Oh my Dear !

Pas facile d'être sous le charme d'un roman quand le personnage principal, narrateur de surcroît, est un odieux personnage, vulgaire, impulsif, mari abject, prompt à discerner la paille dans l'oeil du voisin...et donc lorsque tous les indices pointent vers lui, on a du mal à le prendre en pitié, même si....même si, alors qu'il pense avoir poussé sa femme du haut d'une falaise, il la retrouve saine et sauve à la maison! Qui donc a t-il jeté?

C'est donc bien l'intrigue qui éveille la curiosité du lecteur. Car bien des mystères vont encore surgir chapitre après chapitre. Et notre criminel y perd son latin. A chaque fois qu'il croit avoir compris l'affaire, entraînant le lecteur de fausses pistes en bévues, il tente de régler lui même ses comptes, aggravant son cas.

Les personnages secondaires ne compensent pas vraiment l'antipathie que suscite le narrateur, mais à leur décharge ils sont dépeints par celui que je n'ai pas envie de désigner comme le héros.

La quatrième de couv' annonçait un humour noir british. Humour certes, noir ok, mais un peu trop gras pour mériter l'étiquette british. Car il se lâche sans retenue sur les métaphores sexe-pipi-caca, tout de même, notre tueur à la petite semaine. L'humour anglais a perdu de sa bienséance et de son ironie contrôlée. A moins que ce soit un effet de la traduction.

Deuxième bémol, quelques petites failles dans la construction. A moins d'une inattention de ma part , le maître chanteur n'est pas identifié. Et puis il existe une invraisemblance dans le timing de l'accident de la voisine fouineuse. Je suis preneuse d'une explication pour peu qu'un détail m'ait échappé.

Bilan mitigé donc, car je m'attendais à quelque chose de plus fin.
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Oh, My dear est un livre qui débute de manière très prometteuse : Al, un homme ne supportant plus sa femme Audrey, décide de la tuer en la poussant du haut d'une falaise. le meurtre accompli, il rentre chez lui et la prétendue morte l'attend tranquillement près de la cheminée en adoptant un comportement coquin… La stupeur passée, de nombreuses questions jaillissent dans la tête d'al : qui a-t'il tué ? Où était sa femme au moment du meurtre ? Pourquoi un tel changement d'humeur (qui ne déplaît pas à Al) chez Audrey ? Peu de temps après, al apprend que Miranda, sa fille illégitime, est portée disparue… Comment n'a-t'il pa pu différencier sa femme de sa fille, deux personnes qui n'ont pas la même morphologie. Entre humour "so british" et quelques rebondissements, le lecteur se laisse porter par les déboires du protagoniste. L'apparition de certains personnages secondaires hauts en couleurs rend l'histoire encore plus déjantée (par exemple Alice la fouine). Mais parfois en voulant trop surenchérir sur les histoires de chaque personnage, l'auteur perd l'attention du lecteur et la deuxième moitié du livre est plus laborieuse. L'intérêt revient à quelques pages de la fin quand al remet toutes les pièces du puzzle en place et découvre la vérité sur ce qui s'est réellement passé le jour où il a décidé de tuer sa femme sans y parvenir.

Oh, my dear de T. J. Middleton est donc un roman à l'humour anglais bien grinçant mais qui malheureusement pâtit de la surenchére de l'auteur sur les faits et les histoires secondaires…


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Un premier chapitre très réussit et hyper alléchant. Finalement, le soufflé retombe petit à petit. Dommage car l'humour noir et cynique était bien distillé.
L'histoire reste quand même assez intriguant pour tenir en haleine jusqu'au bout.
On peut classer l'ensemble dans du bon vieux whodunit, avec des tas de questions sans réponse trop rapides, à la manière des anciens polars britanniques.
Avec un humour qui aurait pu être mieux appliqué tout au long des chapitres (parfois très, voire trop longs), ce livre aurait eu sa place dans mes petits polars délicieux. Dommage : il était prometteur. Auteur à suivre, donc !

Je dois dire que mon avis sur ce livre est plutôt mitigé.

D'un côté, nous avons un titre, une couverture et un résumé accrocheur. L'intrigue est joliment ficelée : chaque fois que le narrateur – et nous – pense avoir compris ce qui se passe, il découvre de nouveaux éléments qui changent à nouveau la donne. Cela fait que l'on cherche sans cesse à découvrir le fin mot de l'histoire et qu'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer.

De l'autre, le narrateur n'est vraiment pas attachant. C'est même un personnage détestable : orgueilleux, méprisant, égoïste… en un mot, abject. le roman est plein d'humour, mais pas celui plutôt pince-sans-rire auquel je m'attendais ; parfois, on se retrouve plus proche de la grivoiserie que de l'humour so british qu'on connaît si bien.

Finalement, ce roman n'est pas mauvais, même si je ne le classerais certainement pas dans mes livres préférés. Il ne correspondait pas vraiment à mes attentes, ce qui explique ce ressenti plutôt négatif. L'auteur a néanmoins des idées intéressantes et je pense qu'il serait intéressant de voir ce qu'il écrira par la suite.

[critique de 2017 retrouvée sur un bloc note]

"acheté pour voyage Thailande 2016, bon livre, 8/10" figurait à l'encre bleue sur la page de garde, avec l'écriture de mon frère. Ok let's see that!

Oh my dear est un roman situé quelque part entre le policier et la comédie. le synopsis de base est plutot fort : Un homme pousse sa femme d'une falaise pour s'en débarasser, se rend compte de son erreur en rentrant chez lui quand il découvre sa même femme tranquillement assise dans le canapé, avant de voir un avis de disparition de sa fille illégitime le lendemain.

Pour l'instant je signe! j'adore l'idée!

Il s'agit du premier roman de Middleton qui est un éditeur de métier, et en a donc vu passer des milliers.
Le style d'écriture est très original on ne pourra pas lui enlever ça, mais toutefois assez particulier. Très direct. Phrases courtes. Hachées. Faut s'accrocher. (Un peu dans ce genre là, quoi.)

De plus le héros/narrateur est un trype très vulgaire, arrogant, impulsif et obsédé, qui rend le récit assez agressif puisqu'on est mis en permanence au courant de ses pensées.

Ainsi, l'ambiance et le cadre narratif ont quelque peu freiné en moi l'engouement pourtant bien présent de l'idée de scenario initial que je trouvais très excitante. Je n'ai pas passé un mauvais moment en lisant Oh my dear et je dois reconnaitre avoir ri ou écarquillé les yeux de surprise à quelques reprises mais le sentiment final que je garderai du roman de T.J. Middleton reste mitigé.

Au milieu de plats indiens, de carpes japonaises, d'amour et de haine, de salle de sport et de base militaire, de joints et d'une bonne dose de Rock'nRoll, et avec en fil rouge ce satané ciré jaune que tout le monde a dans sa garde-robe dans ce satané village côtier, on suit les aventures et mésaventures d'une brochette de personnages hauts en couleur, à commencer par l'anti-héros du livre, Al, aussi détestable qu'attachant.

C'est clairement un roman sans prétention, mais il se révèle au final très jouissif, inattendu, rocobamlesque, et dans la lignée des romans anglais, méchant, politiquement incorrect et mauvais esprit… J'adore !

J'ai retrouvé dans ce livre les « atrocités » du génial film « Joyeuses funérailles » de Franck Oz.

Je le conseille pour les amateurs de polars et d'humour so British.

Le genre n'est pas trop le mien mais j'avais été séduit par le synopsis original.
J'ai d'abord éprouvé beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire. La narration me paraissait décousue et je ne voyais pas où l'auteur voulait m'emmener.
Ce n'est que bien tard dans le livre que la construction du récit m'embarque enfin. Au final, une histoire originale mais qui manque cruellement de rythme au risque de décourager le lecteur qui attend bien trop longtemps l'histoire avancer.

Un peu déçu par ce livre qui m'avait attiré par sa quatrième de couverture qui promettait beaucoup de rires.

Je n'ai pas été conquis par l'écriture et j'ai donc eu du mal à accrocher. Quelques passages et phrases bien senties m'ont quand même fait rire mais je m'attendais vraiment à autre chose...Je reste clairement sur ma faim.

Une lecture légère, sans prise de tête mais sans plus...

Al semblait mené une vie paisible, rythmée par son travail et par sa femme Audrey mais tout ceci n'était qu'une apparence. Audrey ? Il ne la supporte plus tout simplement, les bonheurs partagés au sein du couple semblent être bien loin et pour al c'est simple : c'est lui ou c'est elle. Donc son projet fou s'est de s'en débarrasser tout simplement. Un dimanche après midi, il saute le pas et alors qu'elle est sortie et qu'il la pense partie au phare il s'y rend discrètement et la pousse du haut de la falaise. le plan parfait ni vu ni connu, aucune preuve n'est laissée al est plutôt fier de lui. Oui mais voilà de retour à la maison Audrey est là, bien vivante dans le salon ! S'ensuit alors la grande question, à savoir qui al a t'il poussé du haut de la falaise ? Quelqu'un va t'il découvrir ce qu'il a fait ? L'enquête est lancée et al sans se faire prendre doit découvrir qui était la personne ce jour là en haut de la falaise mais une multitude d'événements viendront s'y mêler.

Oh, My Dear ! nous plonge au coeur d'une enquête palpitante. Aux côtés d'al on se pose rapidement la question de savoir qui était la personne qu'il a pris pour Audrey ce jour là en haut de la falaise et une multitude d'éléments nous amèneront vite à douter de la possibilité la plus plausible qui apparait alors.

Dans Oh, My Dear ! pour une fois l'enquête ne se déroule pas du côté des policiers ou des enquêteurs, mais elle est menée par un personnage relativement commun qu'on va voir évoluer au fil de ses découvertes et de ses "coups de folie". de gentil garçon à véritable monstre, al a ces deux personnalités qui vont bouleverser sa vie mais également celle de son entourage.

Avec des personnages cinglants qui ont tous ce côté très "british" que l'on retrouvera tout au long de ce roman, T.J. Middleton nous amène au sein d'une ville où tout le monde se connait et où beaucoup ne s'apprécient guère. Avec un humour noir prononcé au fil des pages, l'intrigue ne fléchit pas un seul instant et le dénouement risque de surprendre plus d'un lecteur !
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Amusant au début mais petit regret on devine vite la fin. Ambiance agréable, personnages variés et originaux. bien sans plus.