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EAN : 9791030704273
644 pages
Au Diable Vauvert (27/05/2021)
3.63/5   106 notes
Résumé :

Deeba et Zanna mènent une vie tranquille jusqu'à ce qu'un nuage toxique, Smog, les attaque et qu'elles découvrent une porte ouvrant sur une dimension parallèle, la ville de Lombres, qui vit sous l'emprise de ce nuage. Les objets perdus et les personnes brisées y finissent un jour. Avec des habitants de Lombres et un livre magique, elles tentent de stopper Smog.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 106 notes
« Ici radio Lombres » les lombrissiens parlent aux londoniens, le Smog est épais et dangereux, je répète le Smog est épais et dangereux ».
Ok, vous me direz, il se foule pas la rate pour résumer ce roman jeunesse de China Miéville (qui entre parenthèse pour les non puristes est un garçon), mais pourquoi en dire plus puisque l'attrait du livre est de flatter l'imaginaire de ces jeunes lecteurs. Et le gars China, côté j'ai le cerveau qui fourmille d'idées est plutôt inventif. En gros, et pour ne rien dévoiler de l'histoire vous suivrez les aventures de Zanna et Deeba, vous rencontrerez une multitude de personnages rigolos et loufoques ou menaçants et antipathiques. Vous mènerez le tout, sur un rythme effréné, saupoudrez d'une écriture plaisante et vous aurez un roman qui ravira nos chères têtes blondes (rousses et brunes aussi, pas de discrimination). Voilà, je vous rend l'antenne en remerciant les Editions Pocket et Babelio de m'avoir fait découvrir China Miéville.
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J'ai découvert China Miéville avec un roman de Science-Fiction pour adulte. le résultat n'avait pas été tellement convaincant pour moi. Mais comme cet auteur paraît très apprécié, j'ai voulu faire un nouvel essai avec ce roman jeunesse. J'ai bien fait de persister, j'ai beaucoup plus accroché.
Lombres, c'est la jumelle de Londres dans un monde parallèle. toute la pollution généré à Londres est transférée à Lombres. Ce qui ne posait pas trop de problème jusqu'à ce que les usines deviennent de plus en plus nombreuses et que les fumées se rassemblent pour créer un monstre autonome et destructeur à Lombres. Zanna et Deeba, deux jeune Londonienne vont se retrouver catapultées dans cet univers parallèle et répondent en tout point aux héroïnes décrites dans une prophétie qui vont venir sauver Lombres de la catastrophe.
Cet univers est complètement farfelu. On y retrouve tous nos objets hors d'usage. Tous nos parapluie cassés s'y rassemblent pour former une communauté vivante. Les habitations ressemblent à des commodes géantes, il y a des salles de bain en verre dans les arbres. On croise aussi des fantômes, des demi-fantômes et des livres qui parlent. Deeba se retrouve même avec une brique de lait vide comme "animal" de compagnie. En bref, une imagination débordante a créé cette ville fantasque, dans laquelle va se dérouler une chasse au méchant extraordinaire. le problème, c'est que ça va un peu trop loin parfois. A la longue, j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages et d'évènements hallucinants.
Par rapport aux personnages, à l'histoire et au style, je classerais ce livre pour les 12-15 ans. Mais les plus de 600 pages, avec quelques dessins tout de même, me pousse à le conseiller pour les bons lecteurs.
Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Au Diable Vauvert pour cette lecture sympathique.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Deeba, jeune fille londonienne, se retrouve propulsée à Lombres, ville "parallèle", étrange et farfelue. Lombres est menacée par un terrible danger que Deeba devra affronter.

Ce roman à destination des adolescents peut être lu avec plaisir par tous. le style n'est pas extraordinaire mais l'intrigue est prenante et réserve son lot de surprises, l'héroïne est attachante et le récit ne manque pas d'humour.
Mais le point fort du livre est la description de la ville . Chaque quartier de Lombres a sa particularité et son identité. Et l'auteur a imaginé une galerie de personnages tous plus loufoques et originaux les uns que les autres. Ces trouvailles font le sel du roman. Une lecture très divertissante.
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"Lombres" (Un Lun Dun) est un roman de fantasy urbaine jeunesse, écrit par China Mieville et publié en 2007. J'adore China Mieville: j'aime la rigueur de ses univers, l'effort démesuré pour créer des histoires et des personnages plus vrais que nature, pour établir des systèmes politiques et sociaux innovants et toujours engagés. Perdido Street Station était, à titre d'exemple, un gigantesque coup de pied dans le cul. Malgré ma forte appréciation de l'auteur, il faut reconnaître que chacune de mes lectures est difficile avec lui. Riche, mais compliquée. Je le trouve exigeant dans sa démarche, et s'immerger pleinement dans ses récits demande un effort que je trouve considérable.

"Lombres" a malheureusement engagé beaucoup de d'opposition à mon plaisir de lecture.
C'est, réellement, un récit de merveilleux type "Alice au Pays des Merveilles" avec une ambition politique sous-jacente (écologique, principalement) et un côté fantasy urbaine. Lombres est une sorte de version underground de Londres, ville où les déchets prennent vie et où les poubelles deviennent des tribus ninja. Deux gamines vont se retrouver dans ce counter-Londres afin d'en sauver l'équilibre et enfin défaire le "Smog", redoutable ennemi tentant depuis longtemps de conquérir Londres et Lombres.

DIre que ça foisonne est un euphémisme, et comme d'habitude, on admirera Miéville pour sa capacité de représentation et ses idées farfelues. On retrouve même un petit côté, probablement renforcé par les quelques dessins, "Abarat" (du géni Barker, gare à ce que vous dites).
Mais voilà, le tout est un peu vain. Difficile de vraiment embarquer avec nos deux protagonistes, deux gamines finalement très banales n'ayant pas l'ambition d'une Alice ou d'un Harry Potter. Et si les idées foisonnent et explosent à chaque page, elles n'en restent pas un peu vaines et finalement indigestes. Lombres est un parfait stimulant de l'imagination, mais on lit parfois une suite de descriptions bizarres pour le plaisir de l'imaginer, et celui-là seul. Alors, ça peut suffir, mais ça n'a pas pris pour moi. Il m'a manqué une fougue, un leste afin de m'accrocher à ce récit par ailleurs très long.

Les faits sont là: je me suis ennuyé, et ce en dépit de l'imagination débordante dont fait preuve l'auteur dans son récit. J'ai eu beau, sur la fin, découper mes tranches de lecture en quelques pages, je n'y prenais plus plaisir.
Le livre a pourtant toutes les chances de trouver son public, et vous savez bien que chaque critique ne vaut que remise dans son contexte.
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Londres/Lombres : 02 mondes. L'un recevant de l'autre, l'autre se déversant dans l'un.
Chacun dépendant de l'autre.
Voici le premier conte pour adolescents écrit par l'auteur anglais China Miéville.

On tenterait un rapprochement avec Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll. Mais en vain. Alice, enfant du 19e siècle, s'égarait, errait dans un monde imaginaire, dans celui du rêve, de l'absurde, et de l'inversion de l'ordre établi des choses.

Pourrait on tenter une filiation avec l'héroïne en justaucorps jaune et masque noir de Georges Chaulet,  justicière du 20e siècle? En vain, également. Car Fantômette ne connaissait ni lourdeur ni souffrance sociale comme l'a exposé si bien Thomas Clerc sans l'émission de Marie Richeux du 21 décembre 2012  sur France Culture. Singulière, rebelle, forte de son dédoublement, elle troublait la quiétude de l'ordre social.

La jeune héroïne de Lombres, Deeba, enfant du 21e siècle, quant à elle va devoir trouver par sa propre volonté le passage qui la mènera au coeur de Lombres. Elle devra rétablir l'ordre des choses pour sauver le monde. Elle n'est pas prédestinée, elle n'est le sujet d'aucune prophétie. Elle ne rêve pas, elle ne se transforme pas. Elle va devoir faire face aux évènements qui se présentent.
Le récit est dense, le rythme très soutenu, l'écriture se laisse emporté par le tourbillon de l'action. La rébellion des mots est un merveilleuse trouvaille et aurait mérité d'être davantage développée.

Cette enfant supporte sa mission. Elle doute, Elle est constamment tiraillée, écartelée entre les deux mondes. Elle connaît la faim, la peur, la fatigue. Elle se culpabilise, se soucie de son entourage, de l'empreinte qu'elle peut laisser. Elle très humaine, trop peut être. Très, trop adulte en fait.
C'est ce qui est pour l'adulte que je suis extrêmement frappant.

En comparant ces 3 héroïnes, comment ne pas s'étonner de la mutation des contes de notre enfance ? Plus exactement du langage qui s'adresse à l'enfance.
Roman écolo- fantastique Lombres étonne par la maturité de cette enfant qui se démène pour que puisse survive le monde.
Pas d'évasion, pas d'initiation, la seule certitude d'être obligé de faire face.
Les héros des enfants de notre siècle ressemblent à des Titans.
La charge n'est elle pas trop lourde ?
L'insouciance est le souffle qui permet aux enfants s'envoler vers leurs rêves.
Ne les obligeons pas à constamment marcher, sur Terre, à nos côtés.

Merci aux Editions Pocket et à Balelio pour m'avoir donné l'occasion de découvrir cet auteur et de plonger un peu dans la littérature jeunesse de notre siècle.

Astrid SHRIQUI GARAIN
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critiques presse (2)
Syfantasy
09 janvier 2022
Un conte charmeur à la folie douce, dont les dessins nous permettent d’entrevoir tout le génie délirant de l’œuvre. Lombres est un beau cadeau aux fans de Terry Pratchett, d’Alice aux pays des Merveilles… en fait à tous les fans de fantasy !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
31 mai 2021
Voilà donc un immanquable, facilement accessible en anglais. Si la langue de Shakespeare vous rebute, la version française est plus que correcte. Le vocabulaire imaginé par Miéville ainsi que ses nombreux jeux de mots ne pâtissent guère de la redoutable épreuve de la traduction.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« Les mots ne vous obéiraient que si vous étiez seul à décider de leur sens. Mais c’est pas le cas. Tout le monde participe à l’opération. Et donc, vous avez beau vouloir leur donner des ordres, vous ne les commandez pas entièrement. Pas plus que quiconque. »
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- […] Sur certains trajets, les receveurs ont parfois le malheur de tomber sur des girafes. »
Entendant cela, les deux filles intervinrent.
« Vous êtes la deuxième personne à nous parler des girafes, dit Deeba.
- Moi j’en ai déjà vu… ajouta Zanna.
- Et elles n’ont rien d’effrayant.
- Ah bravo ! s’exclama Jones. Elles ont réussi leur coup. Faire croire que les gentils réfugiés qu’on voit dans les zoos sont des girafes normales. Et vous allez sûrement me dire que si elles ont de longs cous, c’est pour mieux atteindre les hautes branches ! Et pas pour secouer les cadavres sanguinolents de leurs victimes, c’est ça ? » Les girafes ne sont pas les seules reines de la désinformation. Pourquoi croyez-vous qu’il n’y a pas de chats à Lombres ? Parce que ce sont des crétins. Ils ne savent rien de la magie ou du mystérieux. Par contre, les cochons, les chiens, les grenouilles, toutes les autres bêtes arrivent à nous rejoindre. La communication est permanente, entre les deux villes. Les messages passent.
- Ça se tient, Za, le coupa Deeba. Tous ces animaux qui savaient que tu étais… ce que tu es, là.
- La Schwazzy… indiqua l’intéressée.
- Mais pas les chats, reprit Jones. Sans doute trop occupés à avoir l’air cool.
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Depuis plusieurs semaines, Zanna avait remarqué que les chiens s'arrêtaient sur son passage. Qu'ils l'observaient. Une fois où la jeune fille était aller lire sous un arbre, à Queen's Park, trois écureuils étaient venus, à la queue leu leu, déposer une petite noisette ou une graine à ses pieds. Seuls les chats l'ignoraient.
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Dans mon Lombres, on brûlera les livres sitôt sortis des presses... que je goûte à l'encre fraîche. Vous mettrez le feu aux bibliothèques. Et au rayonnage du Puits Lettré. Puis l'incendie s'étendra aux bibliothèques du monde entier. Moi, j'attendrai patiemment, au-dessus de ce gigantesque brasier, que les fumées parviennent à mes narines. Alors plus rien ne me sera inconnu.
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Rien de comparable à ma très haute couture. Qui rime si bien avec littérature. Si tu veux, je te confectionne un gilet avec ton roman préféré ; une écharpe de poèmes ; une jupe épique ; des chaussettes historiographiques ; et des dessous en pages bibliques. Pour que tu te cultives en t'habillant.
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