AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de brigittelascombe


Complètement différent de Des grives aux loups, Ils attendaient l'aurore est pétri de mémoire émotionnelle, celle d'un fils Claude Michelet admiratif pour son père le grand résistant Edmond Michelet qu'il a vu sous ses yeux arrêté par la Gestapo.
Edmond c'est sans doute Jean, le héros du livre, l'un des trois amis que tout lie au départ. René et Albert,étudiants à ses côtés, tout comme lui, aiment le foot, la natation, les jolies filles; bref aiment la vie.
C'est sans doute la fougue de sa jeunesse, son caractère bien trempé, sa droiture et son courage qui vont pousser Jean à prendre parti dans une première manifestation anti-allemands en 1940 dans le Paris occuppé.
Alors le destin se met en branle.Les verrous cèdent. A qui demander de l'aide, alors que, fugitif, il a blessé un gendarme?
A Albert?
Il le souhaite, mais tout les sépare. Albert se campe sur d'autres positions et deviendra collabo.
René, lui est un doux rêveur qui sera enrôlé de force dans le STO.
Ce sera Mary, la jolie journaliste qui l'aiguillera vers Claire Diamond qui sous le couvert de sa maison de couture fait partie d'un réseau de résistants.
Voilà Jean introduit. Il demande à sa fiancée Michelle par la suite de se faire passer pour sa soeur et s'implique jusqu'à devenir résistant lui même.
Un livre qui tient en haleine, touche, sensibilise,témoigne sur le courage de ces hommes et ces femmes qui ont sauvé des vies par patriotisme et grandeur d'âme.
Autrefois trois, à présent seul voici Albert face à son destin. Il a l'étoffe d'un héros sur une page d'histoire incontournable celle de la deuxième guerre mondiale.
Un grand livre témoignage, un bel hommage au père disparu!
Commenter  J’apprécie          20







{* *}