il nommer l'autre ?).
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L'économie était partie avec Turgot, en mai 1776. Avec Necker, s'en va le crédit, mai 1781.
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Videos de Jules Michelet (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Michelet
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent. Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023). Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
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