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Critique de bdelhausse


Episode qui m'était totalement inconnu, la chevauchée sanglante de John Glanton et sa bande alimente l'imaginaire texan depuis plus de 150 ans. de 1847 (voire 1849, pour son gang) à 1850, ce hors-la-loi, qui préfigure quand même les Texan Rangers, a écumé le Texas et le nord du Mexique afin de défendre son Texas, ses droits, mais aussi de voler, de violer, de scalper (avec l'oreille pour bien montrer que le scalp vient d'un Indien), et de chercher de l'or (parfois dans la besace de ses victimes)...

Au bout du compte, quand la horde aura déplu à tout le monde, d'un côté et de l'autre de la fontière, ce sera la curée. Retour de bâton habituel.

Le récit est strictement linéaire. On a droit à l'équipée sanguinaire du premier au dernier jour (avec quelques suites, évoquant le reste de la bande et son petit-fils... suites inutiles).

Ce qui frappe, c'est le graphisme. L'usage du noir et blanc, très dur (encre de chine? je ne suis pas un expert) renforce les atrocités. C'est cru, explicite, et nécessaire, incontournable, à mon avis. On est plus proche de McCoy que de Blueberry (ne mentionnons pas Lucky Luke...).

Il y a du Goya, j'ai vu dans les dessins pleine planche, où tout se mélange, s'entremêle, l'évocation de la série Los Disparates du peintre espagnol.

Au final, je reste mitigé. Autant le graphisme m'a saisi, bousculé et fasciné, autant le récit en lui-même m'a laissé assez hésitant.
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