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Paul Viallaneix (Éditeur scientifique)Paule Petitier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782849900710
461 pages
Editions des Equateurs (30/01/2008)
3.6/5   21 notes
Résumé :

" C'est dans son palais d'Aix qu'il fallait voir Charlemagne. Ce restaurateur de l'Empire d'Occident avait dépouillé Ravenne de ses marbres les plus précieux pour orner sa Rome barbare. Actif dans son repos même, il y étudiait, sous Pierre de Pise, sous le Saxon Alcuin, la grammaire, la rhétorique, l'astronomie ; il apprenait à écrire, chose fort rare alors. Il se piquait de bien chanter au lutrin, et remarquait imp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Nouvel essai dans cette collection de livre édité par le Monde et cette fois-ci, je me penche sur les Gaulois, Charlemagne et les différents conflits – invasions qui ont parsemé la future Europe.
Autant dire que ce tome-ci m'a un peu plus intéressé que le précédent. Il est intéressant de voir que les peuples de cette époque, en particuliers les différents clans Gaulois et autres étaient presque incapables de s'entendre et se combattaient à longueur de temps sauf lorsqu'il a fallu faire bouclier contre l'expansion de l'Empire romain, qui au final s'acheva par une défaite cuisante des premiers, mal organisés et éparpillés. On suit aussi les nombreuses guerres qui entachent la vie des habitants de ce continent. On se rend compte que la situation actuelle que nous vivons n'est qu'un fragment par rapport à tous les conflits, les batailles qu'il y a pu y avoir entre 300 et 900 ans après J.C.
Et je me rends aussi compte que c'est toujours les hommes, toujours avides de pouvoir de domination et de coups tordus pour tout et n'importe quoi.
Concernant le style, étrangement, il a été plus fluide dans cette partie de l'histoire et donc plus attrayant à lire. Il y a beaucoup d'information à retenir, de personnages dont les légendes sont un peu plus détaillés (comme Roland) et qui cassent le mythe et remet en place la réalité. On y suit aussi la chute d'un empire et de sa famille dirigeante. Des nouvelles moeurs qui s'installent et qui ouvrent la voie au futur moyen âge et bien plus encore.
Pour conclure, j'ai plutôt bien aimé ma lecture sur cette grosse période de l'histoire de France et des futurs pays de l'Europe. C'est dommage que cela ne soit pas assez vu en cours d'histoire au profit des Première et Seconde guerre mondiale que l'on nous rabâche sans cesse.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Ouverture de la monumentale Histoire de France de Michelet, ce premier tome part des premiers peuples du territoire (Ibères et Celtes, pour ce qu'on en savait en 1830) pour s'achever au tournant de l'an Mil. On voit donc défiler des vagues successives de conquêtes, s'accompagnant ou non de peuplement massif. La langue se forme, l'Etat évolue avec le pouvoir des monarques et des grands propriétaires, l'Eglise apparaît puis se forge une place de choix.
Le tout dans le style de Michelet, appuyé sur les archives accessibles, quelques annales et des mémoires. On le suit avec plaisir à travers les méandres de cette histoire où les régions changent de nom, moins vite que de mains cependant.
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Premier volume de la fameuse "Histoire de France" de Jules Michelet : la première partie (sur la Gaule) est passionnante, la seconde (sur les dynasties mérovingiennes et carolingiennes) m'a moins plu.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le caractère commun de toute la race gallique, dit Strabon d'après le philosophe Posidonius, c'est qu'elle est irritable et folle de guerre, prompte au combat ; du reste, simple et sans malignité. Si on les irrite, ils marchent ensemble droit à l'ennemi, et l'attaquent de front, sans s'informer d'autre chose. Aussi, par la ruse, on en vient aisément à bout ; on les attire au combat quand on veut, où l'on veut, peu importent les motifs ; ils sont toujours prêts, n'eussent-ils d'autre arme que leur force et leur audace. Toutefois, par la persuasion, ils se laissent amener sans peine aux choses utiles ; ils sont susceptibles de culture et d'instruction littéraire. Forts de leur haute taille et de leur nombre, ils s'assemblent aisément en grande foule, simples qu'ils sont et spontanés, prenant volontiers en main la cause de celui qu'on opprime. » Tel est le premier regard de la philosophie sur la plus sympathique et la plus perfectible des races humaines.
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Nul homme sage n'y eût songé. Par bonheur, je ne l'étais pas.
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Videos de Jules Michelet (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jules Michelet
Par Annette WIEVIORKA, directrice de recherche émérite au CNRS
Tout historien, et même préhistorien, établit un lien avec "ses" morts dont il tente de restituer l'histoire, de la Lucy d'Yves Coppens aux morts qui sont ses contemporains. L'opération historiographique a souvent été décrite, de Jules Michelet à Michel de Certeau, comme opération de résurrection des morts et oeuvre de sépulture de ces morts qui hantent notre présent. Il y a aussi d'autres morts. Ceux des siens qui sont autant de dibbouk pour l'historien parce qu'ils ont orienté sa vie. Ce sont des morts fauchés avant d'avoir été au bout de leur vie, des morts scandaleuses. "Je suis le fils de la morte". Ce sont les premiers mots de l'essai d'égo-histoire de Pierre Chaunu. Ces morts nourrissent les récits familiaux, devenu un nouveau genre historique, de Jeanne et les siens de Michel Winock (2003)("La mort était chez nous comme chez elle") à mes Tombeaux (2023). Les morts de la Shoah occupent une place tout à la fois semblable et autre. C'est la tentative d'éradiquer un peuple, la disparition du monde yiddish dont ceux qui en furent victimes prirent conscience alors même que le génocide était mis en oeuvre. Ecrits des ghettos, archives des ghettos, rédaction de livres du souvenir, ces mémoriaux juifs de Pologne écrits collectivement pour décrire la vie d'avant, recherche des noms des morts, plaques, murs des noms, bases de données.... Toute une construction mémorielle. Vint ensuite le temps du "je"(qui n'est pas spécifique à cette histoire) , celui des descendants des victimes, deuxième, troisième génération, restituant l'histoire des leurs. Chaque année, plusieurs récits paraissent, oeuvres d'historiens ou d'écrivains, qui usent désormais des mêmes sources, témoignages et archives, causant un trouble dans les genres.
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