"Pacific Sud (Tales of South Pacific)" est un grand classique boudé par les milieux littéraires qui ne sont pas capable de lui pardonner son énorme succès auprès du grand public. Effectivement
Michener ne l'a pas écrit pour concurrencer
James Joyce ou
Marcel Proust mais pour décrire la guerre Pacifique contre le Japon d'une manière où les américains qui y avaient participé auraient pu s'y reconnaitre.
"Pacific Sud" est basé sur les expériences dans l'archipel de Vanuatu de
Michener comme Lieutenant d'Approvisionnement dans la Marine Américaine. Je suis bien d'accord avec ceux qui le considèrent comme un roman plutôt qu'un recueil car toutes les contes se convergent vers une seule grande bataille suivie d'une visite à une cimetière où le racisme règne.
Pendant les longs mois où les Américains préparaient leurs attaques il avaient beaucoup de temps et d'opportunités pour participer aux aventures amoureuses. En racontant les histoires de ses amourettes,
Michener présente une analyse extraordinaire des lois et normes qui réglaient les relations entre les castes, les classes et les ethnies présent (c'est-à-dire, les américains, les francais, les tonkinois, les mélanésiens et les métis.) Si un américain blanc voulait épouser une tonkinoise, métisse ou mélanésienne, il ne pouvait pas rentrer aux États-Unis après la guerre; les infirmières de la marine avaient droit à sortir seulement avec des officiers; etc. Inévitablement tous les amours du "Pacif Sud" finissent mal sauf dans les cas où le marin impliqué meurent sur le champs de bataille.
Dans son dernier chapitre,
Michener rappelle aux lecteurs que le racisme et les mêmes règles de société existaient aux États-Unis avec les mêmes résultats malheureusement. "Pacific Sud" est finalement une exhortation du centre gauche aux gens du centre gauche de passer à l'action de finir avec le racisme chez eux.