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Kraken de China Miéville, un chef d'oeuvre de la littérature de l'étrange, bien sûr ce n'est que mon avis, l'avis d'une lectrice peu habituée à ce genre littéraire.
L'aventure débute au Museum d'Histoire Naturelle de Londres où Billy Harrow, spécialiste des céphalopodes, anime des visites dont l'Architeuthis dux est la pièce majeure. Lors d'une visite routinière, Billy constate avec horreur que Kraken, l'Architeuthis dux, a disparu de même que sa cage de verre, hors cette pieuvre est un calmar géant de huit mètres soixante.
Le roman débute par une enquête menée par une police spéciale et secrète et, c'est au fil du roman que l'on découvre un Londres fantasque peuplé d'étranges créatures d'apparence humaine dont certaines possèdent une force extraordinaire et des pouvoirs maléfiques.
L'Architeuthis dux a-t-il été enlevé par les membres de la secte des adorateurs du dieu Kraken ?
Kraken de China Miéville, une histoire étrange que j'ai appréciée jusqu'au dernier mot !
Je remercie Masse critique Babelio et les éditions Fleuve Noir pour ces bons moments de lecture.
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Billy Harrow est un jeune conservateur du muséum d'Histoire Naturelle de Londres. Il s'occupe plus particulièrement des créatures marines et c'est lui qui constate un matin la disparition de leur calamar géant et de son aquarium.
A partir de là, tout s'enchaîne dans un grand n'importe quoi avec des policiers étranges, des méchants, des tueurs, des illuminés de toutes sortes...
Déjà, le style est assez particulier, entre les nombreux mots inventés par l'auteur et les dialogues sans queue ni tête, la syntaxe très fantaisiste et les incohérences au niveau de l'histoire : par exemple, le héros est censé boire un chocolat chaud mais dès la première gorgée, c'est du thé qu'il avale, ou alors il prend le bus un matin mais quand il descend du bus après une petite heure de trajet, la nuit tombe.
Les personnages sont très nombreux et il y a plein de références à des auteurs, à des artistes, à des scientifiques etc...mais ça part dans tous les sens et rien n'est vraiment suivi ni développé.
Je me suis accrochée tant que j'ai pu mais j'ai refermé le livre sans regret au bout de 150 pages, cet univers n'est peut-être tout simplement pas le mien.

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Quelle farce ! Non, mais quelle farce !
Jamais je n'aurais lu Kraken si j'avais su d'emblée que ce livre ressemblait à s'y méprendre à tous ceux écrits par Johan Heliot, Fabrice Colin et consorts. Bref, tous ces auteurs que j'exècre en général.
Pourtant, il y avait de quoi allécher le curieux : non seulement François Angelier en avait vanté l'intérêt lors de l'émission "Mauvais genres", mais la couverture donnait très envie d'ouvrir le livre (je sais, c'est stupide de ma part), et le sujet... et bien le sujet ne pouvait qu'appâter un amateur de Lovecraft !
Or, cette histoire de poulpe géant qui disparaît d'un musée et qui précipite le destin d'un universitaire se retrouvant, évidemment bien malgré lui (comme c'est original !), le seul espoir d'une espèce de secte qui oeuvre à je ne sais plus quoi trop quoi (j'ai fini par décrocher)... Cette histoire, donc, est mal construite, fourre-tout, incohérente ; on y sent l'influence, par exemple, de Tim Powers, mais sans les qualités (le côté ludique et enlevé des Voies d'Anubis) et avec ses pires défauts (on met dans l'intrigue tout ce qu'on a dans la tête, bon ou mauvais, on mélange un bon coup^et on couche par écrit le résultat du tirage au sort).
C'est aussi mal écrit, le manque de rythme est effarant, les dialogues tombent à plat et c'est évidemment bourré de métaphores plus indigestes les unes que les autres - car c'est rappelons-le, une spécialité de ce genre d'auteurs européens que de masquer la faiblesse - pour ne pas dire la nullité - de leur style par des cascades d'images et de métaphores. A croire que c'est le seul élément de stylistique qui leur soit accessible.
Et, pour ne rien gâcher, la traduction est mauvaise et aggrave encore le tout. Mais nous ne sommes plus à cela près...
Cerise sur le gâteau, c'est d'une grande prétention. Ce que vous confirmera n'importe quelle interview de China Miéville, qui se prend pour une sorte de génie littéraire et de pourfendeur d'auteurs médiocres. Bref, il a tout pour plaire, ce merveilleux roman qu'on m'a vendu comme un chef-d'oeuvre et qui représente, à mes yeux, rien moins qu'une vaste supercherie.
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Kraken...ou l'histoire d'une rencontre ratée! J'espérais vous offrir, en ce 24 décembre, une critique enjouée sur ce livre que j'ai reçu grâce à Masse Critique. (Merci beaucoup, d'ailleurs!)
Malheureusement, rien ne s'est déroulé comme prévu. Pourtant, tout commençait bien! La couverture me plaisait bien, quant à l'histoire, elle me semblait prometteuse et pour le moins originale: Un poulpe de 8mètres et son immense cage en verre disparaissent mystérieusement du Musée d'Histoire Naturelle de Londres. Billy Harrow, le spécialiste des céphalopodes, est mêlé ainsi à l'enquête policière qui va vite le dépasser, lui et bien des lecteurs!
En effet, si les premières pages sont pas mal, tout s'embrouille très rapidement et, pour ne rien faciliter, l'histoire, qui semblait "sérieuse" au début, bascule sans crier gare dans un fantastique bien barré qui ne va faire qu'embrouiller ce qui l'était déjà.
ça c'est une chose. Mais ce qui m'a encore plus gênée, ce sont les problèmes de syntaxe (phrases hachées, mal coupées, qui commencent par "et", par "lui"...) et chose assez rare tout de même (mais qui a relu ce bouquin??) les erreurs dans le texte: ainsi, pourquoi Billy, qui monte dans le bus dans la matinée n'en descend-il, 3 lignes plus bas, qu'au crépuscule? J'ai relu au moins 10 fois le passage, rien n'indique qu'il y passe la journée. de la même manière, on lui sert un chocolat chaud pour le réconforter, mais un tout petit peu plus bas, ce sont les gorgées du thé qu'il boit qui le brûlent...
Ainsi donc, je dois avouer que, lasse devant toutes ces embûches, j'ai abandonné la lecture du livre. Je vous laisse mesurer l'ampleur du désastre, en sachant que je n'abandonne jamais mes lectures, même si elles sont fastidieuses! Mais là je préférais retourner à des textes mieux écrits, et terminer l'année avec une lecture qui me plaît!
Sur ce, passez tous de belles et joyeuses fêtes!
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L'intrigue évolue donc dans les bas-fonds de Londres, au milieu de personnages plus délirants les uns que les autres, de sectes, d'organisations étranges et de services de police "spécialisés" (pour eux aussi "la vérité est ailleurs"), à la recherche du calmar géant, cette chose tentaculaire que certains vénèrent comme un dieu. Les rebondissements s'enchaînent à une allure incroyable et surtout toujours dans le sens où on ne les attend pas. Un truc de fou et on sent bien que l'auteur s'est fait plaisir. Son imagination n'ayant pas de limite ou presque, attendez vous à tout. Les références sont nombreuses, je suis sûre que je suis passée à côté de beaucoup d'ailleurs, les situations sont proprement incroyables et imprévisibles, bref, du grand délire. N'empêche que malgré tout ce déluge de "loufoqueries", l'intrigue est rondement menée et tient la route.

Ceci étant, parce qu'il y a un hic, c'est que justement soit on rentre "dans le truc", soit on y rentre pas. le roman est tellement bourré d'idées ,de références, tellement foisonnant qu'on peut facilement s'y perdre. Et pour ma part, je suis restée sur la berge. Je reconnais toute les qualités du roman et je ne saurais que le conseiller aux fans de l'auteur et aux autres, mais il faut être prévenu que vous risquez d'être un peu noyé dans ce déluge d'idées ébouriffantes. Ça fuse dans tous les sens, mais pas de façon désordonnée, l'auteur a bel et bien l'intention de vous emmener là où il le souhaite. C'est d'ailleurs tout le talent de Miéville. Cette fois cependant il risque de laisser sur le carreau certains de ses lecteurs dans cette folle cavalcade, mais on lui pardonnera parce que c'est lui justement et on sait qu'on se rattrapera sur le prochain! :)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Ce début de roman partait vraiment bien. On se retrouve dans un univers policer-fantastique que j'aime particulièrement.
J'avais entendu parler de cet auteur qui avait conquis de nombreux lecteurs et j'ai eu de ce fait très envie de le découvrir à mon tour. le titre Kraken m'avait beaucoup attiré, puis cette couverture est très très attirante. le résumé nous promettait un bon moment de lecture.. Je me lance donc.
Malgré ce départ de lecture qui annonçait une bonne lecture, je me suis vite retrouvée perdue .. Certaines scènes étaient bien trop longues, une narration complexe qui n'ont malheureusement pas réussi à me faire finir ce roman.

Un peu dégoûtée, je me suis vite penchée sur les avis des autres lecteurs pour avoir leurs impressions sur ce roman qui m'a beaucoup perdu. Fort heureusement, j'ai découvert que China Miéville avait un style très propre à lui-même et que Kraken n'était pas forcément son meilleur roman.
Je tenterai donc ma chance avec un autre de ses écrits en espérant ne pas être déçue !
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Bof! rien à voir avec "the city..." "perdrido..." les scarifiés" autant dans ces derniers il y avait de l'idée même des idées très intéressantes autant dans kraken il n'y a rien... quelques trouvailles jetées comme ça qui parsèment le bouquin pour le reste ... c'est insipide Une trame si on peut parler de trame, construite autour d'un texte guignolesque pas grand chose...
D'autant plus que l'écriture est lamentable (il est vrai que je viens de lire Gabriel Garcia MARQUEZ ) mais un style aussi navrant ce n'est pas permis pour un type qui a décroché les
Prix Hugo du meilleur roman,Arthur-C.-Clarke, British Science Fiction , British Fantasy Locus, World Fantasy...sans plus de commentaires...
Encore un effort et il va écrire en style phonétique avec émoticônes . C pa T rible! je lui décerne le
: Pri pa bo 2020
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J'ai adoré "the city and the city". Je me suis donc précipitée sur Kraken.
Et alors, je ne sais pas si ça vient de moi, mais j'ai abandonné vers le milieu : trop long, trop de digressions, le héros n'est pas attachant, il subit son destin et ne maîtrise rien.
Pour le coup, l'aspect déjanté de Miéville qu m'a tellement plu, m'a déconcertée.
Trop c'est trop !
Je ne saurai donc pas qui a volé le Kraken, encore moins pourquoi, à moins que je trouve le courage et l'envie de reprendre ma lecture un jour !
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Ma suspension de crédulité n'a pas suivi Miéville dans les méandres de ce Londres loufoque ; on sent pourtant que l'auteur l'aime, cette ville, c'est donc bien dommage. Dans ce côté-là, j'ai été bien plus agréablement surprise par sa nouvelle Compte-rendu de certains événements survenus à Londres, publiée dans le 53ème Bifrost.

J'ai été déçue d'autant plus que je m'attendais vraiment à prendre mon pied. Autant je m'étais laissé porter dans la foisonnante Nouvelle-Crobuzon avec Perdido Street Station, autant là je suis restée sur le quai. Ceci ne m'empêchera de lire les autres bouquins de l'auteur, qui, il faut le dire, a un style que j'aime beaucoup et une imagination débordante.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Avant tout, je tiens à remercier Babelio et les éditions Fleuve noir pour ce livre envoyé dans le cadre de l'opération Masse critique.
China Miéville fait preuve une fois encore d'une imagination assez délirante avec cette histoire de course-poursuite qui menace de s'achever sur la fin du monde: Billy Harrow, conservateur au Museum d'histoire naturelle de Londres, s'aperçoit lors d'une visite des coulisses du musée que Architeuthis, calmar géant, a disparu dans des conditions bien mystérieuses, disparition semblant tout simplement impossible.
Débute alors une folle aventure parsemée d'étranges personnages qui en connaissent bien plus sur la ville que le commun des mortels.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le récit de Miéville fourmille de trouvailles, et ce jusqu'aux dernières pages; cela foisonne sans cesse à en devenir pénible et parfois difficile à suivre. D'autant plus que, et je ne sais s'il faut mettre ce défaut sur le dos de la traduction, l'écriture est plutôt faiblarde, manque de "peps".
J'avoue m'être parfois perdu dans ces couloirs d'un Londres parallèle, connu d'une infime partie de la population. Et pourtant, tout autour des habitants de la capitale anglaise, les signes sont nombreux de cette ville aux nombreux secrets, encore faut-il savoir les lire.
Comble de tout, le personnage central est, à mon sens, plutôt raté: je le trouve assez inintéressant, manquant de relief et surtout je n'ai pas vraiment réussi à me soucier de son sort.
Une déception me concernant, d'autant plus que j'ai beaucoup apprécié les romans précédents de China Miéville.
Dans le genre aventures au sein d'une ville de Londres aux mille secrets, mieux vaut se plonger dans "Lombres" ou aller voir chez Gaiman et son formidable "Neverwhere".
(Et pourquoi pas "Mother London" de Moorcock ou encore cette biographie essentielle qu'est "Londres" de Peter Ackroyd, entre autres merveilles).
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