- Notre honte est totale.
- Nous allons nous suicider sur-le-champ.
- Taisez-vous les couillons ! […] Les cheveux, ça repousse. Allez dans vos quartiez, que je ne voie plus vos gueules d’abrutis.
- Je t’aime, Maraki Zatu.
- Oui, et demain ?
- Demain n’existe pas quand on est amoureux. Reste avec moi. Tu m’as déjà laissé tomber une fois, dans la forêt, je ne veux plus que tu disparaisses.
- Oui, Toshusai, je suis avec toi.
- Promets-le moi.
- Non. Les promesses on n’en a pas besoin.
Oublie tout ça, la majesté du métier des armes c’est du vent. Il n’y a pas de noblesse dans la violence.
Bien plus tard elle sera belle, farouche, et redoutable. Pour l’heure ce n’est qu’une enfant abîmée par la mort précoce d’un père adoré et le chagrin d’une mère.
Bien plus tard elle sera terrible. Mais pour l’heure, laissons-la où tout commence, dans la vallée de Chambara.
Maraki Zatu prend part à la chasse aux chiens courants donnée par ses trois voisins, comme le veut l’usage. Comme le faisait son père avant qu’elle ne devienne l’héritière du clan.
Monsieur Ishi.
Monsieur Ni.
Monsieur San.
Vous savez ce que j’aime chez les gens? Leurs chiens.
Pfff.... C'est toujours la même histoire, des pauvres couillons qui vont se faire massacrer sans broncher pour l'orgueil de leurs maitres. Oublie tout ça, la majesté du métier des armes c'est du vent. Il n'y a pas de noblesse dans la violence.